LANCEMENTDE LA NOUVELLE CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE "CETTE ANNÉE ENCORE, LA GRIPPE VA FAIRE TRÈS MAL." Quelques jours après le lancement officiel
Publié 8 juin 2022 à 20h35 Temps de lecture: 4 min Partage : E n temps normal, je fais 1 300 canards gras à l’année. Aujourd’hui, je n’en ai que 300 et il a été très difficile de les trouver. » Aurélie Béguin a repris l’élevage familial en 2019. Installée à Avaux, la Basse-cour gourmande a fait du foie gras son produit phare.
Cette année encore, la grippe va faire très mal.” La campagne lancée le 27 octobre rappelle à quel point les symptômes peuvent être graves et pénibles pour le quotidien des
Parcequ'on se considère en bonne santé et que l'on n'a pas le souvenir des symptômes, nous sommes encore nombreux à estimer ne pas Cette année encore, la grippe va faire très mal
Leréseau Sentinelles prévoit quatre millions de cas de grippe en France pour la saison 2007-2008 L'épidémie de grippe
Levaccin contre la grippe va nous éviter sans doute d'attraper la grippe. Mais pour attraper le virus de la grippe aviaire, il faut d'abord avoir soi même la grippe normale et être en contact avec une volaille ou animal ayant lui aussi la grippe normale. C la fusion de ces 2 virus qui crée le virus de la grippe aviaire. Donc on sait jamais
. “Cette année encore, la grippe va faire très mal.” La campagne lancée le 27 octobre rappelle à quel point les symptômes peuvent être graves et pénibles pour le quotidien des personnes malades. Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse et du dossier de presse Pour en savoir plus Spot Cette année encore, la grippe va faire très mal. » 30 secondes Spot femmes enceintes Cette année encore, la grippe va faire très mal. » 20 secondes
Hiver Par Jean-Guillaume Bayard En raison des mesures restrictives pour lutter contre la Covid-19, l’hiver 2019-2020 a été quasiment blanc en termes d’infections grippales. Ce qui fait naître des craintes pour la prochaine période hivernale alors que l’immunité naturelle se trouve réduite. monstArrr_/iStock Publié le à 09h00 L'ESSENTIEL Un expert de santé britannique craint que l'épidémie de grippe ne soit pire que celle de Covid cet hiver. Une immunité naturelle plus faible contre la grippe pourrait entraîner davantage d'infections et des maladies plus graves. Une étude est en cours pour étuder la combinaison du vaccin contre la Covid et contre la grippe. Les vagues d’épidémies n’en finissent plus d’inquiéter. En plus du variant Delta qui constitue une menace mondiale de reprise épidémique de Covid-19, la prochaine période hivernale promet d’être celle de fortes infections grippales. La saison quasiment blanche qui a précédé, en raison des mesures sanitaires restrictives, n’est pas vraiment une bonne nouvelle. La baisse drastique du nombre de cas a considérablement réduit l’immunité naturelle faisant craindre un prochain épisode virulent. Cet hiver, l’épidémie de grippe sera plus grave que celle de la Covid ? Un expert de santé britannique, le professeur Anthony Harnden, vice-président du Comité mixte sur la vaccination et l'immunisation, a récemment lancé l’alerte la grippe pourrait être plus dangereuse que la Covid cet hiver. “Je soulignerai qu'en fait, la grippe pourrait être potentiellement un problème plus important cet hiver que le Covid. Nous avons eu une prévalence de grippe très, très faible au cours des dernières années, en particulier pratiquement nulle pendant le confinement. Nous savons que lorsque la grippe circule en très faible nombre, l'immunité diminue dans la population et qu'elle revient encore plus agressive. Donc, la grippe peut être vraiment, vraiment importante cet hiver”, a-t-il affirmé à l’émission Today de BBC Radio 4. La grippe est une maladie relativement courante mais qui peut être grave, voire mortelle, chez les jeunes enfants, les personnes âgées et les adultes souffrant de maladies chroniques. Or, chaque année, entre 20 et 30% de la population verrait son immunité naturelle renforcée et stimulée par une exposition aux virus de la grippe. Ce qui ne sera pas le cas cette année du fait de l’absence de circulation du virus. Cette absence d'exposition aux dernières