Lechapitre sur « la ville de demain» a fait réfléchir les élèves à la façon de vivre en ville aujourd’hui pour inventer le futur. Ils savent déjà qu’en 2050, les villes rassembleront 66% de la population mondiale. Et que pour
Visitedu terrain de Morne Dégras que la ville a mis à disposition du Centre Hospitalier du Saint-Esprit pour la construction du nouvel hôpital. La CTM participera au financement de l'hôpital et Visite de la Ferme de Bontemps Lacour. La ville a sollicité la CTM, pour une mise à disposition ce site, afin de créer un chantier
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. En termes de mobilité et de déplacement, il y a peu de certitudes quant à ce que nous réserve le futur. Si certains projets sont assez improbables, certaines possibilités de développement sont pourtant sont déjà en cours d’élaboration. Du véhicule autonome aux véhicules individuels électriques, compacts et légers en passant par des transports en commun plus rapides et plus sains, focus sur les moyens de transport du futur. Des moyens de transports plus rapides Toujours plus vite. Voyager ou se déplacer le plus rapidement possible est une préoccupation majeure du transport. De nombreuses recherches ont été menées dans ce sens pour développer des moyens de transport toujours plus efficaces, c’est à -dire raccourcir les distances et offrir un rayon de mobilité toujours plus grand aux usagers . Cependant avec les contraintes économiques et la nécessité de réduire la consommation énergétique, un nouvel impératif est né aller plus vite tout en consommant moins. De quoi donner du fil à retordre aux ingénieurs en charge des projets qui ont dû faire preuve de beaucoup d’imagination. Vers une automatisation de la voiture S’il y a quelques années, la voiture autonome relevait encore de la science-fiction, les chercheurs pourraient bientôt rendre cela réalité. De nombreux moyens de transport sont en effet de nos jours déjà fortement automatisés. Dans les avions, l’automatisme à travers le pilotage automatique a amélioré la circulation aérienne. Les chercheurs travaillent justement sur l’arrivée d’une voiture autonome capable de transporter son passager efficacement sur la route et en toute sécurité. Plusieurs risques humains seraient ainsi écartés comme la somnolence. Il faudra cependant que la législation le permette. Pour une transition pas à pas, il serait envisagé d’utiliser d’abord ces voitures autonomes sur voie rapide et dans les parkings. Le train à sustentation magnétique Moins gourmand en énergie, le train à sustentation magnétique garantit une consommation d’énergie réduite grâce à l’absence de frottements sur les rails et l’utilisation d’aimants pour le maintenir en suspension. Un déploiement important de ce nouveau type de train est prévu. Au Japon, plusieurs lignes fonctionnent déjà . Le projet Hyperloop Le projet Hyperloop est également considéré comme des plus intéressants. Toujours pour plus de vitesse et moins de consommation, il s’affranchit de la résistance de l’air en évoluant dans des tubes sous vide. Ce train pourrait ainsi être capable d’atteindre les 1300 km/h. Un record de vitesse dont nous pourrions très prochainement profiter, des essais étant déjà à l’étude. Le projet SkyTran la lévitation magnétique Des véhicules qui volent ? Le fantasme ultime de l’an 2000 est actuellement étudiée par la NASA via le projet SkyTran. Il s’agit de l’adaptation urbaine de la lévitation magnétique via l’usage de petites capsules perchées sur des rails placés à 6m du sol. Cette voiture sans roues atteindrait jusqu’à 70km/h et servirait principalement à désengorger le trafic en ville. Le 3D Express Coach, le bus qui enjambe la route Fini le bus traditionnel. Il se pourrait qu’on assiste bientôt à l’installation du bus 3D Express Coach. Ce projet venu de Chine a pour ambition de créer un bus qui circulerait, sur rails, au-dessus de la chaussée en surpassant les automobiles situées sur les deux voies. Ainsi, plus de problèmes de circulation et plus besoin de créer des voies dédiées aux autocars. Les solutions durables classiques Simples et déjà existants, le vélo et la voiture électrique restent des moyens traditionnels d’être efficace, écologique et économe. Ayant fait face à une