Lerapport de visite a Ă©tĂ© communiquĂ©, conformĂ©ment Ă  la loi du 30 octobre 2007, au ministĂšre de la justice auquel un dĂ©lai de huit semaines a Ă©tĂ© fixĂ© pour produire ses observations. SynthĂšse. Huit contrĂŽleurs ont effectuĂ© une visite inopinĂ©e de la maison d’arrĂȘt des hommes du centre pĂ©nitentiaire (CP) de Fresnes (Val-de Contacterla Maison d'arrĂȘt de Fresnes par tĂ©lĂ©phone pour prendre un rendez-vous. Maison d'arrĂȘt Ă  proximitĂ© 21 Maison d'arrĂȘt se situent aux alentours de Fresnes : Maison d'arrĂȘt Sainte-GeneviĂšve-des-Bois 45230 7 avenue des Peupliers 91705 STE GENEVIEVE DES BOIS CEDEX 12,94 km de Fresnes 01 69 72 30 00 Maison d'arrĂȘt Versailles 78000 Lamaison centrale de Clairvaux est une maison centrale française situĂ©e sur le territoire de la commune de Ville-sous-la-FertĂ©, dans le dĂ©partement de l'Aube et dans la rĂ©gion Grand Est.L'Ă©tablissement est Ă©tabli sur le site de l'abbaye de Clairvaux depuis 1804 [1]. L'Ă©tablissement dĂ©pend du ressort de la direction interrĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires de Strasbourg. 1 La Maison d’arrĂȘt : Maison d’arrĂȘt de Toulouse-Seysses Rue DaniĂšle Casanova B.P 85 - Seysses 31603 MURET Cedex. NumĂ©ros utiles : Standard : 0561566868 Bureau de gestion de la dĂ©tention : 0561566855 RĂ©gie : 0561566812 0561566823 0561566824 SPIP : 0561566815. Pour l’obtention d’un permis de visite, pour les personnes condamnĂ©es : LessĂ©nateurs communistes Laurence Cohen et Pascal Savoldelli ont effectuĂ© ce jeudi une visite surprise Ă  la maison d’arrĂȘt de Fresnes. Quatre heures dans la Maisond'accueil des familles et des proches de personnes dĂ©tenues Ă  la Maison d'arrĂȘt de Grenoble - Varces. N'hĂ©sitez pas Ă  entrer les bĂ©nĂ©voles sont lĂ  pour vous . Venez vous renseigner sur les demandes de permis de visite et sur le fonctionnement des parloirs, rĂ©server vos rendez-vous parloirs en utilisant les bornes libre-service prĂ©vues Ă  cet effet. C'est un lieu ouvert Ă  tous . Centre pĂ©nitentiaire de Fresnes Les centres pĂ©nitentiaires, souvent appelĂ©s “prisons” dans le langage courant, sont des Ă©tablissements permettant la dĂ©tention d’individus condamnĂ©s par la justice ou en attente d’une dĂ©cision judiciaire. Par dĂ©finition, il s’agit d’une prison qui comprend au moins 2 de ces rĂ©gimes de dĂ©tention maison d'arrĂȘt, centre de dĂ©tention et/ou maison centrale. Un centre pĂ©nitentiaire est divisĂ© en plusieurs quartiers. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on trouve souvent les mĂȘmes quartiers la maison centrale oĂč sont dĂ©tenus les condamnĂ©s avec les plus longues peines et les dĂ©tenus Ă  risque, le centre de dĂ©tention un quartier qui se concentre surtout sur la rĂ©insertion sociale et sur la future sortie des condamnĂ©s, le quartier semi-libertĂ© et celui pour les peines amĂ©nagĂ©s. Ces quatre quartiers sont destinĂ©s Ă  accueillir des individus dĂ©finitivement condamnĂ©es par la justice. Les individus en attente d’une dĂ©cision ou condamnĂ©s Ă  une peine de courte durĂ©e sont accueillis dans la maison d’arrĂȘt. En 2020, en France, les centres pĂ©nitentiaires sont au nombre de organisme permet d'effectuer diverses dĂ©marches et formalitĂ©s donc les compĂ©tences relĂšvent de la rĂ©gion organisme permet d'effectuer diverses dĂ©marches comme savoir dans quel Ă©tablissement est placĂ© un dĂ©tenu maison d'arrĂȘt, centre de semi-libertĂ© ou centre de dĂ©tention et se renseigner sur comment lui rendre Centre pĂ©nitentiaire de Fresnes fait partie des administrations et organismes judiciaire, au mĂȘme titre que Tribunal pour enfants, Tribunal de proximitĂ©, Tribunal de commerce, Tribunal judiciaire, Tribunal administratif, SPIP, Cour administrative d'appel, Cour d'appel, Conseil de prud'hommes... CoordonnĂ©es du Centre pĂ©nitentiaire de Fresnes Vous trouverez ci-dessous les coordonnĂ©es pour contacter le centre pĂ©nitentiaire pour vos dĂ©marches et questions dans le domaine Justice. CoordonnĂ©es postales allĂ©e des Thuyas94261 FRESNES CEDEX TĂ©lĂ©phone 01 49 84 38 00 Horaires d'ouverture du Centre pĂ©nitentiaire de Fresnes Les horaires d'ouverture ne sont pas encore renseignĂ©es. Les missions du Centre pĂ©nitentiaire Il est possible de contacter cet organisme pour savoir dans quel Ă©tablissement est placĂ© un dĂ©tenu maison d'arrĂȘt, centre de semi-libertĂ© ou centre de dĂ©tention et se renseigner sur comment lui rendre visite. Formulaires CERFA Les formulaires Cerfa peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour des dĂ©marches auprĂšs de certains organismes comme le centre pĂ©nitentiaire. En effet, il faut parfois remplir ces formulaires pour pouvoir obtenir un document carte grise, permis de construire, passeport, etc. ou une subvention par plusieurs formulaires sont disponibles, il suffit de cliquer sur sur le lien pour en tĂ©lĂ©charger un. Le rĂŽle de la justice en France passe par les travailleurs des centres d'enfermements, les tribunaux etc. Il est possible de contacter diffĂ©rentes structures pĂ©nitentiaires Service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation, Centre de semi-libertĂ©... afin, par exemple, de solliciter un droit de diffĂ©rents tribunaux tribunaux administratifs, de proximitĂ©, de commerce, pour enfants, judiciaire sont en charge de traitĂ© les dĂ©lit dans des domaines divers. Les tribunaux de commerce sont, par exemple, en charge des dĂ©cisions de justices liĂ©es, par exemple, Ă  la mise en redressement judicaire d'une entreprise ou de sa tribunaux de proximitĂ©, organe des tribunaux judiciaires, sont chargĂ© de rĂ©gler les litiges dont le prĂ©judice n'excĂšde pas le montant estimĂ© de 10000 euros. Infos Justice En France, c'est le MinistĂšre de la Justice, créé en 1790 pour prendre la suite de l'office de garde des sceaux 1551 qui est en charge de la gestion et de l'action des juridictions. En 2019, les effectifs de ce MinistĂšre dĂ©passe les 86 000 ETP Ă©quivalents-temps plein travaillĂ©s dont l'essentiel se concentre dans l'administration pĂ©nitiaire 41 500 ETP et la justice judiciare 33 500 ETP.Concernant le volet pĂ©nitentiaire, on compte 187 Ă©tablisements reprĂ©sentant plus de 60 000 places. Autres centres pĂ©nitentiaires de la rĂ©gion Il y a 5 autres centres pĂ©nitentiaires dans la rĂ©gion Ile-de-France. Rapport de visite Maison d`arrĂȘt de Nice Rapport de visite Maison d’arrĂȘt de Nice Alpes-maritimes 12-14 novembre 2008 Visite effectuĂ©e par Jean-Marie DELARUE, chef de mission JosĂ© RAZAFINDRANALY Yves TIGOULET Maddgi VACCARO 1 En application de la loi du 30 octobre 2007 instituant le ContrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ©, quatre contrĂŽleurs ont effectuĂ© une visite Ă  la maison d’arrĂȘt de Nice Alpesmaritimes du 12 au 14 novembre 2008. Le directeur, chef d’établissement, avait Ă©tĂ© avisĂ© par tĂ©lĂ©phone, puis par correspondance en date du 5 novembre 2008. 1 – Les conditions de la visite Les quatre contrĂŽleurs sont arrivĂ©s dans l’établissement le mercredi Ă  11 heures 30. Ils en sont repartis le vendredi 14 pour une part Ă  16 heures et pour l’autre Ă  19 heures 30. L’ensemble des documents sollicitĂ©s dans le courrier du 5 novembre a Ă©tĂ© mis Ă  disposition de la mission dĂšs avant la visite ou pendant celle-ci. Des documents supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© demandĂ©s et obtenus durant le sĂ©jour dans l’établissement, Ă  une exception prĂšs relative aux derniers rapports Ă©tablis suite Ă  l’usage des moyens de contrainte. En rĂ©ponse au rapport de constat, le Directeur indique que le rapport Ă©tabli suite Ă  l’usage des moyens de contrainte n’existant pas, il n’a pu ĂȘtre fourni ». Il est Ă  noter que le rĂšglement intĂ©rieur, dont la derniĂšre version date du 2 novembre 2006, n’est pas Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions notamment l’accĂšs au tĂ©lĂ©phone pour les condamnĂ©s, la crĂ©ation d’un nouveau tour au parloir le mercredi et suppression d’un tour le jeudi, l’allongement de la durĂ©e du parloir de 30 Ă  45 minutes, la correspondance sous pli fermĂ© Ă  destination du ContrĂŽleur GĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© Les contrĂŽleurs ont pu s’entretenir, comme ils le souhaitaient et en toute confidentialitĂ©, tant avec des personnes placĂ©es sous main de justice dans l’établissement qu’avec des personnels affectĂ©s. Une surveillante qui devait ĂȘtre entendue a toutefois, l’heure venue, quittĂ© son service sans ĂȘtre auditionnĂ©e. Des personnes extĂ©rieures Ă  l’établissement ont Ă©tĂ© entendues dans les mĂȘmes conditions - la vice-prĂ©sidente du tribunal de grande instance, chargĂ©e des fonctions de juge de l’application des peines ; - un des reprĂ©sentants de la CIMADE dans l’établissement ; - l’aumĂŽnier catholique ; - l’aumĂŽnier musulman ; - les bĂ©nĂ©voles de l’association chargĂ©e de l’accueil des familles ; - quelques membres de familles en attente de parloirs. Un rendez-vous pris avec un visiteur des prisons n’a pu avoir lieu. Les quatre appels tĂ©lĂ©phoniques au substitut du procureur de la RĂ©publique chargĂ© de l’exĂ©cution des peines n’ont pas abouti. Une rĂ©union initiale s’est tenue avec le directeur de l’établissement, ses principaux chefs de service et la directrice dĂ©partementale du SPIP. Elle a donnĂ© lieu Ă  une brĂšve prĂ©sentation de la mission et de la visite d’une part et Ă  une prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l’établissement d’autre part. 2 Les contrĂŽleurs ont pu se rendre oĂč ils le souhaitaient sans aucune restriction. A l’issue de la visite, ils ont fait part au directeur, chef d’établissement, de leurs principaux constats. 2 – PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l’établissement La maison d’arrĂȘt de Nice a Ă©tĂ© construite dans la seconde moitiĂ© du XIXĂšme siĂšcle et se trouve aujourd’hui en plein centre ville accĂšs aisĂ© par autobus ou tramway. L’enceinte s’inscrit dans une forme approximative de trapĂšze, dont l’axe Nord-Sud et la base Est-Ouest sont de mĂȘme dimension environ 180 m mais le sommet rĂ©duit Ă  140 m environ. L’accĂšs se fait au Sud, par la rue de la Gendarmerie, par un portail mĂ©tallique accessible aux vĂ©hicules, oĂč une porte a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e pour les piĂ©tons. Le plan est caractĂ©ristique de la pĂ©riode de construction. Au sud, les bĂątiments administratifs Ă  gauche Ă  partir de l’entrĂ©e, les services pĂ©nitentiaires ; Ă  droite, le greffe et le SPIP suivis aprĂšs une courette des bĂątiments logistiques cuisines, magasins, locaux de fouille, parloirs. De lĂ , accessibles par un corridor, s’ouvrent les bĂątiments de la dĂ©tention proprement dite, conçus en Ă©toile autour d’un axe oĂč se trouve le poste central, qui a ainsi la vue sur les coursives de tous les bĂątiments. Ceux-ci sont au nombre de quatre A, B, C, D rayonnant autour de l’axe et constituent sauf pour les consultations de soins le quartier hommes », comptant au total 276 places. Les bĂątiments A et B, les plus allongĂ©s, comportent trois niveaux rĂ©servĂ©s Ă  la dĂ©tention de droit commun. L’application des rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes a conduit Ă  la sĂ©paration des condamnĂ©s bĂątiment A et des prĂ©venus bĂątiment B. Chaque Ă©tage comprend une salle de douches huit postes, deux cellules pour des auxiliaires et une ou deux cellules non-fumeurs. Chaque coursive compte aujourd’hui de 70 Ă  80 dĂ©tenus dans le bĂątiment A, de 50 Ă  60 dans le bĂątiment B. Le bĂątiment C comprend au rez-de-chaussĂ©e le quartier disciplinaire 9 places et les cellules isolement 2 places, l’UCSA au premier Ă©tage et les consultations du SMPR au second. Au bĂątiment D, sont disposĂ©s le quartier arrivants » au rez-de-chaussĂ©e, un quartier d’observation des arrivants au premier Ă©tage et l’unitĂ© dite d’hospitalisation de jour du SMPR au second. Le Directeur fait valoir, lors de la rĂ©union prĂ©alable Ă  la visite de l’établissement ainsi que dans ses observations formulĂ©es suite au rapport de constat, que le premier Ă©tage du bĂątiment D est destinĂ© Ă  l’observation de certains dĂ©tenus arrivants avant leur affectation par la commission pluridisciplinaire unique. NĂ©anmoins, cette phase d’observation n’ayant pas de durĂ©e prĂ©dĂ©terminĂ©e, certains dĂ©tenus effectuent la totalitĂ© ou une grande partie de leur peine Ă  cet Ă©tage. Chaque bĂątiment est prolongĂ© par des cours de promenade au rez-de-chaussĂ©e, de superficie et de configuration diverses selon les besoins. 3 Entre ces bĂątiments initiaux et dans l’enceinte ont Ă©tĂ© installĂ©s depuis lors, avec des contraintes variĂ©es, le bĂątiment qui sert, sur deux niveaux, de quartier femmes » et compte 39 places1 avec une double cellule pour mĂšre et enfant et une cellule disciplinaire ; le bĂątiment du quartier de semi-libertĂ© ; les ateliers hommes d’une part et femmes d’autre part. Un terrain de sport est amĂ©nagĂ© au Nord, entre les branches du V » que forment les bĂątiments A et B. Au 14 novembre 2008, les effectifs sous Ă©crou sont de 515 dĂ©tenus, dont 479 hommes et 36 femmes. Mais 26 dĂ©tenus sont placĂ©s sous surveillance Ă©lectronique et 34 sont placĂ©s sous rĂ©gime de semi-libertĂ© ; 3 sont hospitalisĂ©s et divers motifs de sorties concernent 3 dĂ©tenus. 429 personnes sont donc effectivement dĂ©tenues selon un rĂ©gime de droit commun pour 315 places les 363 places moins les 48 places du QSL soit un taux d’occupation de 136 %. Le bĂątiment A est le plus surpeuplĂ©. L’effectif thĂ©orique du personnel de surveillance est d’un chef de dĂ©tention, de cinq chefs de service pĂ©nitentiaire, de dix-neuf premiers surveillants et de cent soixante-et-un surveillants. A la date de la visite, manquaient Ă  cet effectif un premier surveillant un devant arriver en janvier 2009 et neuf surveillants. Les surveillants, dont une vingtaine de stagiaires, se rĂ©partissent en cent cinquante hommes et onze femmes, avec un lĂ©ger dĂ©ficit Ă  prĂ©voir aprĂšs les rĂ©unions de la CAP, selon la direction. Sept conseillers d’insertion et de probation travaillent Ă  des titres divers Ă  la maison d’arrĂȘt, dont un chef de service. Ils comptent parmi eux deux stagiaires ; deux autres conseillers sont affectĂ©s depuis moins de quatre ans. Enfin sont affectĂ©s Ă  l’établissement un technicien et un agent technique. Le Directeur prĂ©cise qu’un second agent de catĂ©gorie C devrait venir en renfort Ă  compter du mois de fĂ©vrier 2009. On doit relever d’emblĂ©e que, compte tenu des origines gĂ©ographiques des agents2 et du coĂ»t de la vie Ă©levĂ© de l’agglomĂ©ration on a citĂ© le chiffre de 800 euros mensuels pour le loyer d’un logement TÂČ, le personnel est dans l’ensemble jeune et relativement peu stable. Le rapport d’activitĂ© de l’établissement pour 2007 note ainsi que 23% des surveillants ont moins de 30 ans, que le taux d’agents ayant moins de cinq ans d’anciennetĂ© est de 38% et que le greffe a comptĂ© trois chefs de service en moins de trois ans. 3 – Constats Accueil L’arrivĂ©e 1 Par consĂ©quent, le nombre total de places est de 363 276 + 39 + 48. 