souches de grippe pourrait donc rendre la population plus vulnérable au virus lorsque celui-ci reviendra, quelle qu’en soit sa forme. Cette diminution de l'immunité naturelle est préoccupante pour de nombreux experts de la grippe car une immunité naturelle plus faible pourrait entraîner davantage d'infections et des maladies plus graves. L’interrogation vaccinale La question du vaccin contre la grippe se pose également. D’abord parce qu’il va falloir évaluer la gravité des souches de grippe en circulation dans le monde et choisir lesquelles intégrer dans le vaccin de l'année. Avec la baisse du nombre de cas de grippe et de souches de virus en circulation au cours de cette année quasi blanche, la tâche des experts pour le choix des souches à mettre dans le vaccin est rendue encore plus compliquée. Il est difficile d’évaluer le potentiel de gravité d’une souche sur un aussi petit nombre de cas pour prédire quelles nouvelles souches circuleront en 2021-2022. Ensuite, parce qu’il ne faut pas que l’administration du vaccin contre la grippe et la Covid soit incompatible. Une étude menée actuellement cherche à savoir si les vaccins contre la grippe et ceux contre la Covid peuvent être administrés en même temps. L'absence de grippe présente néanmoins un aspect potentiellement positif. Avec la diminution du nombre de cas, il est aussi possible que le virus n'ait pas eu autant d'occasions pour évoluer. Cette diminution potentielle des mutations pourrait être associée à une plus grande efficacité des vaccins.
Par Hélèna Schoefs le à 13h21 Lecture 4 min. Abonnés Ah, la grippe... S'il y a bien une maladie qui sabote nos hivers, c'est elle. Malgré la violence de ses symptômes, nous sommes habitués à appréhender ce mal saisonnier, qui semble accabler l'espèce humaine depuis des temps immémoriaux. Mais au fait, depuis quand tombons-nous malades de la grippe ? Les médecins luttent contre la grippe depuis plusieurs milliers d'années... PRIVATE COLLECTION / LEEMAGE VIA AFP Oublions un peu le Covid s'il y a bien une maladie que nous redoutons chaque année, c'est la grippe. Ce mal saisonnier, capable de nous clouer au lit plusieurs jours, tue encore aujourd'hui, malgré les progrès de la médecine. La grippe semble indissociable de nos hivers, au point de se demander si cette maladie poursuit l'espèce humaine depuis ses premiers pas. Patrick Berche, professeur émérite de microbiologie et enseignant d'histoire de médecine à l'Université Paris Descartes, nous aide à retracer l'histoire de cette maladie. La grippe, un virus d’origine animale Si cette maladie affecte habituellement 2,5 millions de personnes en France par an, il s’agit à l'origine d’une maladie animale, que l'on qualifie d’épizootie. Patrick Berche nous explique "Le réservoir des virus de la grippe est constitué par les oiseaux sauvages, souvent porteurs sains de multiples souches virales, qu’ils peuvent transmettre dans les élevages à ciel ouvert, notamment aux canards et aux porcs qui sont les hôtes intermédiaires permettant la contamination humaine". Il semblerait ainsi que les premières contaminations inter-espèces aient eu lieu il y a plus de 2500 ans, en Chine, lors des premières domestications d’oiseaux. Grippe saisonnière Histoire Grippe espagnole Newsletter Sciences et Avenir
Depuis quelques semaines, les urgences québécoises ne dérougissent pas en raison des cas de grippe ou influenza. Certains parlent déjà d’une explosion » des cas et même d’une épidémie ». Mais qu’en est-il vraiment ? Le point avec l’épidémiologiste Gaston De Serres, de l’Institut national de santé publique du Québec INSPQ et membre du Comité sur l’immunisation du Québec. Une saison de grippe intense Ce que vit le Québec ressemble à ce qui se déroule dans le reste de l’Amérique du Nord. Beaucoup de cas de grippe se sont déclarés de manière plus précoce, mais la situation n’est pas alarmante. Nous vivons une saison plus intense que les années précédentes. Et on peut clairement parler d’une épidémie d’influenza dans les 45 hôpitaux du Québec, deux fois plus de cas ont été déclarés pendant la semaine du 8 janvier 2500 cas que pendant la semaine la plus intense de l’an dernier 1100 cas ». On ne va toutefois pas