longue période d’absence dans les villes européennes à partir des années 60, la petite reine est aujourd’hui sur le devant de scène ; avec en bonus, son lot d’innovations. Les vélos à assistance électrique envahissent progressivement nos villes. Tout comme les cycles connectés. Des projets dans ce sens sont développés comme Connected Cycle ou Smart Bike. Nos montures seraient ainsi capables non seulement de nous indiquer nos itinéraires, mais aussi d’être géo-localisés et d’échanger tout un tas de données avec nos différents appareils smartphones, ordinateurs, et même les futures voitures de demain. En attendant, vous pouvez toujours être connecté en utilisant votre téléphone ou votre GPS via votre vélo grâce au chargeur USB. Quant aux véhicules urbains de petite taille ou électriques, ils sont convoités par les constructeurs depuis une quinzaine d’années. Leur intérêt est de gagner en place stationnement tout en réduisant la pollution. En France, on connaît déjà la Renault Twizy. Le risque zéro n’existe pas Mais attention, l’idéal n’atteindra pas forcément la perfection. Une récente étude de l’UMTRI Université d’Institut de Recherches de Transport du Michigan affirme que même avec une voiture autonome, électrique ou connectée, les risques seront toujours présents. Il est évident qu’une voiture automatisée ne pourra pas toujours s’arrêter à temps face à une voiture dangereuse conduite par un humain ». De plus, en cas de problèmes mécaniques, des mains humaines resteront toujours nécessaires ». Source Mobilité Durable Post Views 28 829
Niveau d'étude viséBAC +5 et plus PrésentationOrganisationProgrammeAdmissionEt aprèsPrésentationPrésentation de la Mention Urbanisme et AménagementAssociant les savoirs de l’Architecture, de l’Urbanisme et des Sciences, cette formation occupe actuellement un créneau original et se situe comme une offre nouvelle et vivement encouragée par plusieurs établissements SGP, Métropole du Grand Paris, APUR, Fondation AIA, Resallience,etc... Cette mention, à vocation internationale prévoit la participation de l’École d’Architecture et du Paysage de Casablanca EAC. La mention vise à orienter ses formations vers les métiers de l’Urbanisme et de l’Aménagement tels qu’ils sont en train d’évoluer actuellement, selon deux directions principales l’approche éco soutenable, l’innovation urbaine et écologique dans la planification, dans le projet urbain et dans les mobilités. Cette offre implique les Sciences de la Terre, les Sciences Humaines et Sociales et les Sciences de l’Architecture. Le parcours SPMVD offre une formation tournée vers l’aménagement et l’urbanisme, la planification, le projet, les mobilités urbaines à travers une large palette d’enseignements et d’activités totalement renouvelés. Comment penser la ville de demain Smart City », Knowledge City », Eco City » et quelles sont les conditions de sa mise en œuvre ? Comment faire évoluer les conceptions, les outils, les modes d’actions et comment réadapter les pratiques de l’urbanisme à l’aune des innovations technologiques et de l’écodéveloppement ?La finalité du parcours SPMVD est de former des urbanistes spécialisés tant dans la mise en place d’un plan stratégique, à grande échelle, que dans la conception et le montage d’une opération d’aménagement complexe et plusDimension internationaleDes passerelles sont prévues, sur proposition du jury de mention, permettant à 7 étudiants régulièrement inscrits dans chaque établissement EAC et SU de choisir de passer d’un Master à l’autre et de suivre ainsi la formation dans le pays de l’autre établissement à Casablanca pour le Master VHDD et à Paris pour le Master SPMVD.La mobilité étudiante figure, par ailleurs, au nombre des priorités de Sorbonne Université. Que les étudiantes et étudiants puissent accomplir un séjour dans une université étrangère fait partie intégrante de leur formation. Pour plus d'informations plusOrganisationAménagements particuliersLieux d'enseignements Institut de géographie 191 rue Saint Jacques, 75005 ParisÉcole d’Architecture et du Paysage de Casablanca Angle Bd. Abou Hanifa Al Noâman et Tarik Al Kheir - Sidi Bernoussi 20 610 – Casablancaet Campus Pierre et Marie Curie - 4 place Jussieu 75005 ParisLire plusProgrammeL’offre de