2 Les origines des agents Ă©tablies au 1er janvier 2007 montrent que 23% d’entre eux sont originaires de deux rĂ©gions Nord-Pas-de-Calais et Midi-PyrĂ©nĂ©es. 4 Les dĂ©tenus arrivants sont d’abord astreints aux formalitĂ©s d’enregistrement du greffe. Ils y font connaĂźtre leur Ă©tat civil, aussitĂŽt portĂ© sur le logiciel de gestion informatisĂ©e des dĂ©tenus ainsi que le nom et l’adresse d’une personne Ă  contacter. Les objets de valeur leur sont enlevĂ©s, Ă  l’exception d’éventuels objets Ă  symbolique religieuse3 et des montres de peu de valeur. Les arrivants sont ensuite soumis Ă  la fouille Ă  corps, dans les locaux attenants au magasin, dans une cabine isolĂ©e des regards. DĂšs la fin des opĂ©rations d'Ă©crou et de fouille, la personne arrivante de sexe masculin est dotĂ©e de son paquetage et conduite au quartier arrivant oĂč elle est placĂ©e seule en cellule. C'est souvent le service de nuit qui assure l'accueil, les arrivĂ©es ayant lieu essentiellement en soirĂ©e au cours de la semaine du 6 au 12 novembre, il y a eu 15 dĂ©tenus Ă©crouĂ©s. Le paquetage comprend tout le nĂ©cessaire de couchage, Ă  savoir le matelas enveloppĂ© d'une housse propre, une paire de draps, une taie d'oreiller, une serviette trop petite aux dires des dĂ©tenus de 100x60 et une couverture. Il comprend en outre une trousse d'hygiĂšne, un repas froid, les couverts bol, assiettes et autres.... et la pochette comprenant le livret d’information aux arrivants, du papier Ă  lettres, deux enveloppes, deux timbres envoi Ă©conomique », un bon de cantine, un stylo ainsi qu'un formulaire permettant de contacter le point d'accĂšs au droit. Les dĂ©tenus indigents se voient en outre remettre un jean, un jogging et une paire de basket. Il n’y a pas de sous-vĂȘtements fournis. InterrogĂ©e Ă  l’issue de la visite, la direction a indiquĂ© que cette absence Ă©tait due au coĂ»t d’un tel achat. Toutefois, aprĂšs transmission du rapport de constat, la direction a fait savoir que des paires de chaussettes et sous-vĂȘtements sont distribuĂ©s aux hommes et aux femmes4. L’arrivant est ensuite affectĂ© ou bien, en principe, au rez-de-chaussĂ©e du bĂątiment D ou au premier Ă©tage. Les cellules sont en principe individuelles. Toutefois, lorsqu’un risque d’autoagressivitĂ© est perçu5 ou en cas d’encombrement, l’affectation se fait dans une cellule avec un autre dĂ©tenu arrivĂ© depuis un peu plus de temps. Les arrivants sont reçus en entretien dĂšs le lendemain de leur arrivĂ©e par les reprĂ©sentants des diffĂ©rents services direction, encadrement, SPIP, UCSA, SMPR. 3 A noter que lors de l’arrivĂ©e Ă  laquelle les contrĂŽleurs ont assistĂ© aprĂšs une audience de comparution immĂ©diate, l’un des condamnĂ©s a fait valoir que le pendentif qu’il portait avait une signification bouddhiste. L’objet a Ă©tĂ© placĂ© avec les autres objets de valeur, avec un engagement de l’officier prĂ©sent d’examiner ultĂ©rieurement si la demande de conservation par le dĂ©tenu Ă©tait ou non fondĂ©e. 4 La direction indique qu’en 2008, 573 survĂȘtements, 485 tee-shirts, 806 paires de chaussettes et 665 slips ont Ă©tĂ© distribuĂ©s aux dĂ©tenus et 82 culottes et 20 soutiens gorge aux dĂ©tenues. 5 Lors de la visite, le prĂ©sident de la formation de jugement avait signalĂ© Ă  l’établissement la circonstance que le procĂšs d’un jeune dĂ©linquant avait Ă©tĂ© mal vĂ©cu » et la condamnation mal prise ». Il a Ă©tĂ© affectĂ© dans une seule cellule avec un autre jeune qui le connaissait dĂ©jĂ . 5 La personne arrivante de sexe fĂ©minin est soumise Ă  une procĂ©dure distincte elle est directement conduite aprĂšs l'Ă©crou et la fouille au quartier des femmes. Il n'existe pas de zone rĂ©servĂ©e aux arrivantes, hormis une cellule situĂ©e au rez-de-chaussĂ©e dĂ©volue Ă  la semi-libertĂ© qui, lorsqu’elle est inoccupĂ©e, est utilisĂ©e pour les arrivantes. L'affectation se fait donc en prioritĂ© dans cette cellule sauf lorsque, de la mĂȘme maniĂšre, est perçu un risque pour la personne. Dans ce cas l’arrivante est placĂ©e dans une cellule oĂč sont dĂ©jĂ  affectĂ©es d’autres dĂ©tenues. Documents remis aux arrivants Le livret d’information aux arrivants est un livret brochĂ© de 12 pages au format A4 en version française dont la conception remonte Ă  novembre 2004. Il comporte 17 rubriques Les amĂ©nagements de peine – Le greffe – La Fouille – La comptabilitĂ© – Le courrier – Le coiffeur – Le sport - La religion – Les parloirs – L’avocat – Le SPIP – Le travail pĂ©nal - L’UCSA – Le SMPR – La bibliothĂšque – Divers Les visiteurs de prison – Le service d’accompagnement Ă  la parentalitĂ©. Il est complĂ©tĂ© de 5 documents sĂ©parĂ©s 1 – Une note d’information en date du 9 fĂ©vrier 2005 sur le droit d’accĂšs et de rectification dont disposent les dĂ©tenus sur les donnĂ©es nominatives qui les concernent et destinĂ©es Ă  la confection d’un badge d’identitĂ© avec reconnaissance biomĂ©trique. 2 – Une note d’information en date du 7 dĂ©cembre 2006 sur l’assistance des dĂ©tenus dans l’élaboration d’une demande d’aide juridictionnelle ». 3 – Un formulaire de commande de cantine concernant la papeterie 4 – Un formulaire de commande de cantine concernant le tabac. 5 - Une notice d’information sur le Point d’AccĂšs au Droit et les formalitĂ©s Ă  remplir pour avoir un rendez vous avec un avocat du barreau de Nice sur tout sujet autre que l’affaire pĂ©nale en cours ou sur une affaire disciplinaire. La gestion de la dĂ©tention La zone de dĂ©tention Il n'y a pas de quartier rĂ©servĂ© aux mineurs masculins. Les mineures sont incarcĂ©rĂ©es au quartier des femmes. Ce quartier comporte aussi une cellule mĂšre-enfant. L'ensemble comprenant 260 cellules, dont 197 ont une surface approximative de 10m2, 36 de 11 Ă  13 m2, 11 de 14 m2, et 16 une superficie supĂ©rieure Ă  20m2, pour une capacitĂ© thĂ©orique de 363 places, rĂ©parties comme suit 6 - dĂ©tention normale hommes 266 places dĂ©tention femmes 44 places dont une disciplinaire quartier disciplinaire hommes 9 places. isolement hommes 2 places hĂŽpital de jour 8 places semi-libertĂ© 46 places6 Aucune cellule n’est adaptĂ©e aux handicapĂ©s physiques. Ces derniers sont adressĂ©s Ă  la maison d’arrĂȘt de Grasse. Le 14 novembre, les 515 prĂ©sents Ă©taient rĂ©partis comme suit 479 hommes dont 321 condamnĂ©s soit 67 % et 36 femmes dont 16 condamnĂ©es 44%. MalgrĂ© le sureffectif mentionnĂ© dans la prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale, il n'a pas Ă©tĂ© constatĂ© la prĂ©sence de matelas disposĂ© au sol. Dans le passĂ©, d’ailleurs, le taux de suroccupation a Ă©tĂ© beaucoup plus Ă©levĂ© selon un membre du personnel, 1100 personnes Ă©taient emprisonnĂ©es au dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt dix. Toutefois, aujourd’hui, la grande majoritĂ© des cellules prĂ©vues pour une personne 10 m2 comportent trois couchettes et donc trois dĂ©tenus. Cette population se compose aussi de 177 Ă©trangers, soit 33 % du total reprĂ©sentant 39 nationalitĂ©s en majoritĂ© originaires du Maghreb et de l'Europe de l'Est. La zone de dĂ©tention est Ă  l'image du reste de l'Ă©tablissement qui date, on l’a indiquĂ©, de la fin du XIXĂšme siĂšcle, et de ce fait, malgrĂ© des travaux de remise en Ă©tat, les conditions de dĂ©tention se sont dĂ©gradĂ©es au fil du temps. La surpopulation permanente que connaĂźt cette maison d'arrĂȘt ne fait qu'accroĂźtre les difficultĂ©s, notamment en raison de la dĂ©gradation et du vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© des Ă©quipements et installations. De surcroĂźt, l'incertitude qui rĂšgne sur le devenir de la structure ne facilite pas les investissements en effet, un projet de reconstruction de l’établissement dans la plaine du Var a longtemps Ă©tĂ© mis Ă  l’étude. Selon les responsables de l’établissement, ce projet est aujourd’hui abandonnĂ©. Mais il ne fait aucun doute que ce projet alternatif a trop longtemps dispensĂ© l’administration de rĂ©aliser les travaux nĂ©cessaires. A cet Ă©gard, on doit relever le trĂšs mauvais Ă©tat du rĂ©seau des eaux usĂ©es ainsi que du rĂ©seau Ă©lectrique qui ne rĂ©pondent plus aux besoins de la collectivitĂ©, entraĂźnant de ce fait des risques pour les usagers. Ces risques ne sont nullement imaginaires lors de sa derniĂšre visite, la commission de sĂ©curitĂ© a Ă©mis un avis dĂ©favorable Ă  la poursuite de l'activitĂ© de l’établissement. Des travaux ont cependant Ă©tĂ© faits dans les installations sanitaires, puisque la visite a permis de vĂ©rifier que les installations de douches sont en bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral et suffisantes bien que collectives, et que le cloisonnement des sanitaires est effectif dans les cellules. De mĂȘme quelques travaux urgents ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur les rĂ©seaux Ă©lectriques et les Ă©vacuations. 6 Selon les documents produits par la direction de l’établissement, le nombre de place de semi-libertĂ© varie 48 places selon le rapport d’activitĂ© 2007, 46 places selon le document remis aux contrĂŽleurs avant la visite de l’établissement. 7 Les contrĂŽleurs ont tout de mĂȘme constatĂ© que beaucoup de vitrages manquaient aux fenĂȘtres. Ces manques seraient dus Ă  l'action des dĂ©tenus au cours de l'Ă©tĂ© qui en raison de la chaleur, les ont cassĂ©s pour donner plus d'aĂ©ration dans la cellule. L'hiver s'annonçant, l'administration doit se prĂ©occuper de remĂ©dier Ă  cet Ă©tat de choses, d'autant que le chauffage est mis en fonctionnement alors que de nombreux locaux ne sont donc pas entiĂšrement clos. La visite des cellules a permis de s'assurer que celles-ci, bien que sommairement Ă©quipĂ©es pour recevoir plusieurs personnes, ne sont pas en mauvais Ă©tat gĂ©nĂ©ral, si ce n'est qu'elles mĂ©riteraient d'ĂȘtre repeintes ou rĂ©habilitĂ©es. On note toutefois l'absence frĂ©quente du miroir et de la tablette au-dessus du lavabo. Faute de place, il n’existe toujours qu’un placard et deux tabourets pour trois dĂ©tenus le troisiĂšme doit donc rester le plus souvent couchĂ© sur un des lits superposĂ©s dont l’espace est, en particulier pour le lit intermĂ©diaire, singuliĂšrement rĂ©duit en hauteur. Les entretiens ont permis de relever l’importance des fuites de canalisations, notamment pour les toilettes. Les portes des cellules comportent naturellement la serrure et l’Ɠilleton en bon Ă©tat. Elles ont aussi un lourd verrou en haut et en bas un dĂ©tenu indique combien ces verrous-lĂ , inutiles en soi, contribuent Ă  miner son moral. Toutefois, la direction rappelle d’une part, que les verrous ont leur utilitĂ© lorsque la serrure est en rĂ©paration, d’autre part, que le verrouillage est systĂ©matique la nuit. Les rĂšgles d'affectation au sein d'un bĂątiment DĂšs la fin des opĂ©rations d'Ă©crou et de fouille, la personne arrivante de sexe masculin est dotĂ©e de son paquetage et conduite au quartier arrivant bĂątiment D, rez-de-chaussĂ©e oĂč elle est placĂ©e seule en cellule, dans les conditions prĂ©cĂ©demment dĂ©crites. Comme indiquĂ© ; il n'y a pas de commission formelle d'affectation pour les sortants du quartier arrivant. Au cours de la rĂ©union de rapport quotidien tenue par la directrice de dĂ©tention, ceux qui sont connus pour avoir Ă©tĂ© dĂ©jĂ  incarcĂ©rĂ©s dans cet Ă©tablissement et qui ne posent pas de soucis sont affectĂ©s directement au cours de ce rapport. Pour ceux pour lesquels existent des interrogations quant Ă  leur personnalitĂ© ou autre, la dĂ©cision est prise Ă  l'issue de la commission de prĂ©vention du suicide qui rĂ©unit les mercredis aprĂšs midi tous les intervenants concernĂ©s avec les services mĂ©dico-sociaux. Sont aussi Ă©voquĂ©s au cours de cette commission les cas des dĂ©tenus en hospitalisation de jour et leur rĂ©affectation. Cette procĂ©dure a Ă©tĂ© mise en place au cours du mois de septembre 2008. Selon que la personne est en exĂ©cution de peine ou en dĂ©tention provisoire, elle sera affectĂ©e ensuite au bĂątiment des condamnĂ©s ou Ă  celui des prĂ©venus. Cette sĂ©paration est effective depuis septembre 2007. Au quartier des femmes, cette diffĂ©renciation se marque dans la rĂ©partition des cellules. La gestion des dĂ©tenus dans chaque bĂątiment de dĂ©tention est de la responsabilitĂ© de l'officier chef du bĂątiment assistĂ© d'un premier surveillant. C'est lui qui, au vu des requĂȘtes des 8 dĂ©tenus, procĂšde aux auditions et changements de cellules s'il y a lieu. Ces changements sont validĂ©s dĂšs le lendemain par le chef d'Ă©tablissement. A cet Ă©gard, il faut noter la mise en place depuis peu d'une traçabilitĂ© totale du parcours en dĂ©tention, puisque dĂ©sormais tous les Ă©crits adressĂ©s Ă  la direction ou Ă  l'encadrement et toutes les requĂȘtes avec les rĂ©ponses apportĂ©es, sont archivĂ©s dans un classeur spĂ©cifique situĂ© au secrĂ©tariat de la dĂ©tention. Compte tenu de l'Ă©tat d'encombrement et de la promiscuitĂ© des personnes, les demandes sont relativement nombreuses malgrĂ© le peu de possibilitĂ©s de changement. C'est ainsi que le 2Ăšme Ă©tage du bĂątiment A, le plus chargĂ© avec 77 prĂ©sents, constitue, aux dires des responsables, un deuxiĂšme lieu d'observation aprĂšs le quartier arrivants » avant que les dĂ©tenus puissent accĂ©der au 1er Ă©tage ou au rez-de-chaussĂ©e, moins encombrĂ©s et rĂ©servĂ©s aux travailleurs. Cette situation est source de difficultĂ©s avec des dĂ©tenus jeunes qui peuplent en majoritĂ© ce second Ă©tage, et qui pour la plupart ne bĂ©nĂ©ficient d'aucune activitĂ© autre que la promenade quotidienne de 2h30. Cette situation est Ă  mettre en rapport avec la faible quantitĂ© de travail et d’autres activitĂ©s, sur laquelle on reviendra ci-aprĂšs elle se traduit par des listes d’attente et beaucoup indiquent qu’ils finissent par abandonner des demandes qui restent insatisfaites. Ce contexte entraĂźne des tensions entre dĂ©tenus et les cas de violence, racket et asservissement ne sont pas rares. C'est ainsi que les contrĂŽleurs ont rencontrĂ© en cellule des dĂ©tenus qui ne sortent plus dans la cour de promenade, Ă  la suite de tentatives de racket, notamment pour l'accĂšs au tĂ©lĂ©phone. Les effets vestimentaires sont aussi l'objet de convoitises assidues. Les entretiens menĂ©s avec diffĂ©rents interlocuteurs font Ă©galement ressortir une grande facilitĂ© de la part du SMPR Ă  octroyer des calmants et autres substances aptes Ă  assurer la tranquillitĂ© des individus. Le temps de la visite n'a pas permis d’effectuer de constats aussi prĂ©cis de la situation au sein du bĂątiment B, oĂč sont incarcĂ©rĂ©s les prĂ©venus. Toutefois, les entretiens que nous avons pu avoir n'ont pas fait ressortir de difficultĂ©s particuliĂšres dans ce bĂątiment, les prĂ©venus Ă©tant rĂ©partis de fait selon la nature du dĂ©lit alors qu’il est indiquĂ© par ailleurs qu’il n’existe aucun quartier » vouĂ© Ă  l’hĂ©bergement