jusqu’à parler de pandémie de grippe. Une épidémie est une maladie infectieuse qui se répand rapidement dans une région du monde, alors qu’une pandémie est cette même maladie qui se répand à l’échelle mondiale. Différents types de grippes qui se répandent à travers l’Amérique du Nord cet hiver n’en font donc pas une pandémie, comme l’avaient été la grippe espagnole 1918-19, la grippe asiatique 1957 ou la grippe de Hong Kong 1968. Une saison de grippe particulière La grippe est une infection respiratoire causée par un virus qui peut prendre différentes formes d’une année à l’autre — c’est d’ailleurs ce qui explique que plusieurs recommandent de se faire vacciner chaque année. Or, la particularité de la saison de grippe 2017-2018 est double, selon notre expert de l’INSPQ. D’une part, la répartition inhabituelle de deux des types du virus, appelés A et B. Normalement, les autres années, nous avions 85 % des cas de type A pour les experts H1N1 et H3N2 pour 15 % de type B. Ce qu’on retrouve cette année, c’est plutôt 63 % de A moins de H1N1 mais plus de H3N2 et 37 % de B – soit deux fois plus que l’an dernier », relève le Dr De Serres voir ici, les indicateurs. D’autre part, ces deux types d’influenza se sont développés fortement et précocement. Normalement, le type A émerge en novembre et le type B, en février. Là, les deux circulent en même temps et de manière intense », soulève l’épidémiologiste. Les vaccinés de l’influenza La couverture vaccinale des personnes âgées 58 % chez les 65 ans et plus est meilleure que celle des jeunes enfants 35 % chez les 6-23 mois. Mais même chez les aînés, cette couverture reste sous-optimale », détaille le chercheur. Pourquoi si peu de vaccinés ? C’est une maladie qui n’inquiète pas les gens, elle revient toutes les années et la population vit depuis longtemps avec. La perception du risque reste faible ». Les plus malades, particulièrement les aînés, finissent par consulter et aller aux urgences, mais c’est souvent trop tard… Davantage de personnes âgées à risque Or, les personnes âgées sont justement celles qui risquent de développer des complications sévères cette année en raison de la recrudescence des cas de H3N2. Elles ont en général une moins bonne réponse immunitaire à cette souche qu’au H1N1 parce qu’elles ont déjà été exposées à un proche cousin de ce dernier. Le risque de mortalité reste toutefois modeste », tempère Gaston De Serres. On parle de 5 à 10 % » pour les symptômes les plus sévères — ceux qui nécessitent une hospitalisation. Une récente étude québécoise vient toutefois de remettre en question cette protection croisée » acquise au cours des différentes expositions à la grippe. Les personnes âgées seraient donc plus à risque qu’on ne le croit et leur taux de mortalité pourrait dépendre de la première infection », assure Alain Gagnon, premier auteur de l’article, dans un récent communiqué de l’Université de Montréal. Le chercheur tient à préciser que cette étude ne concerne pas tant les personnes âgées que les personnes nées autour de 1957 et met à jour une surmortalité pour les personnes nées dans les années précédant la pandémie de 1957. Notre article insiste plutôt sur la nécessité de prendre en compte les effets de cohorte, plutôt que de ne s’en tenir, comme c’est généralement le cas, qu’aux effets d’âge ». La génération de baby-boomers, centrée autour de la génération 1957 aux USA, a des taux d’hospitalisation très élevés en ce moment pour le H1N1, ce qui appui notre étude ». Cette étude soulève une hypothèse qui devra être évaluée par de meilleures études », réagit Gaston De Serres. La grippe vs la vaccination Ce débat d’experts est fondamental au débat sur la vaccination jusqu’à quel point avoir déjà eu la grippe nous protège-t-il ? On sait par exemple que, dans le cas des enfants, la proportion de ceux infectés et présentant des symptômes sera élevée chez les plus jeunes et diminuera progressivement avec l’âge, parce qu’ils ont acquis une immunité liée à leurs infections antérieures », explique le Dr De Serres. On sait aussi qu’être en contact avec un porteur de la maladie ne signifie pas qu’on va l’attraper — ce sera le cas seulement d’un adulte sur trois. Avoir déjà