formation de la mention Urbanisme et Aménagement » professionnel et recherche est structurée autour d’un Tronc Commun, en Master 1 en S1 et en S2- UE1 et UE2, qui constitue le socle de la formation en Urbanisme, avec des enseignements fondamentaux croisant les savoirs de l’Urbanisme, de l’Architecture et des Sciences et de deux parcours de spécialisation le Master Stratégies, Projets, Mobilités dans la ville de demain SPMVD », porté par SU et le Master Ville héritée et développement durable » VHDD, porté par l’EAC .L’année du Master 1 est commune aux voies Recherche » et Pro » et tous les enseignements sont formation compte en tout 1245 HTD, soit 1045 heures en présentiel. Le Tronc Commun compte 650 HTD 510 heures en présentiel et les parcours de spécialisations, Master SPMVD et Master VHDD, 595 HTD 535 heures en présentiel. Lire plusSélectionnez un programmeM1 Urbanisme et aménagement Stratégies, projets, mobilités dans villes SPMVDParcoursM2 URBA Stratégies, projets, mobilités dans villes SPMVDParcoursAdmissionConditions d'accèsTitulaire d'une licence ou formation équivalente diplôme d’architecte, ingénieur, diplômé de Sciences Politiques etc... D'autres profils peuvent potentiellement être concernés selon la qualité du dossier etla motivation du candidat.*Accès en formation initiale Plus d'informations auprès du service des inscriptions administratives en formation continue / 01 53 42 30 plusPré-requisLe recrutement tiendra compte des résultats dans les études antérieures, des connaissances et des compétences éventuellement acquises à travers des stages dans les domaines de la plusEt aprèsInsertion professionnelleLe titulaire de ce diplôme peut exercer son activité en qualité d’urbaniste et aménageur auprès de bureaux d’études, dans la promotion immobilière, dans les collectivités locales, dans les SEM Société d’Economie Mixte et comme urbaniste Master UA dispose d’un réseau de partenaires privés et publics étoffé. L’association Urbam’s Alumni regroupe les anciens élèves de l'Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Université de Paris-Sorbonne, le plus ancien de France environ 800 inscrits. Soucieuse de l’insertion professionnelle des étudiants et diplômés de sa branche, l’association travaille beaucoup à la création et au maintien d’un réseau solide et solidaire entre ses diplômés et les étudiants. Le taux d’insertion professionnel est de 90%. La formation s’appuie aussi sur un réseau dense de partenaires extérieurs AMF Association Maires de France, AREP, EMBIX, Fondation AIA, RESALLIENCE VINCI, SGP Société du Grand Paris, MGP Métropole du Grand Paris, etc..Plus d'informations L’Observatoire de l’Insertion Professionnelle et des Parcours réalise chaque année des enquêtes sur les métiers exercés par les anciens diplômées et diplômés de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université plus
Participer Dès aujourd’hui La maison du projet Le quartier de demain à portée de main Ouverte à tous, la Maison du Projet Gratte-Ciel centre-ville est la vitrine du projet urbain. Chacun, particulier comme professionnel, y est le bienvenu pour découvrir et suivre l’évolution du projet. Depuis son ouverture en janvier 2017, elle reçoit en moyenne 200 visiteurs par mois. Ses vocations sont multiples informer le public sur le projet et ses avancées, accueillir des élèves pour une découverte pédagogique du quartier de demain, recevoir les habitants pour la concertation ou des délégations en visite et héberger, au plus près du terrain, les réunions techniques entre acteurs du projet … Maquette Une maquette réalisée au 1/500e aide les visiteurs à se projeter dans le quartier de demain. Elle permet de suivre l’avancée du projet au fil des nouvelles constructions, la maquette est actualisée pour créer une réplique au plus près de la réalité. La maison du projet La Maison du Projet se trouve 17, Rue Léon-Chomel, au coeur du quartier. Heures d’ouverture au public Mercredi / Vendredi / Samedi De 10h00 à 12h00 et de 13h00 à 19h00 Accueil téléphonique aux mêmes horaires 04 78 84 15 13 Pour un accueil de groupe, vous avez la possibilité de réserver un créneau de visite gratuit Expositions & conférences Une exposition propose une mise en perspective entre le quartier