des dĂ©linquants sexuels et par affinitĂ©, ce qui amĂ©liore le climat entre dĂ©tenus dans les cellules. L'isolement Il n'existe pas de quartier d'isolement indĂ©pendant. Seules deux cellules situĂ©es Ă  l’entrĂ©e de la zone disciplinaire permettent de remplir cet office, mais elles ne sont, a-t-on dit aux contrĂŽleurs, que ponctuellement utilisĂ©es et seulement pour des cas particuliers liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes. 9 Les dĂ©tenus Ă  isoler sont adressĂ©s Ă  d'autres Ă©tablissements. Le quartier des femmes SituĂ© Ă  l'Ă©cart du reste de la dĂ©tention, il comprend 15 cellules dont une rĂ©servĂ©e aux mĂšres accompagnĂ©es d'un enfant. Une cellule est affectĂ©e plus spĂ©cifiquement aux jeunes majeures elles Ă©taient trois lors de notre visite. Le jour de la visite, l'effectif prĂ©sent Ă©tait de 36 personnes pour une capacitĂ© de 39 places7. Il convient de noter qu'une dĂ©tenue Ă©tait hospitalisĂ©e et venait d'accoucher la veille de la visite. La rĂ©intĂ©gration, le samedi 15 novembre, devait se faire dans la cellule mĂšre-enfant qui est constituĂ©e de deux cellules ordinaires dont la cloison sĂ©parative a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Ce local a paru, lors de la visite, correctement Ă©quipĂ© et relativement accueillant prĂ©sence de jouets de bĂ©bĂ© et d’un parc lors de la visite. Cette zone est placĂ©e sous la responsabilitĂ© d'un premier surveillant qui se retrouve seul face Ă  la collectivitĂ© fĂ©minine des surveillantes et des dĂ©tenues, mĂȘme s'il lui arrive de recevoir la visite de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Cette situation n’est pas inĂ©dite et dure depuis plusieurs annĂ©es son prĂ©dĂ©cesseur Ă©tait dans une situation identique. Mais elle peut engendrer un sentiment de relative solitude, d’autant plus que le quartier est relativement Ă  l’écart des autres zones de la dĂ©tention. C'est ce responsable qui rĂšgle les affectations et les mouvements de cellule, de mĂȘme que les incidents qui peuvent se produire avec ou entre les dĂ©tenues. Il reçoit Ă©galement les requĂȘtes des dĂ©tenues et pratique les audiences qui relĂšvent de son niveau. Les dĂ©tenues ont accĂšs Ă  diverses activitĂ©s travail, Ă©cole, activitĂ©s crĂ©atives et ludiques. Le projet de formation professionnelle voir ci-aprĂšs prĂ©voit une rĂ©habilitation intĂ©rieure du quartier elle apparaĂźt trĂšs nĂ©cessaire Ă  en juger par l’absence des gaines qui dissimulent et protĂšgent les diffĂ©rentes canalisations, et les peintures qui se dĂ©gradent dans les locaux. Par ailleurs, il existe aussi un local buanderie au rez-de-chaussĂ©e. Il est actuellement inoccupĂ© par suite de panne de la machine Ă  laver qui ne peut ĂȘtre remplacĂ©e, nous a-t-on dit, faute de financement. La direction fait valoir qu’à la suite de la visite, elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e. Enfin lors d’une de leurs visites au quartier, Ă  l’heure du repas, les contrĂŽleurs ont constatĂ© que des barquettes de plats et des produits laitiers restaient sur une table de la coursive. 7 Dans le document fourni avant la visite, la capacitĂ© thĂ©orique du quartier femmes est de 44 places dont une cellule disciplinaire. Dans ces observations, la direction fait valoir que le quartier femmes dispose d’une capacitĂ© thĂ©orique de 39 places. 10 La semi-libertĂ© SituĂ© dans l'enceinte de l'Ă©tablissement, le quartier de semi-libertĂ© constitue une entitĂ© particuliĂšre indĂ©pendante de la dĂ©tention. Il comprend 23 cellules, dont l’une est affectĂ©e aux deux auxiliaires, pour 48 places. Le jour de la visite, 34 dĂ©tenus bĂ©nĂ©ficiaient d’une mesure de semi-libertĂ©. Le bĂątiment est placĂ© sous la responsabilitĂ© de deux premiers surveillants qui participent aussi aux extractions et transferts. Lorsqu’une extraction a lieu, un seul premier surveillant est prĂ©sent dans le bĂątiment. En apparence ce bĂątiment paraĂźt en bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Toutefois, il faut noter l'existence d'odeurs remontant des canalisations d'Ă©vacuation trĂšs dĂ©gradĂ©es et la mauvaise qualitĂ© des Ă©quipements intĂ©rieurs qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  bas coĂ»t. Le jour de la visite, il n'y avait pas de semi-libre prĂ©sent. La rĂ©intĂ©gration se fait au plus tard Ă  18h45. Lors de leur arrivĂ©e, aprĂšs les opĂ©rations de contrĂŽle, les dĂ©tenus reçoivent leur repas et mangent seuls enfermĂ©s dans leur cellule. Hormis la cour de promenade, il n'y a pas de lieu collectif pour cuisiner par exemple ; l'Ă©tat des lignes Ă©lectriques ne supporte pas le branchement d'appareils tels que micro-ondes ou autres. Toutefois, l'administration fait en sorte que chaque cellule puisse bĂ©nĂ©ficier d'une plaque chauffante de faible puissance 250 w. La situation Ă  l'intĂ©rieur de l'enceinte ne facilite pas le dĂ©veloppement de la semi-libertĂ©, en particulier Ă  cause des contraintes d'horaire. C'est ainsi que les magistrats accordent ce rĂ©gime avec dispense de rĂ©intĂ©gration dans la plupart des cas, sauf pour les fins de semaine. Ce qui peut donner Ă  penser que ces conditions concurrencent la mesure de placement sous surveillance Ă©lectronique pour les sorties de prison. Il faut noter aussi qu'il n'y a pas de surveillance de nuit et qu'il n'y a pas non plus de bouton d'appel au service de nuit en cas de difficultĂ©. Il n’y a pas d’autre solution, en cas d’urgence, que de crier par la fenĂȘtre pour ĂȘtre entendu par le mirador le plus proche qui doit rĂ©percuter l’alerte au poste du rond point central. Comme le quartier est dans l’enceinte de la dĂ©tention, les personnes qui y sont affectĂ©s dĂ©posent leurs affaires dans un casier individuel placĂ© hors de la dĂ©tention, dans le sas d’entrĂ©e de l’établissement, tout prĂšs de la grande porte d’entrĂ©e. Enfin, il a Ă©tĂ© indiquĂ© aux contrĂŽleurs que le quartier n'avait jamais fait l'objet d'une visite du juge d’application des peines. L'hygiĂšne 11 Globalement l'hygiĂšne des locaux communs paraĂźt correctement assurĂ©e, qu'il s'agisse des douches que nous avons pu visiter, des salles ou bureaux pour les dĂ©tenus ou les personnels. La dĂ©ratisation et la dĂ©sinsectisation sont confiĂ©es Ă  une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e qui procĂšde Ă  des campagnes pĂ©riodiques. De l’avis de tous ceux qui ont plusieurs annĂ©es d’anciennetĂ©, la qualitĂ© des lieux a Ă©tĂ© sensiblement amĂ©liorĂ©e sur ce point on a dĂ©crit la dĂ©couverte d’un rat comme un Ă©vĂšnement devenu exceptionnel et les cafards ont trĂšs nettement diminuĂ© en nombre. Ce qui vaut Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments ne vaut pas nĂ©cessairement pour l’extĂ©rieur au cours des entretiens, il a Ă©tĂ© indiquĂ© que les rats y pullulaient la nuit. Lors de la soirĂ©e passĂ©e avec le service de nuit, il n'a pas Ă©tĂ© possible d'en apercevoir. En revanche, il a Ă©tĂ© aperçu au moins un chat
 En dĂ©tention, la propretĂ© est du ressort des dĂ©tenus classĂ©s au service gĂ©nĂ©ral. Pour cela ils reçoivent les produits nĂ©cessaires de l'administration. S'agissant de la propretĂ© en cellule, les dĂ©tenus reçoivent une dotation mensuelle de produits de nettoyage et de dĂ©sinfection produit pour sols et murs, eau de javel, dĂ©tergent...... Ils ont aussi la possibilitĂ© d'acheter en cantine hygiĂšne-entretien » un certain nombre de produits complĂ©mentaires pour l'hygiĂšne gĂ©nĂ©rale et corporelle notamment. Le bon de cantine y affĂ©rent leur est distribuĂ©. Les indigents qui n'ont pas la possibilitĂ© de cantiner reçoivent mensuellement la trousse rĂšglementaire fournie par l'administration. Il n'y a pas de machine Ă  laver Ă  la disposition des dĂ©tenus, pas plus dans le quartier hommes que dans le quartier femmes la machine Ă  laver en panne signalĂ©e plus haut ne semble pas ĂȘtre, en toute hypothĂšse, Ă  la disposition des dĂ©tenues bien qu’il y ait eu une indication officielle contraire donnĂ©e aux contrĂŽleurs8. Ceux-ci doivent laver le petit linge dans leur cellule. Il n’y a pas davantage de sĂšche-linge. Les indigents et les isolĂ©s sociaux ont la facultĂ© de pouvoir accĂ©der au vestiaire indigent pourvu par des dons. Toutefois il semblerait que ce vestiaire ne rĂ©ponde pas toujours aux besoins exprimĂ©s. Seul le quartier arrivants » dispose d’une machine Ă  laver et d’un sĂšche-linge installĂ©s dans la coursive qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s que par les indigents. Les effets personnels peuvent aussi ĂȘtre Ă©changĂ©s Ă  l'occasion d'un parloir contre du linge propre qui est remis aprĂšs vĂ©rification. Les draps sont changĂ©s tous les 15 jours. Les couvertures remises par les dĂ©tenus libĂ©rĂ©s ou transfĂ©rĂ©s sont systĂ©matiquement nettoyĂ©es avant rĂ©emploi. Pour les autres, il ne semble qu’aucune mesure particuliĂšre n’est prise. Aucune pĂ©riodicitĂ© n’est, en toute hypothĂšse, dĂ©terminĂ©e pour le nettoyage. 8 En rĂ©ponse au rapport de constat, la direction prĂ©cise que la machine Ă  laver sert uniquement aux vĂȘtements de travail des dĂ©tenues ateliers et service gĂ©nĂ©ral. 12 Les fenĂȘtres de cellules sont toutes Ă©quipĂ©es de caillebotis, ce qui limite considĂ©rablement les projections par les fenĂȘtres. NĂ©anmoins, il a Ă©tĂ© constatĂ© que les pieds de bĂątiments Ă©taient encombrĂ©s de dĂ©tritus qui, d’évidence, Ă©taient lĂ  depuis plusieurs jours. De mĂȘme, les surfaces entre les bĂątiments A et D notamment auraient supportĂ© d’ĂȘtre nettoyĂ©es des herbes folles. Il nous a Ă©tĂ© dit que les dĂ©tenus surpris Ă  dĂ©tĂ©riorer les caillebotis ou Ă  jeter quelque chose par les fenĂȘtres faisaient l'objet de poursuites disciplinaires. La restauration Depuis 2000, Ă  la suite d'une inspection sanitaire, la cuisine de l'Ă©tablissement est purement et simplement fermĂ©e et transformĂ©e en lieu de remise en tempĂ©rature, la production Ă©tant concĂ©dĂ©e Ă  une sociĂ©tĂ© de restauration qui livre en liaison froide. Ce lieu est placĂ© sous la responsabilitĂ© d'un technicien de la sociĂ©tĂ© et d'un adjoint technique de l'administration, cinq dĂ©tenus y Ă©tant employĂ©s pour les manutentions, rĂ©chauffage et nettoyage. Il est Ă©quipĂ© de chambres froides et de fours de rĂ©chauffage, ainsi que des chariots et matĂ©riels de service. Lors de la visite, l'impression ressort que cette zone situĂ©e Ă  l'Ă©cart de la dĂ©tention est laissĂ©e en dĂ©shĂ©rence. La cuisine a bien Ă©tĂ© dĂ©montĂ©e mais les lieux sont restĂ©es en l'Ă©tat demi cloisons volantes pour sĂ©parer les espaces, ventilation inopĂ©rante, carrelages trĂšs dĂ©tĂ©riorĂ©s, mĂȘme si l'on peut constater quelques reprises. Il n’y a pas de chauffage les convecteurs sont hors service et il n’y a pas d'installation Ă©lectrique autre que celle nĂ©cessaire aux Ă©quipements de froid et de chaud. Il en est de mĂȘme pour le magasin des cantines situĂ© Ă  proximitĂ© c'Ă©tait auparavant le magasin Ă  vivres, qui bĂ©nĂ©ficie de seulement trois prises de faible puissance pour brancher tous les appareils de gestion et d'impression. Les convecteurs sont eux lĂ  aussi hors service et l'installation Ă©lectrique insuffisante. LĂ  non plus les locaux ne sont pas chauffĂ©s. Le bureau du responsable est situĂ© Ă  mi hauteur du bĂątiment sur un plancher construit en caillebotis. Il est Ă©vident que ce local a davantage l'allure d'un chantier que d'un bureau administratif. Seuls çà et lĂ  quelques panneaux de sĂ©paration de produits, rĂ©cupĂ©rĂ©s sur des palettes, font office de plancher pour pouvoir y poser chaises et bureaux. S'agissant des repas, ils sont prĂ©parĂ©s et stockĂ©s dans les normes, et il n'a pas Ă©tĂ© fait Ă©tat de difficultĂ©s sanitaires. Les portions sont servies en barquettes individuelles scellĂ©es et transportĂ©es dans des conteneurs isothermes. NĂ©anmoins le temps du service est long sur les coursives et les derniers servis mangent froid ou chaud Ă  contrario des prescriptions. Les discussions avec les dĂ©tenus font ressortir une insatisfaction sur le manque de saveur et l'insuffisance des portions, dont pourtant, il a Ă©tĂ© dit aux contrĂŽleurs que le grammage a Ă©tĂ© relevĂ© par deux fois. De fait le jour de la visite Ă  la cuisine le plat principal Ă©tait composĂ© d'une darne de poisson et de riz. La quasi-totalitĂ© est revenue en fin de service. La prĂ©occupation de respecter 13 certains usages religieux est mal ressentie par ceux qui n’y sont pas astreints jamais de porc, sauf dix Ă  douze fois par an
 ». On fait Ă©tat aussi de la pauvretĂ© du repas de NoĂ«l, dont le seul signe distinctif est un petit gĂąteau en forme de sapin. Les dĂ©tenus compensent en cantinant des denrĂ©es qu'ils cuisinent eux-mĂȘmes Ă  l'aide de plaques chauffantes de faible puissance vendues Ă©galement en cantine. Dans ces conditions, il ne peut guĂšre ĂȘtre question d'Ă©quilibre diĂ©tĂ©tique. Le jour de la visite, 46 dĂ©tenus bĂ©nĂ©ficiaient d'un rĂ©gime alimentaire prescrit par l'UCSA. Les rĂ©gimes religieux sont par ailleurs pris en compte sur simple dĂ©claration ou au moment des fĂȘtes religieuses. C'est le cas en particulier pour les dĂ©tenus de religion musulmane. La cantine Aux dires des dĂ©tenus, la cantine est assez variĂ©e et rĂ©pond aux besoins gĂ©nĂ©raux d'une population hĂ©tĂ©rogĂšne. Plus de 530 produits y figuraient en 2007. Au-delĂ  de la cantine arrivant et de la cantine ordinaire, il existe aussi des cantines spĂ©cifiques pour les fĂȘtes religieuses de diffĂ©rentes confessions, pour les produits solaires, chaussures, jeux, etc... Les produits courants font l'objet de marchĂ©s auprĂšs de grossistes et sont vendus avec un bĂ©nĂ©fice de 4 % prĂ©vu par la rĂšglementation, ce qui Ă©quivaut selon l'administration aux prix pratiquĂ©s dans les grandes surfaces. Tel n'est pas l'avis des dĂ©tenus qui, se fondant peut-ĂȘtre sur les campagnes promotionnelles et les prix pratiquĂ©s par les magasins hard-discount », considĂšrent que la cantine pratique des prix prohibitifs. Enfin, dans les listes figurent des produits qui sont proposĂ©s depuis trĂšs longtemps, et certains souhaiteraient une Ă©volution dans les propositions afin d’en accroĂźtre l'attrait. L’ordre dans l’établissement Les contrĂŽles L’établissement dispose d’une unique entrĂ©e pour les piĂ©tons et les vĂ©hicules voitures et deux roues. Les personnes entrant dans l’établissement justifient de leur identitĂ© auprĂšs d’un agent qui remet un badge visiteur ou un badge nominatif pour les intervenants Ă©ducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, les personnels du SMPR et de l’UCSA