eu la grippe nous protège. Mais pas à long terme », précise le chercheur. C’est pourquoi la meilleure protection est donnée par la vaccination. Quand se faire vacciner ? Alors que les cas de grippes se multiplient entre novembre et avril, la meilleure solution pour s’en prémunir est de se faire vacciner avant, et non pas en plein cœur de l’hiver. Il faut toujours calculer une période de deux semaines pour que le vaccin fasse effet, précise le chercheur. Vaut-il la peine de se faire vacciner chaque année ? Cette promesse de réduction des complications et du maintien d’une bonne protection face à l’influenza fait toujours débat chez les scientifiques. Une étude américaine parue en 2016 a même conclu que de se faire vacciner à répétition serait moins efficace que lors de la première fois. Ce n’est pas un phénomène constant et la variation du virus suscite plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Cela dépend du vaccin et de son efficacité », rapporte le chercheur. Le vaccin contre la grippe est-il vraiment efficace ? Le virus de la grippe subit en effet des variations » — des mutations — à cause desquelles il est toujours difficile de prédire quelle sera la souche dominante l’année suivante. Ces variations expliquent pourquoi l’efficacité du vaccin varie autant d’une année à l’autre. Les organismes officiels rappellent à ce propos que pendant l’hiver 2014-2015, l’efficacité du vaccin avait été particulièrement basse — on parle parfois dans les médias d’un taux d’efficacité de 0 % ! Le vaccin en 2014-2015 n'a pas protégé contre le sous-type H3N2, admet le Dr De Serres, mais il avait une efficacité de 42 % contre l'influenza B » voir la publication jointe. Son efficacité globale était donc de 9 % globalement. Pour l'efficacité de cette année, nous sommes en train de faire l'étude », on le saura d'ici février. [ Ajout 2 février ] Les premières données révèlent que l'efficacité du vaccin contre la souche AH3N2 n'est que de 10 à 20% chez les adultes canadiens, selon une étude parue dans Eurosurveillance. Selon les données australiennes de l'été dernier l'hiver là-bas, l'efficacité contre la souche B serait par contre supérieure à 55%. Un vaccin universel ? D’une année à l’autre, L’efficacité varie de 35 % pour le H3N2 A à 60 % pour le H1N1 — et près de 60 % pour le B. L’effet global de la vaccination n’est pas si mal, mais cela reste encore médiocre, nous aurions besoin d’une protection universelle », souligne le chercheur. Différentes équipes internationales y travaillent et une équipe américaine se démarque, mais cela reste des produits expérimentaux. Il faut cibler, ce que les vaccins ne font pas pour l’instant, des parties du virus où ne se trouvent pas les mutations et qui sont vitales pour le virus », dit l’épidémiologiste. Texte mis à jour le 7 février avec des précisions d'Alain Gagnon. Pourquoi ce manque d’efficacité? Pour bien comprendre l’efficacité réelle du vaccin, il faut saisir le calcul de l'efficacité globale du vaccin, car chaque vaccin offre une protection multiple, c’est-à-dire qu’il comprend trois ou quatre virus. Si l'efficacité du vaccin pour une saison donnée est, par exemple, de 35% contre le A H3N2, de 60% contre le A H1N1 et de 55% contre le B, le calcul de l'efficacité globale dépendra de la fréquence de ces trois sous-types. Par exemple, si 60% des cas de ce même hiver sont dû à l'influenza AH3N2, il faut donc calculer que 35% de ces 60% auront eu une protection efficace grâce au vaccin, et faire de même avec les deux autres sous-types. La saison suivante, comme l'efficacité vaccinale contre chacune des composantes sera différente et que la distribution des types/sous-types d'influenza sera aussi différente, le calcul aboutira à un résultat différent », explique Gaston De Serres. La baisse d’efficacité globale du vaccin dépend donc autant des cas recensés que de l’efficacité du vaccin lui-même. À lire aussi Le vaccin contre la grippe est inefficace ? Plutôt faux 28 novembre 2016
Protégez-vous... et protégez les autres...Cette année, c'est plus simple un certain nombre de pharmacies vous proposent de vous vacciner sur place sans savoir plus...
cette année encore la grippe va faire très mal