historique des Gratte-Ciel et le projet en cours de réalisation. Pour mieux comprendre les grandes ambitions du projet urbain, des visites guidées et des conférences thématiques sont régulièrement organisées. Un coin bibliothèque, associé à un petit salon de lecture et à un poste de consultation numérique, permet aux visiteurs d’approfondir cette découverte du quartier. Toujours présente sur les lieux, Éloise Vanhouteghem, notre médiatrice, pourra également vous renseigner et répondre à vos questions. OCCUPATION TEMPORAIRE Un laboratoire à ciel ouvert pour s’exprimer ! Sur un projet d’une telle ampleur, la gestion des chantiers implique que certaines parties du site restent vacantes sur des temps plus ou moins longs. Alors que le foncier est une ressource précieuse en centre-ville, choisir d’occuper ces lieux inexploités, même sur une courte période, présente de nombreux avantages. Au-delà du principe de rendre ces lieux accessibles et de contribuer à l’animation du centre-ville, l’objectif à plus long terme est de faire émerger un projet urbain conçu sur-mesure et qui répond aux besoins des usagers. Nouveau laboratoire de la fabrique urbaine, l’occupation temporaire du projet Gratte-Ciel centre-ville durera jusqu’en août 2023 et représente un terrain d’expérimentation d’environ 7 000 m². Une occasion unique pour tester, expérimenter, divertir, mais surtout, inventer et co-construire ensemble le futur quartier. Occupation continue Des projets structurants sur le temps long Un appel à projets a été lancé en septembre 2019 pour occuper et animer temporairement le site sur le temps long du chantier. Quatre lauréats, précurseurs de la ville de demain et en adéquation avec les ambitions de Gratte-Ciel centre-ville, ont été retenus. Nature en ville, chantiers participatifs, vivre-ensemble, artisanat… les thématiques proposés par ces quatre occupants continus préfigurent l’identité du quartier de demain. Projets éphémères Des événements ponctuels pour animer le quartier et rythmer la programmation Conférences, ateliers de co-construction de mobiliers, ateliers de concertation, balades urbaines, expositions, concerts et projections de film… rythmeront également la vie de l’occupation temporaire. Si expérimenter est sa mission principale, divertir n’en reste pas moins primordial ! Prévoyez votre pause déjeuner dans son espace détente, laissez-vous surprendre par une animation en fin de journée, ou programmez votre soirée festive au Laboratoire Extérieur des Gratte-Ciel. Les conditions sont réunies pour que le temps du chantier ne soit plus une contrainte, mais une opportunité de vivre et construire la ville autrement. Concertation & Co-conception Un centre-ville qui se construit collectivement Construire le prolongement d’un centre-ville est une opportunité unique en France. Mais face à une identité et une histoire aussi fortes, les défis sont nombreux respecter l’âme du site sans la pasticher, construire une filiation avec le passé tout en répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain. C’est le partage des expertises de chacun, de l’usager au professionnel, qui permet de construire un projet riche et pertinent. Gratte-Ciel centre-ville s’appuie donc sur une démarche de participation et de concertation qui invite chacun à s’exprimer et contribuer à l’élaboration du projet. Concertation La concertation avec la population est ancrée dans l’ADN du projet. Dès 2008 une première saison de consultation a été lancée et, depuis, ces rendez-vous rythment le projet. Réunions publiques, ateliers thématiques… À chaque étape de sa mise en œuvre, de nombreux événements permettent à chacun de s’informer et de prendre part au débat. Les habitants et usagers sont particulièrement sollicités sur trois grandes thématiques, définies elles aussi dans la concertation Vivre les espaces publics Habiter le futur quartier des Gratte-Ciel Transformer le temps long du chantier en opportunités Parce que la démarche se veut résolument inclusive, les enfants ont également participé à la conception du nouveau groupe scolaire Rosa-Parks. Pendant deux mois, courant 2018, les élèves et leurs enseignants ont ainsi pu échanger, dialoguer et travailler autour de leurs souhaits d’aménagements futurs, guidés