. 14 Deux portiques sont disposĂ©s au-delĂ  de la cour d’entrĂ©e l’un pour les personnels et intervenants avant l’entrĂ©e en dĂ©tention et l’autre pour les personnes se rendant aux parloirs. La sensibilitĂ© du premier semble plus grande que celui permettant l’accĂšs aux parloirs. En cas de dĂ©clenchement du portique, les agents en poste disposent d’un dĂ©tecteur manuel. les contrĂŽles avant l’entrĂ©e en dĂ©tention Les contrĂŽleurs n’ont constatĂ© aucun dysfonctionnement dans le contrĂŽle Ă  l’entrĂ©e en dĂ©tention. Les agents en poste ont fait preuve d’un grand professionnalisme avec les contrĂŽleurs. Les contrĂŽles avant l’accĂšs aux parloirs L’identitĂ© des personnes se rendant aux parloirs est contrĂŽlĂ©e une premiĂšre fois, rapidement, Ă  l’entrĂ©e de l’établissement, lors de l’appel effectuĂ© par un surveillant puis au niveau du portique, par les surveillants disposant des permis de visite accompagnĂ©s de photos d’identitĂ© homologuĂ©es du titulaire. En l’absence de fixation au sol, le portique d’entrĂ©e semble se dĂ©rĂ©gler rĂ©guliĂšrement. Une note interne affichĂ©e dans le hall d’entrĂ©e prĂ©cise que les personnes ayant une prothĂšse doivent en justifier par la production d’un certificat mĂ©dical et sont soumis au dĂ©tecteur manuel. Il est indiquĂ© aux contrĂŽleurs que ce dispositif exceptionnel est aussi appliquĂ© aux personnes porteuses d’un pacemaker et que, dans ces deux hypothĂšses, les parloirs ont lieu sans dispositif de sĂ©paration. Face aux risques de dissimulation d’objet, les personnes munies d’une cane ou de bĂ©quilles doivent les dĂ©poser Ă  proximitĂ© des casiers. Des bĂ©quilles appartenant Ă  la maison d’arrĂȘt leur sont remises. Lors de la visite, les contrĂŽleurs n’ont pu vĂ©rifier l’application de ces directives du chef d’établissement. Le contrĂŽle des dĂ©tenus en semi-libertĂ© Le contrĂŽle biomĂ©trique se fait au greffe. Des casiers sont Ă  disposition des dĂ©tenus en semi-libertĂ© afin qu’ils y dĂ©posent les objets interdits dans l’enceinte de l’établissement tĂ©lĂ©phone portable 
. Selon une note de service du 11 dĂ©cembre 2007, les dĂ©tenus en semi-libertĂ© sont soumis au passage sous le portique puis Ă  une fouille intĂ©grale. les fouilles Ă  corps Les fouilles intĂ©grales des dĂ©tenus ont notamment lieu 15 avant - aprĂšs les parloirs famille » et avocat » ; une fouille par palpation a lieu le parloir ; Ă  l’arrivĂ©e au quartier disciplinaire ; avant rĂ©intĂ©gration au quartier de semi-libertĂ© ; avant les transferts ; Ă  l’aller et au retour d’une extraction hospitaliĂšre ; de maniĂšre alĂ©atoire, au retour des promenades. Une note de service du 10 novembre 2008 rappelle aux responsables de bĂątiment la nĂ©cessitĂ© d’ordonner deux fouilles Ă  corps quotidiennement, de maniĂšre alĂ©atoire, dans leur bĂątiment. Ils les consignent dans un cahier ouvert Ă  cet effet et visĂ© par la directrice de la dĂ©tention. Les incidents et la discipline La liste des incidents survenus en 2008 a Ă©tĂ© fournie par la direction de l’établissement. Ce document fait Ă©tat de 6 non rĂ©intĂ©gration du quartier de semi-libertĂ© Ă©vasions 16 agressions sur le personnel 8 agressions en 2007 156 tentatives de suicides ou suicides de janvier Ă  octobre 111 en 2007 il nous est nĂ©anmoins prĂ©cisĂ© qu’il n’est pas toujours aisĂ© d’isoler les vĂ©ritables » tentatives de suicide des automutilations. * dont 26 tentatives de pendaison 23 en 2007 dont 13 au quartier disciplinaire * dont 2 dĂ©cĂšs par pendaison 3 en 20079 l’un des dĂ©tenus avait dĂ©jĂ  tentĂ© de se suicider par pendaison la veille. 3 incidents collectifs incitation au non retour en cellule, blocage de la serrure de la cellule 7 incendies de cellules 4 en 2007 dont 5 au quartier disciplinaire et 1 au quartier femmes. La commission de prĂ©vention du suicide La commission de prĂ©vention du suicide se rĂ©unit chaque semaine en vue de l’affectation des nouveaux arrivants et d’échanges sur les risques potentiels de certains dĂ©tenus. La rĂ©union hebdomadaire de la commission se tenait le premier jour de la visite des contrĂŽleurs. Un contrĂŽleur y a assistĂ©. Elle a regroupĂ© neuf personnes La directrice de la dĂ©tention 1, Le chef de dĂ©tention et son adjoint 2, Le chef du bĂątiment des condamnĂ©s 1, Le responsable des activitĂ©s, du travail et de la formation 1, Une conseillĂšre d’insertion et de probation du SPIP 1, 9 Le rapport d’activitĂ© fait Ă©tat de trois suicides par pendaison en cellule. Un quatriĂšme suicide est survenu par ingestion mĂ©dicamenteuse. 16 Une infirmiĂšre de l’UCSA 1, Une psychiatre et une infirmiĂšre psychiatrique du SMPR 2. D’une durĂ©e de 1h30 environ, la rĂ©union avait pour objet d’examiner 109 dossiers relevant de 4 catĂ©gories possibles. Les 3 premiĂšres catĂ©gories relevaient de l’un des critĂšres de prĂ©vention possible du risque suicidaire. 93 dossiers relevaient de ces 3 catĂ©gories. Certains d’entre eux concernaient des dĂ©tenus pouvant relever en mĂȘme temps de plusieurs catĂ©gories. La 4Ăšme catĂ©gorie concernait les 16 dĂ©tenus arrivĂ©s dans l’établissement la semaine prĂ©cĂ©dente. La ventilation entre ces 4 catĂ©gories est la suivante 1. Les dĂ©tenus mis en surveillance spĂ©ciale » - 18 dossiers au total examinĂ©s en 45 minutes. 2. Les dĂ©tenus Ă  ne pas mettre en cellule seuls » - 22 dossiers au total examinĂ©s en 15 minutes. 3. Les dĂ©tenus faisant l’objet de trouble du comportement » - 53 dossiers au total examinĂ©s en 15 minutes. 4. Les nouveaux dĂ©tenus arrivĂ©s au cours des huit derniers jours - Ils Ă©taient au nombre de 16 1 arrivĂ© le Mercredi, 2 le jeudi, 6 le vendredi, 4 le lundi, 1 le mardi, 2 le mercredi. L’examen de leur situation a durĂ© 15 minutes. L’examen de chaque cas avait donnĂ© lieu Ă  une instruction prĂ©alable dont le rĂ©sultat Ă©crit avait Ă©tĂ© portĂ© Ă  la connaissance de chaque membre de la commission, et faisant apparaĂźtre, pour chaque dĂ©tenu, les faits importants ou les indications significatives propres Ă  sa situation. Chaque cas donne ensuite lieu Ă  une discussion croisĂ©e entre les membres de la commission. Cette discussion est destinĂ©e Ă  arrĂȘter la dĂ©cision la plus appropriĂ©e et les consignes de travail qui en dĂ©coulent. LancĂ©e et conclue par la directrice de la dĂ©tention, cette discussion collective s’appuie essentiellement sur les Ă©lĂ©ments d’ordre mĂ©dical donnĂ©s par les membres du personnel mĂ©dical. Elle est complĂ©tĂ©e de maniĂšre naturelle par les personnels de surveillance et la conseillĂšre d’insertion qui apportent +de maniĂšre complĂ©mentaire leurs constatations, leurs tĂ©moignages ou leurs avis sur le cas examinĂ©. Un peu moins de la moitiĂ© des cas donne lieu Ă  un examen rapide. L’autre Ă  un examen soutenu, voire approfondi ou trĂšs approfondi pouvant varier de 2 Ă  7 minutes. Les Ă©changes entre les membres de la commission sont ouverts, libres et confiants. Il y a manifestement un esprit de partage qui est servi par une bonne qualitĂ© de mĂ©moire collective dont chacun bĂ©nĂ©ficie clairement et qui est mis au service d’une meilleure prise en charge des dĂ©tenus. 17 L’enquĂȘte et la poursuite des incidents disciplinaires Suite Ă  la rĂ©daction du compte-rendu d’incident par le surveillant victime ou tĂ©moin, la directrice de la dĂ©tention prend soit une dĂ©cision de classement sans suite simple ou avec admonestation soit demande une enquĂȘte. Cette enquĂȘte est rĂ©alisĂ©e par le premier surveillant du quartier disciplinaire. Au vu de cette enquĂȘte, la directrice de la dĂ©tention peut classer sans suite ou dĂ©cider de la comparution du dĂ©tenu devant la commission disciplinaire. La commission disciplinaire Un contrĂŽleur a assistĂ© Ă  une commission de discipline le jeudi 13 novembre Ă  14heures. Deux commissions disciplinaires ont lieu chaque semaine. Une troisiĂšme peut se rĂ©unir afin que le dĂ©lai de 48 heures pour statuer sur la sanction disciplinaire suite Ă  un placement en quartier disciplinaire en prĂ©vention soit respectĂ©. Cette commission est prĂ©sidĂ©e par la directrice de dĂ©tention les dĂ©lĂ©gations de compĂ©tence signĂ©e du directeur de l’établissement sont affichĂ©es dans la salle. Elle est en outre composĂ©e du chef de la dĂ©tention et d’une secrĂ©taire de dĂ©tention. La sĂ©curitĂ© est assurĂ©e par deux surveillants. En 2007, la commission a prononcĂ© 230 sanctions disciplinaires dont 160 placements en quartier disciplinaire et 35 relaxes. 97 d’entre elles ont Ă©tĂ© assorties d’un sursis simple. A noter aussi l’importance des dĂ©classements selon le rapport d’activitĂ©, deux ont Ă©tĂ© prononcĂ©s. Mais selon un dĂ©tenu, si on dit la moindre chose, on dĂ©classe ». Lors de la commission du 13 novembre, deux dĂ©tenus ont comparu pour des faits de violences sur un codĂ©tenu, les premiers au sein de la salle de musculation, l’autre dans la cour de promenade. Dans les deux cas, la commission a procĂ©dĂ© Ă  l’audition de la victime. Dans le premier cas, une mesure prĂ©ventive a Ă©tĂ© prise avant que la commission ne se rĂ©unisse, Ă  savoir le changement de cellule de la victime. La mise Ă  disposition du dossier et l’entretien de l’avocat avec son client avant la commission dans des box situĂ© Ă  l’entrĂ©e du quartier disciplinaire ne semblent pas poser de difficultĂ© particuliĂšre. Les faits de violences entre codĂ©tenus ou sur des surveillants sont systĂ©matiquement transmis au parquet du tribunal de grande instance de Nice. Le plus souvent, les faits font l’objet d’un classement sans suite sauf cas grave ex jugement en comparution immĂ©diate des dĂ©tenus ayant violemment frappĂ© un codĂ©tenu avec un pied de table dans les douches. La direction de l’établissement conduit des discussions avec le parquet de Nice pour que les surveillants victimes de violences ne soient pas contraints de porter plainte auprĂšs du commissariat situĂ© dans le quartier de l’Ariane. A l’issue de la commission, le SMPR et l’UCSA sont avisĂ©s des placements en quartier disciplinaire. 18 Chaque dĂ©tenu qui comparaĂźt devant la commission descend avec ses affaires. A l’issue de son placement au quartier disciplinaire, le dĂ©tenu ne rĂ©intĂšgre pas systĂ©matiquement sa cellule. La directrice de dĂ©tention indique que la commission pratique le fractionnement du placement en quartier disciplinaire pour les dĂ©tenus fragiles sur avis mĂ©dical du SMPR. Le quartier disciplinaire de dĂ©tention hommes Dans un premier temps, le rapport de constat indiquait que le quartier disciplinaire comportait deux cellules d’isolement et sept cellules disciplinaires ». La direction fait valoir que neuf cellules sont dĂ©volues au placement en quartier disciplinaire. Les cellules d’isolement Comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, ces cellules ne sont pas, selon les informations qui sont donnĂ©es, utilisĂ©es compte tenu de leur Ă©tat gĂ©nĂ©ral de vĂ©tustĂ© et de leur emplacement. De ce fait, les deux dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s prĂ©sents lors de notre visite sont affectĂ©s dans d’autres quartiers. De mĂȘme, les dĂ©tenus condamnĂ©s ou prĂ©venus des actes de dĂ©linquance sexuelle sont situĂ©s respectivement au rez-de-chaussĂ©e du bĂątiment A avec les travailleurs et au premier Ă©tage du bĂątiment B avec les dĂ©tenus Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre. Les cellules disciplinaires Le 12 novembre, 6 dĂ©tenus Ă©taient prĂ©sents au quartier disciplinaire QD, tous pour des faits de violence entre dĂ©tenus. Deux Ă©taient seuls, dans deux petites cours sĂ©parĂ©es, en promenade, un troisiĂšme rentrait de la douche. La durĂ©e moyenne du placement au quartier disciplinaire varie entre 5 et 15 jours, mĂȘme si le personnel fait Ă©tat de sa conviction que des sanctions nettement plus longues, en particulier pour des agressions de dĂ©tenus, doivent subsister. A dĂ©faut de cellules disponibles, la sanction est exĂ©cutĂ©e ultĂ©rieurement. Le premier surveillant de ce quartier indique que les cellules ne peuvent ĂȘtre occupĂ©es que par un seul dĂ©tenu. Le personnel est dĂ©diĂ© au quartier disciplinaire et Ă  l’hĂŽpital de jour. Les deux surveillants prĂ©sents indiquent avoir Ă©tĂ© volontaires pour cette affectation. Les couloirs de ce quartier ont Ă©tĂ© repeints dans une couleur vive en 2000. Un local comprend une douche, dont l’eau est chaude lors de notre visite, et un lavabo. Trois cours de promenade de taille correcte sont situĂ©es Ă  l’extrĂ©mitĂ© du quartier disciplinaire. Les cellules comprennent un lit avec matelas, une chaise et une table fixĂ©es au sol, un lavabo et un WC. Elles sont pourvues d’un interphone permettant d’alerter le surveillant. Les cellules dans lesquelles nous sommes entrĂ©es disposent d’une fenĂȘtre en hauteur et d’une lampe de faible intensitĂ©. Un extracteur de fumĂ©e est prĂ©sent dans les cellules. Le chauffage des cellules est 19 assurĂ© par le passage de deux gros tuyaux courant le long du mur. Une patĂšre dans la coursive Ă  cĂŽtĂ© de la porte permet d’accrocher le peignoir nĂ©cessaire pour la douche. La fouille Ă  corps a lieu dans la cellule du dĂ©tenu en cas de placement en prĂ©vention ou dans l’une des cabines du quartier disciplinaire Ă  la suite de la commission disciplinaire. Ces cabines sont vitrĂ©es, l’une est opacifiĂ©e au trois quart de la hauteur et l’autre non. Le premier surveillant prĂ©cise que la cabine opacifiĂ©e est utilisĂ©e en prioritĂ©. Les dĂ©tenus placĂ©s au quartier bĂ©nĂ©ficient d’une promenade d’une heure et quart. Une autre promenade peut ĂȘtre octroyĂ©e par le responsable du quartier selon les possibilitĂ©s. En application du dĂ©cret du 10 juin 2008 article du code de procĂ©dure pĂ©nale, les dĂ©tenus du quartier disciplinaire bĂ©nĂ©ficient d’un parloir de trois quarts d’heure par semaine sans dispositif de sĂ©paration. L’usage des menottes se fait, sur dĂ©cision du responsable du quartier disciplinaire, pour aller chercher un dĂ©tenu violent ou Ă  titre prĂ©ventif lorsque l’intervention est programmĂ©e et qu’un risque particulier existe. La cellule disciplinaire de la maison d’arrĂȘt des femmes La cellule du quartier femme Ă©tant en dĂ©tention ordinaire ne comprend pas les mĂȘmes dispositifs. Elle comprend un lit avec matelas, une chaise et une table fixĂ©es au sol. Elle bĂ©nĂ©ficie d'un systĂšme d'appel Ă  la surveillance du quartier, prĂ©sente en permanence. La disposition de cette cellule laisse Ă  penser qu’il y fait trĂšs chaud en Ă©tĂ©. Lorsque plusieurs dĂ©tenues sont sanctionnĂ©es en mĂȘme temps, leur placement en cellule disciplinaire se fait successivement et parfois jusqu’à trois semaines aprĂšs leur passage devant la commission disciplinaire. L’usage des moyens de contrainte Une note de service ainsi que le formulaire que doit remplir le gradĂ© ayant menĂ© l’intervention a Ă©tĂ© remis aux contrĂŽleurs lors de la visite. En revanche, les contrĂŽleurs n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de prendre connaissance des formulaires les plus rĂ©cents faisant Ă©tat d’un recours aux moyens de contrainte, bien que la demande ait Ă©tĂ© formulĂ©e lors de la visite. En rĂ©ponse au rapport de constat, la direction indique que ce formulaire est tombĂ© en dĂ©suĂ©tude. En l’absence de rapport et de formulaire faisant Ă©tat du recours aux moyens de contrainte, il est impossible d’avoir une vision de leur frĂ©quence et de leurs motifs. 20 ConsidĂ©rations d’ensemble On ne peut achever ces considĂ©rations sans relever que, si la situation des uns et des autres n’exclue pas les tensions, les relations entre la population sous main de justice et les personnels apparaissent relativement apaisĂ©es. Ici, note l’un des interlocuteurs extĂ©rieurs, qui a travaillĂ© dans un autre Ă©tablissement, surveillants et gradĂ©s sont accessibles ». Un gradĂ©, prĂ©cisĂ©ment, fait Ă©tat aussi du mĂȘme contraste par rapport Ă  un centre de dĂ©tention d’oĂč il vient et tĂ©moigne de sa volontĂ© de rĂ©gler les conflits Ă©ventuels par des relations calmes et une prĂ©sence assidue en dĂ©tention auprĂšs des personnes incarcĂ©rĂ©es, notamment auprĂšs des nouveaux arrivants ; les rĂ©clamations des dĂ©tenus la directrice de la dĂ©tention reçoit dix Ă  quinze lettres par jour paraissent avoir une suite, Ă©ventuellement sous forme d’audiences10. Les entretiens ont confirmĂ© ce sentiment. Toutefois, les surveillantes sont parfois critiquĂ©es en raison d’une attitude plus rigide » sur l’application du rĂšglement et surtout un gradĂ© a Ă©tĂ© mis en cause Ă  plusieurs reprises pour des rĂ©actions vives et mĂȘme brutales. Enfin il est fait grief Ă  certains d’appeler les dĂ©tenues par leur seul nom, sans le faire prĂ©cĂ©der de Madame’ ou Mademoiselle’. Cette maniĂšre de faire doit en effet ĂȘtre amĂ©liorĂ©e, son importance Ă©tant indĂ©niable. La prĂ©sence de l’encadrement est assurĂ©e aussi auprĂšs des surveillants de coursive ou des promenades, pour leur manifester un soutien11. Cet Ă©tat d’esprit semble partagĂ© parmi les responsables, autant que les contrĂŽleurs ont pu en juger, et insuffle par consĂ©quent aux surveillants une maniĂšre de travailler Ă  l’identique, en dĂ©pit des conditions de travail qui ne sont pas toujours enviables dans les bĂątiments les chambres de veille ne sont pas des modĂšles du genre, en particulier pour l’équipement sanitaire, dont certains Ă©lĂ©ments ont d’ailleurs Ă©tĂ© retirĂ©s ». Si les contrĂŽleurs ont entendu une rĂ©action vive d’un agent, sur le thĂšme on fait tout pour eux’ et pas assez pour nous’ », celle-ci ne paraĂźt pas ĂȘtre gĂ©nĂ©ralement partagĂ©e, ou du moins ne pas faire obstacle Ă  un travail aussi calme que possible. Il existe d’ailleurs un sentiment homologue chez certains dĂ©tenus, qui soutiennent qu’ici, c’est l’abus complet » ou encore qui pensent qu’on ne donne satisfaction qu’à ceux qui gueulent ». Quoiqu’il en soit, il est en revanche incontestable que, comme le relĂšve un dĂ©tenu, compte tenu des effectifs et des tĂąches, on demande trop aux surveillants ». 10 Un dĂ©tenu, calme et pondĂ©rĂ©, fait mention pourtant d’un problĂšme sĂ©rieux et indique qu’il n’a jamais Ă©tĂ© reçu en dĂ©pit de ses demandes. 11 La cour d’entrĂ©e de l’établissement, Ă  la fin du service de l’aprĂšs-midi, paraĂźt ĂȘtre un lieu d’échanges informels mais rĂ©guliers. 21 Le droit au maintien des liens familiaux et les autres droits Les visites La rĂ©glementation des visites La durĂ©e des visites a Ă©tĂ© portĂ©e de 30 Ă  45 minutes. ConformĂ©ment aux textes, les prĂ©venus bĂ©nĂ©ficient de trois parloirs par semaine et les condamnĂ©s d’un parloir. Le mardi, le mercredi et le vendredi, sept tours sont organisĂ©s Ă  compter de 8 heures. Afin de faire face aux demandes de visite le mercredi aprĂšs-midi, un tour supplĂ©mentaire est organisĂ© le mercredi aprĂšs-midi. En contrepartie, un tour a Ă©tĂ© supprimĂ© le mercredi matin. Le jeudi, cinq tours sont organisĂ©s au motif de la faible demande constatĂ©e par la direction ce jour-lĂ . Un parloir intĂ©rieur peut ĂȘtre organisĂ© le jeudi Ă  8 heures. Le samedi matin, deux tours sont organisĂ©s pour les condamnĂ©s. Trois tours sont rĂ©servĂ©s aux femmes le mardi Ă  8h, le mercredi Ă  13h15 et le vendredi Ă  8h. Aux dires de dĂ©tenus et de familles, le temps de parloir est respectĂ©. Le contrĂŽleur ayant suivi le cheminement des familles a fait le mĂȘme constat. Aucun parloir n’a lieu les jours fĂ©riĂ©s sans aucun report possible sur un jour ouvrable. De ce fait, les dĂ©tenues peuvent ĂȘtre limitĂ©es Ă  deux parloirs par semaine. Des doubles parloirs peuvent ĂȘtre autorisĂ©s deux fois par mois. La demande est formulĂ©e par le dĂ©tenu au chef de bĂątiment et soumise Ă  l’autorisation du responsable des parloirs. Le personnel dĂ©diĂ© aux parloirs comprend - un surveillant au sein du local d’accueil des familles, un autre au parloir avocat deux surveillants cĂŽtĂ© famille deux surveillants cĂŽtĂ© dĂ©tenu Le chef chargĂ© de la sĂ©curitĂ© est responsable de cette Ă©quipe. En cas d’absence de l’un des surveillants, il est fait appel Ă  un surveillant de la dĂ©tention. En cas d’impossibilitĂ©, les parloirs sont assurĂ©s par seulement trois surveillants. La maison d’arrĂȘt dispose de 21 boxes dont deux avec dispositif de sĂ©paration. Un parloir mĂ©diatique permet l’accueil de personnes avec des enfants famille ou Ă©ducateur de la PJJ ou de personnes handicapĂ©es. Une rampe d’accĂšs aux parloirs permet un accĂšs a priori aisĂ©. Les dĂ©lais de dĂ©livrance du permis de visite et la prise de rendez-vous 22 Les demandes de permis de visite concernant des condamnĂ©s sont dĂ©posĂ©es auprĂšs du surveillant prĂ©sent Ă  la Halte Saint Vincent local d’accueil des familles et les prises de rendezvous pour les parloirs se font dans ce mĂȘme local via une borne Ă©lectronique. Le surveillant prĂ©sent au sein du local d’accueil des familles indique que la plus ancienne demande de permis de visite pour un condamnĂ© date du 3 mars 2008, les enquĂȘtes prĂ©fectorales pouvant prendre de 2 Ă  6 mois. Il semble que les permis de visite dĂ©livrĂ©s par les autoritĂ©s judiciaires ne soient pas toujours lisibles car Ă©crit Ă  la main et comportent rĂ©guliĂšrement des erreurs nom du dĂ©tenu Ă  la place de la personne bĂ©nĂ©ficiant du permis, absence de numĂ©ro de CNI 
. Le premier rendez-vous et les rendez-vous des familles Ă©loignĂ©s peuvent ĂȘtre pris par tĂ©lĂ©phone. Les familles ont accĂšs Ă  une borne Ă©lectronique au sein du local famille. Les rendezvous peuvent ĂȘtre pris pour trois semaines consĂ©cutives, et au moins 48 heures avant la date du parloir. Si ce dĂ©lai permet au surveillant d’établir la liste des personnes autorisĂ©es Ă  se rendre au parloir en vue de sa transmission au responsable du parloir et les convocations remises aux dĂ©tenus, rien n’indique lors de la prise de rendez-vous Ă  la borne l’impossibilitĂ© de prendre un rendez-vous dans ce dĂ©lai de 48 heures. Par consĂ©quent, des familles indiquent n’avoir pu se rendre aux parloirs malgrĂ© la prĂ©sentation du ticket Ă©ditĂ© par la borne sur ce ticket figure la mention ce ticket n’est pas un justificatif ». Plusieurs personnes indiquent au contrĂŽleur que la borne est frĂ©quemment en panne. La prĂ©sence d’un surveillant dans le local d’accueil aux heures de parloirs permet aux familles en difficultĂ© de se faire aider pour la prise de rendez-vous Ă  la borne. En son absence, ce rĂŽle d’aide est confiĂ© dans certaines limites l’ñge avancĂ© des bĂ©nĂ©voles induisant leur manque de maĂźtrise des outils Ă©lectroniques aux bĂ©nĂ©voles de l’association la Halte Saint-Vincent. Le local d’accueil des familles Ce local se situe en face de la maison d’arrĂȘt. Il comprend deux piĂšces la premiĂšre avec des bancs et la seconde avec une grande table et des chaises. Un distributeur de boissons chaudes et un Ă©vier sont Ă  la disposition des familles dans un espace cuisine ». Entre 10 et 15 bĂ©nĂ©voles y interviennent. L’amplitude du temps de prĂ©sence de ces bĂ©nĂ©voles est plus large que celui du surveillant. Le local est fermĂ© une fois le dernier parloir terminĂ©. L’association met aussi Ă  la disposition de familles Ă©loignĂ©es un appartement 4 couchages + 1 lit enfant pour une durĂ©e maximale de cinq jours contre une contribution de 5 euros par jour et par personne. Selon la bĂ©nĂ©vole prĂ©sente, cet appartement est relativement vĂ©tuste. Les contrĂŽleurs ne se sont pas rendus dans cet appartement. 23 Le contrĂŽleur a constatĂ© l’absence d’affichage de la note prĂ©venant de la venue du contrĂŽle gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ©. Cette note aurait Ă©tĂ© affichĂ©e Ă  mĂȘme le mur malgrĂ© la prĂ©sence d’un panneau vitrĂ© mais elle aurait Ă©tĂ© arrachĂ©e. L’organisation des parloirs L’appel des personnes autorisĂ©es Ă  se rendre aux parloirs est effectuĂ© Ă  l’entrĂ©e de la maison d’arrĂȘt. Elles dĂ©posent ensuite leurs affaires dans des casiers fermĂ©s par un code le prix de la consigne est d’un euro et le linge propre apportĂ© dans un chariot. AprĂšs le passage sous le portique de sĂ©curitĂ©, les personnes se rendant aux parloirs sont enfermĂ©es pendant une vingtaine de minutes dans une salle. Cette salle comprend des bancs en nombre suffisant et une tĂ©lĂ©vision. Un surveillant nous a indiquĂ© que des informations relatives au dĂ©roulement des parloirs sont diffusĂ©es sur le tĂ©lĂ©viseur. Aucun magazine et aucun jouet ne sont Ă  la disposition des visiteurs. A la fin du parloir, les familles sont de nouveau enfermĂ©es dans cette salle le temps nĂ©cessaire Ă  la fouille intĂ©grale des dĂ©tenus. Le jour de la visite, les familles y sont restĂ©es 30 minutes. Les Ă©ducateurs de la PJJ accompagnant des enfants aux parloirs patientent dans le sas. L’existence d’une seule salle d’attente pour les familles semble problĂ©matique au regard de la sĂ©curitĂ© entre deux tours de parloirs, les familles entrant aux parloirs et celles qui en sortent se croisent inĂ©vitablement dans le petit sas conduisant aux parloirs. Au cours des parloirs, les deux surveillants en poste Ă  l’entrĂ©e des parloirs procĂšdent Ă  la fouille du linge propre dĂ©posĂ© par les familles. Une liste des vĂȘtements autorisĂ©s est affichĂ©e dans le local famille. La longueur des serviettes est rĂ©glementĂ©e moins de 100x60 cm avec une tolĂ©rance de quelques centimĂštres pour Ă©viter que lors du sĂ©chage en cellule, la serviette n’obstrue la vue du surveillant. Sont interdits les vĂȘtements Ă  capuche et de couleur bleue. Une veste ou des livres maximum 5 peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©s aprĂšs autorisation Ă©crite du chef de bĂątiment et de la direction. Lors du premier passage des contrĂŽleurs comme du second, le linge propre Ă©tait pliĂ© correctement aprĂšs avoir Ă©tĂ© fouillĂ©. Le linge refusĂ© est remis aux familles aprĂšs le parloir avec le linge sale fouillĂ© au prĂ©alable. Les personnes n’ayant pas encore obtenu de permis de visite peuvent dĂ©poser aux parloirs du linge propre le samedi matin. Les familles rencontrĂ©es ne font Ă©tat d’aucune difficultĂ© relative Ă  la remise du linge. Les horaires figurant sur le ticket Ă©ditĂ© par la borne de prise de rendez-vous ne semblent pas respectĂ©s ce qui peut ĂȘtre prĂ©judiciable pour les personnes devant retourner au travail aprĂšs le parloir. Un contrĂŽleur a constatĂ© que, de l’appel devant l’entrĂ©e de la maison d’arrĂȘt Ă  la sortie des familles, un dĂ©lai d’environ deux heures s’écoule. Outre l’exiguĂŻtĂ© des parloirs, le manque de propretĂ© chewing-gum collĂ© sur les tabourets, odeurs 
, est Ă©voquĂ© par les familles. 24 La correspondance Un kit de correspondance est remis aux arrivants deux enveloppes, deux timbres Ă©conomique », un stylo Ă  bille et quelques feuilles. Les indigents peuvent demander une dotation supplĂ©mentaire au chef de bĂątiment. Les vaguemestres rĂ©cupĂšrent le courrier en dĂ©tention le matin courriers des dĂ©tenus et courriers administratifs au quartier femmes puis au quartier hommes. Le courrier au dĂ©part reprĂ©sente environ 200 lettres par jour. Ce courrier est ensuite triĂ© - le courrier bloquĂ© pour transmission au juge d’instruction et ceux adressĂ©s aux juges de l’application des peines et au procureur sont dĂ©posĂ©s au TGI par les vaguemestres. Par consĂ©quent, ces courriers n’ont pas Ă  ĂȘtre timbrĂ©s par les dĂ©tenus. - Les autres courriers sont soumis Ă  un contrĂŽle inopinĂ© puis dĂ©posĂ©s par les vaguemestres Ă  la Poste le lendemain Ă  8 heures. Le contrĂŽle du courrier est effectuĂ© par les vaguemestres de façon alĂ©atoire ou sur demande du chef de dĂ©tention. Les courriers litigieux sont transmis dans la journĂ©e au chef de la sĂ©curitĂ© puis Ă  la directrice de la dĂ©tention. Les vaguemestres et la direction ignorent que certains courriers peuvent ĂȘtre envoyĂ©s en franchise postale article D73 du code des postes et communications Ă©lectroniques. Des dĂ©tenus font Ă©tat de courriers provenant d’institutions gouvernementales remis ouverts et de lenteur dans l’acheminement du courrier vers l’extĂ©rieur. Les courriers transmis au juge d’instruction pour contrĂŽle sont le plus souvent remis Ă  la maison d’arrĂȘt pour envoi. En revanche, si le courrier est bloquĂ© par le juge d’instruction, les vaguemestres et donc les dĂ©tenus ne sont pas informĂ©s de l’absence d’envoi puisque les juges d’instruction ne donne aucune information en retour et aucun registre de transmission n’est tenu par les vaguemestres. Quelques pages de jeux du type mots croisĂ©s ou Sudoku et quelques timbres, feuilles et enveloppes peuvent ĂȘtre placĂ©s dans le courrier Ă  destination des dĂ©tenus. Le tĂ©lĂ©phone Onze cabines ont Ă©tĂ© installĂ©es au mois d’octobre dans les cours de promenade du bĂątiment A, au rez-de-chaussĂ©e du quartier femmes dans la coursive face au bureau des surveillantes et du premier surveillant, au SMPR et Ă  l’hĂŽpital de jour. 25 Le systĂšme d’appel mis en place fonctionne en liste noire. Cette liste comprend les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone qui ne peuvent ĂȘtre composĂ©s administrations, mĂ©dia, numĂ©ro en 0800 