et accompagnés par les acteurs du projet. Ateliers de co-conception Décloisonner et faire dialoguer les compétences et expertises. C’est l’objectif des ateliers de co-conception qui réunissent régulièrement les acteurs du projet, mobilisant jusqu’à cinquante personnes lors de journées dédiées. Métropole de Lyon, Mairie de Villeurbanne, aménageur, architectes, promoteurs immobiliers… un groupe de suivi se mobilise lors des principales étapes du projet pour travailler collectivement et prendre en compte les intérêts diversifiés dans la définition du nouveau quartier. L’objectif partager une culture commune autour du projet, affiner et avancer de concert sur les différentes thématiques du projet urbain.
En 2050, les villes abriteront six milliards de personnes, soit près de 70 % de la population mondiale. Un peu comme un laboratoire, Hong Kong expérimente des solutions nouvelles. Architectes et chercheurs y proposent des espaces verts sur les immeubles ou une flotte de véhicules autonomes. Un épisode de Rêver le futur, sur Planète + nous les fera découvrir ce soir à 20 h 45. Futura a abordé ce sujet à de nombreuses reprises. Voici une balade dans les villes du futur...Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Walkcar, un étrange véhicule électrique Walkcar est un curieux petit véhicule électrique permettant de se déplacer facilement en milieu urbain. Plus pratique et compact qu’un vélo, il peut tenir facilement dans un sac. En voici une démonstration en vidéo. Conditions de circulation difficiles, pollution de l’air, qualité de vie sacrifiée. Vivre en ville apparaît comme de plus en plus compliqué. Pourtant, en 2050, le monde ne comptera pas moins de 6 milliards de citadins chiffres Banque mondiale. Il semble donc indispensable de remodeler le paysage urbain pour le rendre plus efficace et plus agréable à vivre. C'est le défi lancé aux grandes villes de la ville du futur…La ville durable de demain sera, à n'en pas douter, une ville sobre, compatible avec une planète aux ressources limitées. Même si les idées proposées par les architectes peuvent parfois sembler un peu folles...Naturopolis New York, la révolution verte. Ou comment une mégalopole est en train de se repenser sous nos yeux. Dans cinquante ou cent ans, les villes seront différentes de celles d’aujourd’hui. C’est une nécessité, mais il faut y réfléchir maintenant. © Docside Production, Arte, Science & Télévision… pour en faire une véritable ville sensibleCréer du lien entre la ville et ses habitants, en faire un lieu d'épanouissement intellectuel et de proximité avec la nature, c'est l'enjeu d'une ville plus sensible. Ce modèle urbain totalement nouveau offrira aux citadins de demain la possibilité de jouir de quantités de biens et de services, au bon endroit et au bon nourrir les citadins de demain ?Aujourd'hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c'est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. À l'avenir, c'est l'ensemble du système qu'il faudra revoir notamment en prévoyant des espaces de production en ville, mais aussi en évitant le gaspillage l’énergie pour les villes du futurLa question énergétique se place au cœur des questions posées par les villes de demain. Dans un contexte de réchauffement climatique de plus en plus pesant, les urbanistes devront aux citadins de penser les villes de demain en y incluant une réflexion sur la production d’énergie se déplaceront les citadins de demain ?Les transports représentent un autre enjeu majeur de la ville de demain. Une question de préservation de l'environnement, une question de santé mais aussi une question de bien vivre en cette vidéo, Nissan et le cabinet d’architecture Foster Partners exposent leur vision de la station-service du futur » qui n’a plus rien à voir avec ce que nous connaissons aujourd’hui. © Nissan Europe, YouTubePlan de déplacement urbain en quoi consiste-t-il ?COP21 les transports non polluants sont-ils la clé d’un futur écologique ?La voiture autonome de Google comprend les gestes des cyclistesNavya, le premier véhicule autonome et électrique disponible à la venteUne appli pour trouver une place de parking libreLondres va tester des passages piétons intelligents »Intéressé par ce que vous venez de lire ?