. En revanche, tous les autres appels peuvent ĂȘtre passĂ©s. Le dĂ©tenu tape son numĂ©ro de code et enregistre la somme Ă  dĂ©bloquer. AprĂšs vĂ©rification par la rĂ©gie, le dĂ©tenu peut appeler. Les appels sont enregistrĂ©s et surveillĂ©s par un agent affectĂ© Ă  ce poste. Les communications avec un avocat ne sont pas enregistrĂ©es sous rĂ©serve qu’il s’agisse d’un avocat du barreau de Nice ou de Grasse ceux-ci sont enregistrĂ©s dans la base. Outre qu’il ne garantit pas la confidentialitĂ© des conversations, l’emplacement des cabines tĂ©lĂ©phoniques dans les cours de promenade et l’utilisation d’un dispositif de liste noire » favorisent le racket, les pressions de toutes natures et les Ă©changes de bons procĂ©dĂ©s » entre dĂ©tenus. Lors de la visite, les contrĂŽleurs ont Ă©tĂ© informĂ©s que la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier du systĂšme de liste blanche » ne pouvait ĂȘtre, selon l’opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie, rĂ©servĂ©e qu’à 10% des dĂ©tenus environ 37 dĂ©tenus. Au jour de la visite, deux dĂ©tenus avaient demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier de ce dispositif pour Ă©viter le racket. Toutefois, aprĂšs vĂ©rification auprĂšs de l’opĂ©rateur, la direction prĂ©cise que la crĂ©ation de listes blanches » peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sans limite. Par consĂ©quent, on peut s’interroger sur la nĂ©cessitĂ© de procĂ©der par liste noire » qui permet aux dĂ©tenus notamment d’appeler sa victime et qui induit l’enregistrement des conversations entre un dĂ©tenu et un avocat dĂšs lors que ce dernier n’appartient pas aux barreaux de Nice ou de Grasse. L’existence d’une cabine au SMPR permet aux dĂ©tenus ne se rendant pas en promenade d’accĂ©der au tĂ©lĂ©phone. Les droits de la dĂ©fense Les horaires des promenades et des activitĂ©s sont communiquĂ©s Ă  l’avance aux avocats ce qui leur Ă©vite d’attendre le retour de leur client en cellule. Les rendez-vous sont pris le jour mĂȘme par tĂ©lĂ©phone. Les avocats peuvent se prĂ©senter aux parloirs avec un ordinateur afin de pouvoir consulter le dossier numĂ©risĂ© de leur client dĂ©livrĂ© sur CD Rom par le tribunal de grande instance. 26 Le droit de pratiquer un culte Les dĂ©tenus sont autorisĂ©s Ă  conserver un bijou Ă  caractĂšre religieux. La main de Fatima est retenue par la rĂ©gie car elle est considĂ©rĂ©e seulement comme un porte-bonheur. L’aumĂŽnerie catholique entre en relations avec les dĂ©tenus selon trois modalitĂ©s diffĂ©rentes. D’une part, l’aumĂŽnier, qui dispose de la clef des cellules, mais ne voit pas de maniĂšre systĂ©matique tous les arrivants faute de temps, a des entretiens individuels avec les personnes incarcĂ©rĂ©es les surveillants et les gradĂ©s, consultĂ©s Ă  cette fin dans le quartier arrivants, lui indiquent les nouveaux venus qui ont manifestĂ© le besoin de tels entretiens qui peuvent se poursuivre ensuite, comme en a tĂ©moignĂ© un des dĂ©tenus, qui s’est dĂ©clarĂ© par ailleurs athĂ©e. D’autre part, les offices religieux ont lieu tous les quinze jours dans l’amphithéùtre au quartier hommes et dans la salle d’activitĂ© au quartier femmes, le samedi matin. Tout dĂ©tenu qui le souhaite peut venir », selon l’aumĂŽnier, s’il est dĂ»ment inscrit. Enfin, il existe un groupe de parole » dans chaque bĂątiment, dont la frĂ©quentation est irrĂ©guliĂšre, mais dont la moyenne des inscrits avoisine la douzaine de personnes. De son cĂŽtĂ©, l’aumĂŽnier musulman, en fonction depuis seize mois, Ă  la demande de l’ancienne directrice de l’établissement et du Conseil rĂ©gional du culte musulman CRCM, a Ă©galement la possibilitĂ© de s’entretenir avec des dĂ©tenus en cellule, auxquels il souhaite apporter patience et espoir, et dirige le culte auquel assiste un nombre assez important » de personnes. Il orchestre une aide matĂ©rielle pratique, en collectant des dons dans le quartier populaire niçois oĂč il exerce son office et en apportant en dĂ©tention, avec l’autorisation de la direction, les plats traditionnels les jours de fĂȘte en particulier pour l’AĂŻd. Le droit Ă  l’information Les notes internes, la liste des produits cantinĂ©s et toutes informations Ă  l’attention des dĂ©tenus sont soit affichĂ©es sur la porte des douches soit sur les vitres du bureau des audiences. Il est Ă  noter que la note prĂ©venant de la venue du ContrĂŽleur gĂ©nĂ©ral Ă©tait affichĂ©e Ă  tous les Ă©tages mĂȘme si sa visibilitĂ© n’était pas toujours optimale. La presse La presse est accessible par abonnement ou par cantine. Elle ne peut ĂȘtre consultĂ©e via la bibliothĂšque. Par consĂ©quent, les indigents ne peuvent accĂ©der Ă  la presse. Les journaux les contrĂŽleurs ont vu le journal rĂ©gional dans les cellules circulent aisĂ©ment semble-t-il entre dĂ©tenus. Il n’y a pas eu de mention de projet de diffusion gratuite de journal dans la dĂ©tention. A noter que les dĂ©tenus n’ont pas accĂšs au Journal Officiel de la RĂ©publique Française JORF. Il a Ă©tĂ© indiquĂ© au cours de la visite de l’établissement que, s’ils souhaitaient avoir accĂšs Ă  un exemplaire en particulier, ils devaient en faire la demande. 27 L’informatique Le jour de la visite, aucun dĂ©tenu ne disposait d’un ordinateur en cellule. Des postes informatiques Ă©taient disposĂ©s dans les salles de cours. Selon les informations donnĂ©es, l’achat du matĂ©riel se fait au cas par cas par le service de l’économat, le plus souvent directement en magasin. Le CLI est chargĂ© du contrĂŽle du contenu des ordinateurs en dĂ©tention y compris ceux des avocats se rendant aux parloirs et des personnels du UCSA. L’unitĂ© centrale du dĂ©tenu est scellĂ©e pour contrĂŽler qu’elle n’a pas Ă©tĂ© ouverte. Seuls les personnels de l’UCSA peuvent disposer de clĂ©s USB. Les personnels pĂ©nitentiaires ne peuvent en disposer. De plus, les ports des ordinateurs sont bloquĂ©s hormis ceux des personnels de direction. La tĂ©lĂ©vision L’ensemble des cellules Ă  l’exception du quartier disciplinaire et de quelques cellules est Ă©quipĂ© d’une tĂ©lĂ©vision et d’un rĂ©frigĂ©rateur. Le pack tĂ©lĂ©viseur/rĂ©frigĂ©rateur est louĂ© 1,91 euros par jour ouvrĂ©s soit 42 euros par mois par l’association ASDASS. Cette association gĂšre et finance certaines activitĂ©s ou manifestations proposĂ©es aux dĂ©tenus. Cette somme est demandĂ©e Ă  l’ensemble des dĂ©tenus non indigents de sorte que, dans le cas d’une cellule de trois dĂ©tenus, la location de la TV et du rĂ©frigĂ©rateur peut atteindre 126 euros par mois. Ce systĂšme fondĂ© sur la mutualisation et la solidaritĂ© entre dĂ©tenus permet Ă  tous les dĂ©tenus, y compris aux indigents, de bĂ©nĂ©ficier d’un tĂ©lĂ©viseur et d’un rĂ©frigĂ©rateur. NĂ©anmoins, il semble gĂ©nĂ©rer des incomprĂ©hensions au sein de la population pĂ©nale qui le considĂšre comme un impĂŽt carcĂ©ral ». Le contrat type signĂ© par le dĂ©tenu indique que l’administration pĂ©nitentiaire se rĂ©serve la possibilitĂ© d’effectuer un rattrapage sur les mandats Ă  venir lorsque aprĂšs examen il s’avĂšrera que certains dĂ©tenus organisent manifestement leur indigence ». L’apprĂ©ciation du caractĂšre manifestement organisĂ© de l’indigence laisse place Ă  une certaine subjectivitĂ©. Selon ce mĂȘme contrat, les dĂ©tenus ont accĂšs Ă  Canal + et aux chaĂźnes du satellite. Il est Ă  noter par ailleurs qu'au-delĂ  du divertissement, la tĂ©lĂ©vision sert aussi de moyen d'information administrative ou gĂ©nĂ©rale, par un canal spĂ©cialisĂ©. Il est impossible d’acheter un tĂ©lĂ©viseur. Le dĂ©tenu qui refuse ces Ă©quipements se voit affectĂ© dans une cellule qui en est dĂ©pourvue. Droit d’expression 28 Les requĂȘtes des dĂ©tenus sont remises au chef de bĂątiment qui traite la demande si son objet est l’affectation en cellule et la transmet pour information Ă  la direction. Ces requĂȘtes semblent donner lieu Ă  des audiences systĂ©matiques dans l’objectif de mieux connaĂźtre les dĂ©tenus environ 20 audiences par le chef de bĂątiment par jour. Lors de la visite, les contrĂŽleurs n’ont pu constater l’effectivitĂ© de ces audiences. Les autres requĂȘtes sont transmises Ă  la directrice de la dĂ©tention. Les requĂȘtes peuvent donner lieu Ă  une audience du chef de bĂątiment, du chef de dĂ©tention ou de la directrice de la dĂ©tention. Ces audiences ont lieu dans des bureaux existant Ă  chaque Ă©tage. Au-delĂ  de ces requĂȘtes et audiences individuelles, aucun mode d’expression collective constructif n’existe. Dispositif d’accĂšs au droit Les avocats tiennent une permanence par semaine pour faciliter l’accĂšs au droit aux dĂ©tenus hors du champ pĂ©nal. Par ailleurs une personne du bureau d’aide juridictionnelle et une personne du CDAD intervienne rĂ©guliĂšrement. Le dĂ©lĂ©guĂ© du mĂ©diateur Ă©tait prĂ©sent au sein de la maison d’arrĂȘt le jeudi 13 novembre au matin. Selon les informations recueillies auprĂšs des plaignants, il prendrait en charge des difficultĂ©s entre les dĂ©tenus et des administrations extĂ©rieures Ă  l’établissement mais ses interventions sur la vie en dĂ©tention seraient sans effet. Il est Ă  noter que le code de procĂ©dure pĂ©nale disponible Ă  la bibliothĂšque date de 2004. – Les prises en charge Promenade La situation de la maison d’arrĂȘt, enchĂąssĂ©e dans le tissu urbain du centre niçois et l’impossibilitĂ© d’étendre l’emprise, tout comme la nĂ©cessaire adjonction de nouveaux bĂątiments dans l’enceinte de la dĂ©tention atelier pĂ©nal femmes » ; quartier de semi-libertĂ©, ont pour consĂ©quences un dimensionnement trĂšs rĂ©duit de la plupart des espaces ouverts. 29 Tel est le cas des cours de promenade. Les deux bĂątiments principaux A et B comportent Ă  leur extrĂ©mitĂ© chacun quatre cours, respectivement de 80mÂČ pour deux d’entre elles, de 150mÂČ et de 160mÂČ environ. Le bĂątiment C plus restreint possĂšde un espace de 225 mÂČ environ dĂ©volu Ă  la promenade, mais divisĂ© en trois parts plus un espace d’accĂšs commun de 75 mÂČ pour les plus petites et de 80 mÂČ pour la plus grande. Le bĂątiment D comprend une cour de 300 mÂČ et deux de 65 mÂČ chacune. Enfin le quartier femmes » est bordĂ© d’une cour de 12 x 15 m environ, divisĂ© en deux parties. Les cours sont couvertes et bordĂ©es soit de murs, soit de la galerie qui les longe, close par une grille. L’aspect Ă©troit de l’espace s’en trouve renforcĂ©. Elles sont uniformĂ©ment recouvertes de ciment. Les murs sont nus. Sur le sol, beaucoup de crachats. L’état gĂ©nĂ©ral n’est pas dĂ©gradĂ© mais il n’y a aucune vue, aucun dĂ©gagement. En rĂ©ponse au rapport de constat, la direction fait valoir que toutes les cours de promenade des bĂątiments A et B et du quartier femmes sont dotĂ©es d’une barre de musculation, d’une table et d’un banc en bĂ©ton de deux bancs non scellĂ©s pour les femmes et d’une douche non cloisonnĂ©e. En outre, depuis un mois Ă  la date de la visite, un ou deux tĂ©lĂ©phones ont Ă©tĂ© installĂ©s dans chaque cour, selon l’importance de celle-ci, et placĂ©s sous une forme d’auvent trĂšs succinct. Ces tĂ©lĂ©phones sont placĂ©s Ă  proximitĂ© immĂ©diate de la galerie, de sorte que si on se trouve dans celle-ci on peut tout Ă  fait entendre la conversation tout comme on peut l’entendre dans la cour si on est Ă©videmment Ă  portĂ©e de voix. Dans ces espaces peu Ă©tendus vont et viennent une dizaine de dĂ©tenus sauf dans le quartier disciplinaire oĂč chacun est Ă©videmment seul dans une cour Ă  raison de deux heures trente le matin ou l’aprĂšs-midi pour ceux qui n’ont pas d’activitĂ©. Les incidents n’y sont pas rares conflits, Ă©changes violents, coups. Les surveillants prĂ©sents dans la galerie font valoir que, dans cette hypothĂšse, ils n’ont pas les moyens d’intervenir. Ils indiquent aussi que jusqu’alors le tĂ©lĂ©phone n’a donnĂ© lieu Ă  aucun conflit sĂ©rieux apparent. La direction indique ne pas avoir la mesure de la proportion de dĂ©tenus qui ne se rendent pas Ă  la promenade. Durant la visite du bĂątiment A, pendant le dĂ©roulement de celle-ci, les contrĂŽleurs en ont trouvĂ© quatre au hasard des ouvertures de cellule demandĂ©es deux dĂ©tenus d’une cellule de quatre, ĂągĂ©s, un Polonais peu familier de la langue et enfin un jeune homme qui a indiquĂ© ĂȘtre restĂ© pour nettoyer la cellule. Mais les dĂ©tenus du bĂątiment A ne sont pas nĂ©cessairement les plus vulnĂ©rables bien qu’il n’y ait plus de quartier dĂ©volu aux auteurs d’infractions sexuelles, ceux-ci sont plus nombreux dans le bĂątiment B ; aucune Ă©tude systĂ©matique n’a Ă©tĂ© faite durant la visite sur la rĂ©partition de ces dĂ©tenus. Par consĂ©quent, il est rĂ©aliste de penser qu’un pourcentage non nĂ©gligeable de dĂ©tenus 15% ? 20% ? susceptibles de s’y rendre ne descend pas Ă  la promenade. Travail LĂ  aussi l’exiguĂŻtĂ© des bĂątiments, en limitant la superficie vouĂ©e aux ateliers pĂ©naux, a pour effet de limiter Ă©troitement le nombre de dĂ©tenus susceptible de bĂ©nĂ©ficier de l’activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e. Le nombre de postes offert aux hommes est de vingt au plus, aux femmes de quinze. Lors de la visite, seuls 14 dĂ©tenus Ă©taient employĂ©s sur 480, soit moins de 3% et 7 dĂ©tenues sur 36 soit 19%. En outre, la circonstance que les postes ne soient pas tous pourvus tient Ă  l’insuffisance de 30 l’offre, qui varie avec la conjoncture Ă©conomique ou d’autres facteurs propres aux entreprises. Il en rĂ©sulte un phĂ©nomĂšne systĂ©matique de listes d’attente et de dĂ©ceptions chez les dĂ©tenus non satisfaits. Comme le note l’un des interlocuteurs des contrĂŽleurs, le dĂ©sir d’activitĂ© insatisfait favorise les mouvements de violence. De surcroĂźt, les dĂ©tenus qui travaillent sont regroupĂ©s dans les cellules d’une coursive l’admission au travail suppose donc un changement de cellule et une nouvelle cohabitation pour celui qui y est classĂ©. Les contrĂŽleurs ont rencontrĂ© l’un d’entre eux, dont la sociabilitĂ© n’était sans doute pas Ă©vidente, qui admis Ă  travailler, se trouvait dans une cellule Ă  trois dĂ©tenus alors qu’il Ă©tait seul auparavant et faisait Ă©tat, avec une certaine vĂ©hĂ©mence, de son souhait de renoncer, pour ce motif, Ă  l’atelier. Les activitĂ©s proposĂ©es Ă  l’atelier hommes » sont des montages de piĂšces pour l’usage des parfumeurs pochettes