La mobilité émerge en France. L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux Ifsttar s'intéresse à la route intelligente depuis quelques années et a lancé le projet "R5G" pour développer la route communicante de demain. Mais quels matériaux utilise-t-on pour rendre ces routes intelligentes ? Les innovations sont importantes. Demain, la route sera sûrement composée de matériaux innovants lui permettant de s’auto-réparer et d’être autonome en énergie. La chaussée sera chauffante ou refroidissante en fonction des conditions météorologiques. Elle fera également la part belle aux matériaux bio-sourcés pour remplacer les matériaux d’origine pétrolière. Vers une route de l’auto-diagnotic Bientôt, la route pourra auto-diagnostiquer une déformation de la chaussée ou envoyer des informations sur le trafic. Pour ce faire, elle renfermera des capteurs de déformation interconnectés, des fibres optiques ou des nanomatériaux. Incorporée au niveau de la bande de roulement, la fibre optique peut mesurer les déformations. Les changements de fréquence de la lumière à l’intérieur de la fibre témoignent en effet de déformations précoces et permettent d’agir pour éviter des dégradations plus importantes. L’auto-diagnostic pourrait aussi se faire grâce à des nanocomposites présentant des propriétés piézoélectriques. L’idée est alors de déposer une couche d’un nanocomposite à base d’argile, de graphite et de nanotubes de carbone dans la couche de roulement. Ainsi, dès qu’une pression s’excerce sur la chaussée, le nanocomposite génère un courant électrique entre deux électrodes en aluminium. Une fois les signaux traités, cela permet d’avoir une image de l’état de la route ou du trafic. La route sera-t-elle solaire ? Demain, les routes seront peut-être transparentes ou semi-transparentes, enfermant des capteurs photovoltaïques sous la surface de chaussée. Le projet Solar roadways aux Etats-Unis et Solar road aux Pays-Bas sont les plus avancés. Les Pays-Bas viennent d’ailleurs d’inaugurer une piste cyclable solaire renfermant des panneaux photovoltaïques et une surface de chaussée en verre. L’Iffstar travaille également sur ce sujet depuis 2012. On travaille sur des revêtements en verre pilé qui ressemblent à du béton bitumineux classique, avec un aspect semi-transparent. Le liant entre le verre pilé est soit végétal soit une résine classique », confie Nicolas Hautière, Directeur de projet R5G à l’Ifsttar. L’électricité produite pourra être injectée dans le réseau électrique public, alimenter les éclairages de la route ou recharger les batteries des véhicules électriques en roulant. La chaussée chauffante ou refroidissante Pour refroidir une route en été ou la dégivrer en hiver, l’Iffstar envisage de faire circuler sous la chaussée un fluide caloporteur. On vient transformer la route en pompe à chaleur », présente Nicolas Hautière. On vient faire un échangeur de chaleur entre la couche de chaussée et le sous-sol en été, le fluide chauffe au contact du soleil et transporte la chaleur au sous-sol. L’hiver, c’est l’inverse, on fait monter la chaleur pour réchauffer la chaussée », résume Nicolas mène actuellement un test sur ce procédé à Aigleton, sur le site de l’Ecole d’Application aux métiers des Travaux Publics EATP. Pour une meilleure adaptation au changement climatique, les chercheurs revisitent également le concept de chaussée-réservoir » ou chaussée-poreuse », technologie datant des années 1980. Ces chaussées permettent de stocker les eaux pluviales dans le corps de chaussée. Cela permet de réguler l’écoulement des eaux, afin de ne pas saturer le réseau d’eaux pluviales et éviter ainsi les risques d’inondations en cas de fortes pluies. Des matériaux de plus en plus bio-sourcés Rappelons-le, le béton est un mélange de granulés gravillons, sables… et d’un liant permettant de les agglomérer. Ce liant est souvent du bitume, un mélange très visqueux d’hydrocarbures. Le matériau de la route du future se doit donc d’être plus écologique. L’Ifsttar travaille sur des matériaux comprenant des liants bio-sourcés, notamment à base de micro-algues, pour préparer l’ère post-pétrole. Si la filière micro-algues se met en place pour produire des biocarburants, nous pourrons utiliser les déchets de production pour faire des liants pour les routes », assure Nicolas Hautière. Cela permettra de remplacer les liants bitumineux issus du bas de la chaîne de raffinage du pétrole, par un liant naturel d’origine micro-algale », précise-t-il. Cet enjeu a été exploré dans le cadre du projet Algoroute. C’est pour quand et à quel prix ? Les technologies vont se déployer petit à petit », prévoit Nicolas Hautière. La rapidité de diffusion des innovations dépendra des industriels, des financements, des politiques et de l’acceptabilité de la société. »Si l’on veut passer à grande échelle sur des démonstrateurs sur des routes circulées, l’obstacle n’est plus le financement, mais le politique », défend-il. Ces démonstrateurs devront intégrer plusieurs sous-ensembles de ces innovations. Il faudra évaluer la synergie entre les solutions techniques, mais également identifier les éventuels problèmes de mises en œuvre simultanées. Les premiers transferts industriels à grande échelle sont prévus d’ici 2020. Quels en seront les coûts et comment les travaux seront-ils financés? C’est la grande inconnue pour le moment. Malheureusement, la mise au ban de l’écotaxe n’est pas actuellement une bonne nouvelle pour le financement de ces infrastructures. Il faudra donc rapidement concevoir de nouveaux outils de politiques publiques pour financer le déploiement des différentes combinaisons innovantes de la R5G à l’ensemble du territoire. Une chose est néanmoins sûre Si l’on arrive à faire des choses plus intégrées, préfabriquées et diffusées à grandes échelles, cela coûtera moins cher que d’avoir des technologies indépendantes les unes des autres qui se développent une à une », affirme Nicolas Hautière. Plusieurs autres questions demeurent Quelle sera la durée de vie de ces technologies par rapport à l’infrastructure? Comment traiter les données big data lorsque ces routes seront généralisées ? Faut-il privilégier le réseau autoroutier, les routes nationales ou les routes urbaines ? Comment prioriser les zones à installer ? Tout autant de défis à relever. Alors, la route de demain comprendra-t-elle une chaussée transparente, sous laquelle se trouveront des panneaux solaires, un fluide caloporteur, des capteurs et des matériaux bio-sourcés? Réponse prochainement ! La route de 5e génération permettra aussi de mieux gérer le trafic en faisant communiquer les véhicules entre eux et avec les infrastructures. Mais ceci est un autre défi que nous vous avons déjà raconté. Par Matthieu Combe
comment faire une maquette de la ville de demain