 ou de parfumerie remplissage et emballage dĂ©coratif de flacons. Cette derniĂšre mission avait pour intĂ©rĂȘt de lier Ă©troitement de maniĂšre solidaire quatre dĂ©tenus qui accomplissent de maniĂšre complĂ©mentaire des tĂąches diffĂ©rentes. Il n’a pas Ă©tĂ© fait Ă©tat de cadences particuliĂšres imposĂ©es par le donneur d’ordres, mais les dĂ©tenus sont rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  la piĂšce. L’atelier homme, placĂ© le long du grillage dans l’enceinte de la dĂ©tention, dans lequel une porte a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  cet endroit pour l’acheminement des fournitures et l’emport des produits finis se compose principalement, hormis une petite surface de stockage, de deux grandes piĂšces environ 60mÂČ et 50 mÂČ en enfilade, sous la surveillance d’un chef d’atelier. Le rythme de travail n’apparaĂźt pas excessif alors que prĂ©dominent d’évidence des dĂ©tenus ĂągĂ©s. Pas d’agitation, pas de cris ; des mouvements calmes entre les tables centrales et les Ă©tablis le long des murs, des conversations sur un ton trĂšs modĂ©rĂ©. Ce n’est guĂšre le travail qui paraĂźt particuliĂšrement prisĂ©, mais bien plutĂŽt, comme le dit un dĂ©tenu, la maniĂšre de passer le temps ». Quarante-trois autres dĂ©tenus hommes et femmes 8,4% sont des auxiliaires, employĂ©s au service gĂ©nĂ©ral, en particulier pour le nettoyage des locaux collectifs en dĂ©tention une convention avec une sociĂ©tĂ© extĂ©rieure couvre, comme il a Ă©tĂ© indiquĂ©, les besoins des locaux administratifs hors dĂ©tention, la collecte des ordures, la distribution des repas deux fois par jour. L’établissement fait valoir que, dans les choix opĂ©rĂ©s par la commission de classement, l’indigence est prise en considĂ©ration. Les auxiliaires » sont rĂ©partis en dĂ©tention dans les Ă©tages selon la mission qui leur est assignĂ©e Ă  raison de deux cellules par Ă©tage situĂ©es Ă  proximitĂ© du poste du surveillant. Soixante-dix rĂ©munĂ©rations ont Ă©tĂ© versĂ©es par la comptabilitĂ© en octobre 2008, dont deux Ă  titre de rappel. Elles reprĂ©sentent un montant total de 13 485 €, dont 12 302 € 91% pour la part disponible des dĂ©tenus, 381 € pour la part destinĂ©e Ă  la libĂ©ration et 800 € pour la part destinĂ©e Ă  l’indemnisation des parties civiles on rappelle qu’en vertu de l’article D. 320 du code de procĂ©dure pĂ©nale, la part de rĂ©munĂ©ration infĂ©rieure Ă  200 € est affectĂ©e intĂ©gralement Ă  la part disponible. La rĂ©munĂ©ration moyenne par dĂ©tenu ayant travaillĂ© est donc de 193 € et la moyenne demeurant sur le disponible du dĂ©tenu est de 176 € mensuels. La rĂ©munĂ©ration la plus Ă©levĂ©e est de 253, 37 €, la plus faible de 37, 50 € ne correspondant pas Ă  trente jours de travail. Si, par pure hypothĂšse de travail, on ramĂšne la masse des rĂ©munĂ©rations versĂ©es au nombre total des dĂ©tenus, on arrive Ă  un montant monĂ©taire de 26,39 € par dĂ©tenu et par mois, ce qui est une maniĂšre bien 31 sĂ»r thĂ©orique » d’illustrer l’insuffisance du travail offert, alors qu’on sait par ailleurs les besoins existants en matiĂšre de cantine » mais aussi pour la rĂ©insertion Ă  la sortie. Des dĂ©tenus ont fait Ă©tat de variations inexplicables de rĂ©munĂ©rations, par exemple ramenĂ©es de 232 € mensuels Ă  202 €. Le service comptable fait valoir que c’est lĂ  la consĂ©quence d’une rĂ©partition diffĂ©rente d’une mĂȘme tĂąche entre les personnes concernĂ©es. Formation professionnelle Il existe des formations bien distinctes, dont le rapport d’activitĂ© ne permet pas de se faire une idĂ©e tout Ă  fait prĂ©cise 2600 heures de formation professionnelle y sont mentionnĂ©es pour les niveaux 6 Ă  4 pour 5200 heures-stagiaires, soit deux participants en moyenne pour ces stages. On peut distinguer nĂ©anmoins les 2600 heures de formation assurĂ©es par l’AFPA qui sont rĂ©munĂ©rĂ©es des autres formations. En premier lieu, celles donnĂ©es usuellement de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, sur la recherche d’emploi, l’établissement de bilans professionnels, la rĂ©daction de CV, la prĂ©paration de dossiers de RMI
 DirigĂ©es surtout vers les jeunes de moins de 26 ans sauf naturellement pour le RMI, ces actions bĂ©nĂ©ficient Ă  des nombres variables de dĂ©tenus. En 2007, quarante et un d’entre eux trente-cinq hommes et six femmes12 ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de bilans professionnels. En deuxiĂšme lieu, des formations classiques de remise Ă  niveau, en particulier en français, mathĂ©matiques et langues 5200 heures de formation. Un pĂŽle d’insertion linguistique » a pu fonctionner au bĂ©nĂ©fice d’étrangers majoritairement issus des pays de l’Union europĂ©enne avec un groupe permanent de quatorze stagiaires. En mathĂ©matiques et logique » trente-sept dĂ©tenus ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une remise Ă  niveau, grĂące Ă  l’instituteur et l’association Reflets. En troisiĂšme lieu, des formations au code de la route avec un moniteur d’auto-Ă©cole et pour huit dĂ©tenus ou aux gestes de premier secours grĂące Ă  la Croix-rouge française qui a sensibilisĂ© trente et un dĂ©tenus ont Ă©tĂ© dispensĂ©es en 2007. En quatriĂšme lieu, existe un mĂ©canisme original Ă  la maison d’arrĂȘt de Nice, appelĂ© OPI/0EI », menĂ© grĂące Ă  l’aide de l’association ASSIC, qui prend en charge des dĂ©tenus semilibres. Il s’agit, aprĂšs un bilan de compĂ©tences entrepris dĂšs la pĂ©riode de dĂ©tention et une demande au juge d’application des peines de mise sous rĂ©gime de semi-libertĂ©, de mettre Ă  la charge de la personne, si le juge accĂšde Ă  sa demande, une obligation d’entrer en relations avec l’association et d’entamer des dĂ©marches de recherche d’emploi, en liaison avec le SPIP et l’ANPE. Le juge d’application des peines, qui a marquĂ© son intĂ©rĂȘt pour cette dĂ©marche, indique n’accorder qu’un mois Ă  cette fin, exceptionnellement prolongĂ©. Sans emploi au terme du dĂ©lai fixĂ©, le dĂ©tenu est 12 Soit environ 8% de la population de la maison d’arrĂȘt. 32 rĂ©intĂ©grĂ© en dĂ©tention. Mais les Ă©checs apparaissent rares et la fin du cycle se termine normalement en libertĂ© dĂ©finitive ou conditionnelle. Plus rĂ©pandue, mais aussi plus limitĂ©e dans ses effets, en cinquiĂšme lieu, est l’intervention de l’ANPE, sous forme de permanences dans l’établissement trois demi-journĂ©es par semaine avec un agent semble-t-il trĂšs motivĂ©, qui rencontre notamment systĂ©matiquement tous les condamnĂ©s sortants prĂšs de deux cents entretiens professionnels ont ainsi eu lieu en 2007. De mĂȘme la mission locale communautaire » est-elle prĂ©sente au bĂ©nĂ©fice de jeunes une fois par semaine et la mission locale de la Riviera française sur demande mais sans que soit prĂ©cisĂ© le nombre de demandes effectives. Enfin, une action plus pratique s’est dĂ©roulĂ©e, avec l’aide de l’AFPA, sous forme de dĂ©couverte des mĂ©tiers du bĂątiment, qui a consistĂ© Ă  amĂ©liorer certains locaux de la maison d’arrĂȘt. Ce chantier-Ă©cole s’est dĂ©roulĂ© en 2007 et au dĂ©but de 2008 et a permis d’édifier, sur le terrain de sports, des vestiaires avec douches et de rĂ©nover la salle de musculation. Il n’a pu ĂȘtre poursuivi depuis lors, faute de crĂ©dits disponibles. Il a Ă©tĂ© indiquĂ© aux contrĂŽleurs qu’il devrait reprendre en 2009, avec d’autres travaux Ă  rĂ©aliser, en particulier dans le quartier femmes » oĂč, au rez-dechaussĂ©e notamment, des canalisations trĂšs apparentes – qui donnent Ă  la coursive l’apparence peu enviable d’un chantier inachevĂ© comme il a Ă©tĂ© signalĂ© – devraient ĂȘtre recouvertes d’un placage. Il est vraisemblable lĂ  aussi que les effectifs engagĂ©s seront nĂ©anmoins limitĂ©s. Cette action est Ă  rapprocher du souhait de certains dĂ©tenus, exprimĂ© lors des entretiens, de pouvoir procĂ©der euxmĂȘmes, si le besoin s’en fait sentir, Ă  la rĂ©fection de leurs cellules. L’enseignement Faute de temps suffisant, les contrĂŽleurs n’ont pu prendre contact avec le responsable des actions d’enseignement, ce qui est regrettable. Ils ne disposent donc sur ce point que des mentions des rapports d’activitĂ© et des indications des dĂ©tenus Ă  ce propos. La population incarcĂ©rĂ©e souffre dans sa majoritĂ©, on ne s’en Ă©tonnera pas, de qualifications scolaires faibles il est fait Ă©tat de plus de 62% en 200713 ayant des difficultĂ©s de lecture Ă  divers degrĂ©s 6% ne pouvant avoir accĂšs Ă  l’écriture et Ă  peu prĂšs autant 61% ne possĂšdent aucun diplĂŽme14. Des actions de nature diffĂ©rente, essentiellement en direction des plus jeunes, sont relatives, les unes Ă  la lutte contre l’illettrisme, deux professeurs des Ă©coles Ă  temps plein Ă©tant en particulier chargĂ©s de cette tĂąche une centaine de dĂ©tenus en ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaires, les autres Ă  une remise Ă  niveau du type Certificat de formation gĂ©nĂ©rale 120 Ă©lĂšves 23 ont prĂ©sentĂ©s au CFG, et tous ont Ă©tĂ© admis. Les enseignants vacataires du second degrĂ© interviennent dans les trois domaines du collĂšge prĂ©paration au brevet, notamment, du BEP de comptabilitĂ© quatre dĂ©tenus prĂ©sentĂ©s, 13 Sur 502 personnes ayant passĂ© un test. 14 Entretiens avec 821 personnes. 33 trois ont rĂ©ussi et de l’enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral un dĂ©tenu prĂ©sentĂ© – et non admis – aux Ă©preuves du baccalaurĂ©at. Si un nombre significatif de dĂ©tenus ont pu bĂ©nĂ©ficier des actions ainsi entreprises, il n’en reste pas moins que la maison d’arrĂȘt de Nice, situĂ©e dans une zone frontaliĂšre, se caractĂ©rise par un taux Ă©levĂ© d’étrangers en dĂ©tention en provenance de nombreux pays, notamment de l’Est de l’Europe. On peut se demander dans quelles mesures ces actions leur sont accessibles comme d’ailleurs, celles donnĂ©es au titre de la formation professionnelle et de la culture. Et, Ă  Nice comme ailleurs, se pose la question de la possibilitĂ© de formations pour les dĂ©tenus en courte peine ». Les activitĂ©s physiques et sportives Le manque de place fait lĂ  aussi obstacle Ă  un plein dĂ©veloppement des installations sportives. Pour les dĂ©tenus hommes, il existe un terrain de sport de forme triangulaire, d’environ 1600 mÂČ, sur lequel on a installĂ© d’une part un terrain de handball, d’autre part des tables de pingpong massives. Il a Ă©tĂ© indiquĂ© – et c’est ce qu’ont constatĂ© les contrĂŽleurs au cours de la visite – que le terrain, cimentĂ©, servait avant tout pour la pratique du football. Selon la direction, une trentaine de dĂ©tenus inscrits accĂšdent au terrain et pratiquent ce sport qui remplace alors la promenade. Lors de la visite, les contrĂŽleurs ont constatĂ© qu’une vingtaine de dĂ©tenus Ă©taient prĂ©sent sur le terrain de sport. Les tables de ping-pong semblent nettement moins utilisĂ©es. Un professeur de sport donne les ballons nĂ©cessaires, arbitre en cas de demande et surveille le dĂ©roulement du jeu. Durant leur prĂ©sence sur le terrain, les contrĂŽleurs ont pu voir deux dĂ©tenus plus ĂągĂ©s qui faisaient paisiblement le tour du terrain sans se mĂȘler au jeu. Les vestiaires avec les douches, construits dans le cadre de la formation professionnelle comme il a Ă©tĂ© indiquĂ©, Ă©taient en Ă©tat de fonctionnement malgrĂ© la circonstance que le systĂšme de canalisations de l’établissement a connu des dĂ©faillances. Les dĂ©tenus se plaignent seulement de la dimension des serviettes, trop rĂ©duite ce trait a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mentionnĂ©. Outre le terrain de sport, une salle de musculation est Ă  la disposition des dĂ©tenus. Pour les femmes, la situation est moins enviable. Comme il a Ă©tĂ© dit, les Ă©quipements de musculation, faute de place, sont installĂ©s dans la coursive du rez-de-chaussĂ©e dĂ©jĂ  encombrĂ©e par le bureau de l’assistante sociale installĂ© avec des cloisons mobiles et le chef du quartier a indiquĂ© que, pour leur usage, ces instruments lourds Ă©taient amenĂ©s dans la cour de promenade. En revanche des cours de yoga et de relaxation sont donnĂ©s pour les femmes dans la salle d’activitĂ©s situĂ©e au rez-de-chaussĂ©e du quartier les participantes sont limitĂ©es Ă  huit par sĂ©ance. Les activitĂ©s Ă©ducatives et culturelles 34 La bibliothĂšque comporte environ cinq mille ouvrages rĂ©cents, dont des ouvrages en langue Ă©trangĂšre fournis par les consulats. C’est lĂ  la seule participation extĂ©rieure Ă  l’établissement, le coĂ»t des autres ouvrages s’imputant sur le budget du SPIP. Contrairement Ă  ce qu’il advient souvent pour d’autres Ă©tablissements, la bibliothĂšque de la ville d’implantation de la maison d’arrĂȘt n’est plus, depuis 2007, associĂ©e Ă  cette activitĂ©. Mais il n’y a pas de salle ouverte aux dĂ©tenus Ă  cet effet. Les deux dĂ©tenus qui gĂšrent la bibliothĂšque sont en effet chargĂ©s de recueillir les demandes formulĂ©es par les dĂ©tenus sur catalogue, de les distribuer en cellules et de les reprendre ultĂ©rieurement. Une remise en ordre nĂ©cessaire aurait Ă©tĂ© faite mais elle ne produirait pas tous ses effets compte tenu de la difficultĂ© de reprendre les ouvrages prĂȘtĂ©s il n’y a plus de surveillants pour ramener les livres ». Cette maniĂšre de faire prive les dĂ©tenus d’une information rĂ©elle, qu’ils peuvent trouver dans une bibliothĂšque accessible. Les autres manifestations culturelles sont plus ponctuelles. Divers spectacles ont eu lieu concerts, films, danse orientale, contes orientaux, ateliers de langage, de lecture, d’expression artistique, atelier d’informatique, toujours grĂące Ă  des intervenants extĂ©rieurs comme le cinĂ©ma d’art et d’essai de Grasse, un agent du parc du Mercantour, un retraitĂ© bĂ©nĂ©vole, des artistes ou compagnies artistiques auxquels il faut rendre hommage. A noter l’existence, dans le bĂątiment A, au cƓur de la dĂ©tention, d’une salle dĂ©nommĂ©e justement amphithéùtre, vaste et lumineux », selon un interlocuteur, et en gradins, oĂč se dĂ©roulent cultes religieux et manifestations culturelles. L’indigence L'indigence est importante elle concerne prĂšs de 27 % des dĂ©tenus. La commission d'indigence a fixĂ© le seuil Ă  moins de 45 € sur le compte nominatif de chaque personne incarcĂ©rĂ©e. Cette commission est concomitante de la commission de classement, et se rĂ©unit tous les vendredis. La principale rĂ©ponse Ă  l’indigence dans l’établissement est le classement dans un emploi d’auxiliaire ou Ă  l’atelier par la commission de classement. Mais une telle rĂ©ponse est insuffisante compte tenu du volume et du niveau de revenus de la population incarcĂ©rĂ©e, notamment, mais pas exclusivement, s’agissant des Ă©trangers et des jeunes, dont beaucoup proviennent des quartiers de l’Ariane et des Moulins. Il est en outre prĂ©visible que la conjoncture va rĂ©duire, comme elle a dĂ©jĂ  commencĂ© de le faire, l’offre de travail en atelier. Si l’établissement est Ă  mĂȘme, dans certaines limites, d’apporter des secours en nature, des dĂ©tenus estiment cependant que cette aide, par exemple sous forme de paquets de lessive difficilement obtenus, est notoirement insuffisante. Il est incontestable par ailleurs que les prix de la cantine – lesquels ne sont pas indiquĂ©s sur les fiches de cantine – sont Ă©levĂ©s les dĂ©tenus font 35 valoir en particulier que des biens de sous-marques sont souvent proposĂ©s au mĂȘme prix que des produits de marque. Quant Ă  l’aide financiĂšre elle fait l’objet d’un travail d’attribution rĂ©gulier le jeudi. Mais elle ne rĂ©pond sans doute pas aux besoins. Bien plus, certaines clauses du contrat » passĂ© pour l’installation du tĂ©lĂ©viseur en cellule permettent Ă  l’administration de rĂ©cupĂ©rer auprĂšs des indigents le prix d’une location l’impĂŽt carcĂ©ral » qu’ils n’ont pas acquittĂ©, dĂšs lors qu’ils ont organisĂ© eux-mĂȘmes » leur propre indigence. Une lecture extensive de cette stipulation par l’administration n’est pas impossible c’est ce qu’affirment des dĂ©tenus. On doit donc admettre que l’essentiel de l’aide financiĂšre apportĂ©e aux dĂ©tenus leur vient des proches. En constitue un indice certes sommaire le rapprochement entre le montant des rĂ©munĂ©rations distribuĂ©es, mentionnĂ© plus haut, 12 302 € versĂ©s sur la part disponible des dĂ©tenus et les seuls achats extĂ©rieurs » Ă  la cantine 17 086 € par mois en 2007, soit 38% de plus. La prise en charge socio-Ă©ducative Sept travailleurs sociaux du SPIP sont Ă  l’Ɠuvre dans la maison d’arrĂȘt, la direction de l’établissement mettant en outre un agent administratif Ă  leur disposition pour assurer des tĂąches de secrĂ©tariat. Une Ă©troite symbiose existe entre le travail en dĂ©tention et le travail en milieu ouvert. Certains conseillers d’insertion et de probation partagent leur service entre l’un et l’autre et les dixneuf agents de l’antenne, sous la conduite de la directrice d’insertion et de probation, adjointe Ă  la directrice dĂ©partementale, se rĂ©unissent ensemble tous les jeudis et gardent ainsi une vision cohĂ©rente de l’ensemble du travail tant en milieu ouvert qu’en milieu fermĂ©. Une spĂ©cialisation divise les effectifs de l’antenne entre pĂŽle jeunes » deux conseillers sont plus particuliĂšrement vouĂ©s Ă  cette tĂąche Ă  la maison d’arrĂȘt – entre le quart et le tiers des effectifs dĂ©tenus a 25 ans ou moins – et le pĂŽle adulte » quatre en milieu fermĂ©. Cette spĂ©cialisation facilite, en particulier pour les jeunes, la nĂ©cessaire approche partenariale avec la mission locale
. Mais le service d’insertion et de probation, en dĂ©pit d’un investissement sans rĂ©serve des personnes, n’échappe pas aux mĂȘmes difficultĂ©s que dans beaucoup de maisons d’arrĂȘt. D’une part, les procĂ©dures requiĂšrent leur intervention constante, en particulier lors de la procĂ©dure arrivants », au cours de laquelle ils entendent systĂ©matiquement les dĂ©tenus nouvellement incarcĂ©rĂ©s ou lors des procĂ©dures d’amĂ©nagements de peine – le juge de l’application des peines se louant d’ailleurs de leur travail –, ou enfin lors des commissions de classement ou de prĂ©vention des suicides ou encore des rĂ©unions de prĂ©paration Ă  la sortie la participation du SPIP aux actions de recherche d’emploi a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e. Il en rĂ©sulte que le temps nĂ©cessaire pour assurer le quotidien des prĂ©occupations des dĂ©tenus fait dĂ©faut il est fait Ă©tat d’une demande de rendez-vous datĂ©e du 11 septembre encore insatisfaite Ă  la date du contrĂŽle avec un entretien fixĂ© Ă  trois 36 semaines de lĂ 15 . Des termes comme inertie », oubli », erreur », manque flagrant de personnel » sont souvent accolĂ©s dans la bouche des dĂ©tenus au travail du SPIP et alimentent, malgrĂ© les relations que l’on a dĂ©peint plus haut avec les surveillants, une aigreur certaine et aussi des dĂ©marches parallĂšles au rĂ©sultat incertain un dĂ©tenu Ă©crit au juge pour avoir un travail ». Les conseillers d’insertion et de probation, d’autre part, sont Ă©videmment conscients de cet Ă©tat d’esprit et de ces difficultĂ©s. Il en rĂ©sulte une lassitude incontestable, ou le vƓu de changer il est signalĂ© une rotation sensible des effectifs. La prise en charge mĂ©dicale Elle a deux volets distincts la prise en charge des soins somatiques, assurĂ©e par l’UCSA ; celle des soins psychiatriques, que le SMPR assure sous deux formes des consultations et diverses activitĂ©s thĂ©rapeutiques d’une part ; un hĂŽpital de jour, d’autre part. S’y ajoute les extractions mĂ©dicales. L’UCSA InstallĂ©e au premier Ă©tage du bĂątiment D, l’UCSA se caractĂ©rise par ses dimensions et l’ampleur de ses moyens en personnel soignant. Dans un Ă©tablissement oĂč l’on se sent Ă  l’étroit, la coursive de l’unitĂ© apparaĂźt au contraire largement dimensionnĂ©e mĂȘme si les piĂšces ont la dimension des cellules, souvent rĂ©unies. Ce sentiment est renforcĂ© par le prolongement qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au fond du bĂątiment et qui a permis d’ouvrir quatre piĂšces supplĂ©mentaires, dont le bureau du chef de service. On circule donc Ă  l’aise et le mouvement des personnes venues en consultation ne donne pas le sentiment d’encombrement compte tenu de l’heure de la visite, ce sentiment doit toutefois ĂȘtre interprĂ©tĂ© avec prudence. Comme l’indique le chef de service je ne quitterais jamais Nice pour Grasse » Ă©tablissement du programme treize mille’ parce que les locaux de santĂ© y sont sensiblement plus Ă©troits. L’UCSA est donc, par contraste, un lieu relativement accueillant. Cet accueil est accentuĂ© par les rĂ©elles disponibilitĂ©s du service en matiĂšre de personnel soignant. Sont prĂ©sents Ă  l’UCSA chaque jour 1,5 mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, un dentiste, un gynĂ©cologue qui peut donc se consacrer Ă  la prĂ©vention autant qu’aux soins et un dermatologue ; un ophtalmologue vient deux fois par mois ; un ORL, un pneumologue et un hĂ©patologue une fois. Le centre de dĂ©pistage du SIDA et de l’hĂ©patite C vient Ă©galement tous les mois dans l’établissement. Le suivi mĂ©dical est donc convenablement assurĂ©. S’y ajoute un Ă©quipement mĂ©dical significatif les radios peuvent ĂȘtre faites sur place ; il existe une salle de kinĂ©sithĂ©rapie Ă©quipĂ©e mais pour l’instant
 sans kinĂ©sithĂ©rapeute ; toutefois une solution provisoire paraĂźt se dessiner. 15 Soit pratiquement trois mois d’attente. 37 A ces praticiens s’adjoignent huit infirmiĂšres et une aide soignante dont le travail est particuliĂšrement axĂ© sur la prĂ©vention et l’hygiĂšne. L’existence de ce personnel que, selon les dĂ©clarations des intĂ©ressĂ©s, le centre hospitalier de Nice n’a jamais remis en cause, bien au contraire, permet que soient assurĂ©s les soins selon une plage horaire Ă©tendue un mĂ©decin est prĂ©sent tous les jours ouvrables de 9h Ă  17h30 et le samedi de 9h Ă  13h ; les infirmiĂšres sont sur place de 7h jusqu’au-delĂ  de 17h30 et les samedis et dimanches de 8h Ă  13h et de 16h Ă  18h. Cette disponibilitĂ© permet de rĂ©pondre rapidement aux troubles somatiques et aux angoisses, et d’éviter les phĂ©nomĂšnes d’attente. Le chef de service indique que le vendredi soir, toutes les rĂ©ponses requises par les dossiers de la semaine ont Ă©tĂ© apportĂ©es. On doit ajouter qu’il ressort des constatations opĂ©rĂ©es tant Ă  l’UCSA qu’au SMPR que la concertation entre les deux services est dĂ©veloppĂ©e et fructueuse. Un seul point de litige subsiste relatif Ă  la tenue de la pharmacie l’UCSA recevant les mĂ©dicaments de la pharmacie du centre hospitalier de rattachement et Ă  la distribution des mĂ©dicaments, les trois quarts des prescriptions relevant de soins dispensĂ©s en matiĂšre psychiatrique ce sont les infirmiĂšres de l’UCSA qui s’en chargent, ce qui reprĂ©sente une lourde sujĂ©tion mĂ©thadone et buprĂ©norphine sont distribuĂ©es chaque jour et ingĂ©rĂ©es par les dĂ©tenus en prĂ©sence du soignant. Mais cette rĂ©partition des rĂŽles est conforme Ă  la convention nationale passĂ©e entre l’administration pĂ©nitentiaire et les services hospitaliers elle devient plus contraignante lorsque le nombre de prescriptions psychiatriques, comme cela se fait Ă  prĂ©sent, explose », selon le terme employĂ©. Il existe d’autres difficultĂ©s, dues non Ă  la composition du service mais Ă  la configuration des lieux le brancardage est difficilement praticable dans les escaliers de l’établissement la solution envisagĂ©e est de former les quatre ou cinq auxiliaires nĂ©cessaires Ă  cette fin, mais il faudra revenir pĂ©riodiquement Ă  cette formation en raison de la rotation des intĂ©ressĂ©s ; l’encadrement pĂ©nitentiaire doit ĂȘtre, aux yeux des soignants, plus sensible et mieux formĂ© aux questions d’urgence en matiĂšre de santĂ© pour mieux identifier la vĂ©ritable situation urgente. La pathologie de la maison d’arrĂȘt ne se sĂ©pare pas de celle des autres Ă©tablissements de mĂȘme nature. En matiĂšre de traumatologie, les Ă©pisodes sĂ©rieux les plus frĂ©quents sont des fractures du massif facial Ă  la suite des rixes entre dĂ©tenus, des consĂ©quences d’automutilations. Mais le chef de service neuf ans de prĂ©sence dans l’établissement note une diminution sensible depuis son arrivĂ©e de ces phĂ©nomĂšnes16 et se prĂ©occupe en revanche de la question de la prise en charge du vieillissement des dĂ©tenus le doyen des patients – qui n’est plus en dĂ©tention au jour de la visite – a eu 88 ans en dĂ©tention. Le SMPR Le service comprend cinq mĂ©decins et deux psychologues ; deux des mĂ©decins psychiatres sont arrivĂ©s depuis peu mais l’un d’entre eux avait effectuĂ© une part de son internat dans 16 Comme on l’a dĂ©jĂ  indiquĂ©, le nombre de dĂ©tenus, certes encore excessif, a sensiblement baissĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt dix. 38 l’établissement. S’y ajoutent plusieurs infirmiĂšres et deux assistantes sociales. Le service est reliĂ© Ă  l’hĂŽpital spĂ©cialisĂ© Saint-Marie. Le personnel juge que le nombre de psychologues n’est pas suffisant. Le SMPR a vocation, comme on le sait, Ă  accueillir des patients de l’ensemble des Ă©tablissements de la rĂ©gion. Mais les dĂ©tenus issus de la maison d’arrĂȘt de Nice paraissent trĂšs majoritaires, en particulier Ă  l’hĂŽpital de jour. Les locaux sont installĂ©s d’une part au dernier Ă©tage du bĂątiment D, pour les consultations et les ateliers thĂ©rapeutiques et au dernier Ă©tage du bĂątiment C, pour l’hĂŽpital de jour. Le bĂątiment D produit le mĂȘme effet que les locaux de l’UCSA large coursive, plantes vertes, calme. Cet effet est pourtant partiellement illusoire les ateliers thĂ©rapeutiques se concentrent principalement dans une seule salle oĂč il est difficile matĂ©riellement de les faire se succĂ©der dans de bonnes conditions contrainte d’enlĂšvement du mobilier pour certaines activitĂ©s. L’hĂŽpital de jour rompt difficilement avec le cadre pĂ©nitentiaire, dans la mesure oĂč les chambres » des patients ne sont que des cellules guĂšre amĂ©liorĂ©es oĂč, il est vrai, la plupart sont seuls. Les activitĂ©s du SMPR sont classiques mais paraissent rĂ©alisĂ©es avec soin et selon des projets dĂ©finis avec prĂ©cision. Le SMPR participe, comme l’UCSA, Ă  l’accueil des arrivants, qui sont systĂ©matiquement vus par les infirmiĂšres Ă  fin de repĂ©rage des troubles psychiques et de dĂ©finir la prise en charge nĂ©cessaire. Cet accueil n’intervient toutefois que dans le cadre de la procĂ©dure arrivants », c’estĂ -dire pour les hommes. Il n’en va pas de mĂȘme pour le quartier femmes, dans lequel la procĂ©dure d’accueil est plus sommaire. Pendant la visite, a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©e au quartier une jeune femme de 19 ans sur laquelle pesait une accusation grave. SoupçonnĂ©e par le personnel d’ĂȘtre de ce seul fait suicidaire les contrĂŽleurs ont aussi observĂ© que l’intĂ©ressĂ©e se murait dans un refus de communication sans concession, elle a Ă©tĂ© dirigĂ©e dans une cellule double ou Ă©taient affectĂ©es trois femmes. Mais toutes celles-ci Ă©tant en atelier, la jeune femme a Ă©tĂ© maintenue dans la cour, d’oĂč elle pouvait ĂȘtre aisĂ©ment surveillĂ©e, pendant quatre heures d’affilĂ©e. Et il a Ă©tĂ© indiquĂ© aux contrĂŽleurs qu’elle ne verrait que le lendemain la reprĂ©sentante du SMPR. Le SMPR a mis en place de nombreuses dĂ©marches thĂ©rapeutiques variĂ©es, dans lesquelles sont admis des dĂ©tenus Ă  la suite d’indications des mĂ©decins psychiatres, sous la responsabilitĂ© de psychologues ou d’infirmiĂšres. Existent ainsi un groupe de parole » destinĂ© aux jeunes de 18 Ă  25 ans, que huit personnes s’engagent Ă  suivre pendant une durĂ©e minimale de huit semaines ; des entretiens individuels Ă  raison d’une fois par semaine et par personne, avec un psychologue, pour un suivi au long cours » ; un groupe de relaxation, reposant notamment sur la sophrologie, pour dix sĂ©ances Ă  raison d’une par semaine ; un groupe femmes », d’accĂšs plus souple, se rĂ©unissant une fois par mois pendant 1h30 avec une sage-femme ; un groupe de dialogue regroupant des hispanophones ; un groupe destinĂ© aux femmes et dĂ©volu Ă  l’esthĂ©tique ; des programmes d’ unitĂ©s pour sortants » UPS se dĂ©roulant en plusieurs sessions, dont l’une est rĂ©servĂ©e aux femmes. Enfin un CSST consacrĂ© aux phĂ©nomĂšnes d’addiction fonctionne avec deux infirmiĂšres et une assistante sociale prend en charge les traitements destinĂ©s aux toxicomanes. Malheureusement, ces initiatives riches de contenu ne concernent que quelques dĂ©tenus simultanĂ©ment qui peuvent d’ailleurs ĂȘtre suspendus » d’un groupe, puis y reprendre leur 39 place ; dans ces conditions, les listes d’attente sont en gĂ©nĂ©ral d’une ampleur significative trois mois par exemple pour accĂ©der aux entretiens individuels avec la psychologue On doit rappeler in fine que le SMPR gĂšre un hĂŽpital de jour oĂč sont placĂ©s des personnes dont l’état de santĂ© impliquerait, si elles n’étaient pas dĂ©tenues, qu’elles soient hospitalisĂ©es Ă  temps plein. Il peut accueillir douze patients, rĂ©partis en huit ou dix cellules, sur indication du mĂ©decin psychiatre, dĂšs lors que les dĂ©tenus acceptent de se conformer au protocole de soins qui leur est dĂ©fini ce qui Ă©carte les dĂ©tenus tentĂ©s de venir en vue de bĂ©nĂ©ficier d’une rupture avec l’ordinaire de la dĂ©tention. Le dĂ©tenu que les contrĂŽleurs y ont rencontrĂ© soignĂ© pour dĂ©pression, selon lui Ă©tait hospitalisĂ©, a-t-il expliquĂ©, depuis son retour en prison ». La durĂ©e moyenne d’hospitalisation est de 53 jours. Outre les soins, l’hĂŽpital comporte chaque jour, outre la promenade, des activitĂ©s socio-Ă©ducatives variĂ©es. Les extractions mĂ©dicales La relative richesse du plateau technique et le nombre de praticiens venant en dĂ©tention Ă©vite sans aucun doute, en matiĂšre somatique, des extractions qui seraient inĂ©vitables avec des mĂ©decins moins nombreux et un plateau plus pauvre. Elles sont donc relativement moins nombreuses qu’ailleurs 529 en 2006. Sauf urgence mĂ©dicale apprĂ©ciĂ©e par le personnel pĂ©nitentiaire, en particulier la nuit, c’est l’UCSA qui dĂ©cide s’il y a ou non lieu Ă  extraction. Quant aux dĂ©lais nĂ©cessaires, le chef de service estime qu’ils sont en moyenne d’un mois et demie environ et que dans aucun cas ces dĂ©lais ne mettent en cause le risque vital. Si celui-ci est en cause, ce sont les services d’urgence sapeurs-pompiers ou qui sont appelĂ©s 18 transports en 2006. Mais dans la plupart des autres cas, l’extraction se fait par transport pĂ©nitentiaire, l’indisponibilitĂ© du vĂ©hicule pouvant occasionner des retards. Selon le chef de service, les transports ne semblent donc pas poser de graves difficultĂ©s. En revanche, l’installation du patient dĂ©tenu Ă  l’hĂŽpital de Nice n’est pas satisfaisante. Si les problĂšmes soulevĂ©s par l’ANAEM dans son compte-rendu d’accrĂ©ditation de mars 2001 conditions d’accueil n’assurant pas la dignitĂ© et la sĂ©curitĂ© de ces patients » ne sont plus mentionnĂ©s localement, en revanche, l’installation des dĂ©tenus dans les services que requiĂšrent leur pathologie, et qui ne sont pas ceux oĂč sont installĂ©es les chambres sĂ©curisĂ©s, entraĂźne toujours le menottage du dĂ©tenu au lit et la prĂ©sence de deux policiers devant la porte. Cette maniĂšre de faire est problĂ©matique, mĂȘme si les sĂ©jours au centre hospitalier de Nice restent infĂ©rieurs Ă  quarantehuit heures. Pour des sĂ©jours en hĂŽpital plus longs en effet, les dĂ©tenus sont toujours dirigĂ©s vers l’UHSI de Marseille. En matiĂšre psychiatrique, les dĂ©tenus peuvent faire l’objet, apparemment sans trop de rĂ©ticences du SMPR ou de l’administration pĂ©nitentiaire, d’une mesure d’hospitalisation d’office fondĂ©e sur l’article du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les dĂ©tenus sont dirigĂ©s vers l’ du centre hospitalier Sainte-Marie, avec laquelle le SMPR entretient un partenariat constant. Il arrive que le nombre de dĂ©tenus ainsi concernĂ©s pose quelque difficultĂ© Ă  l’établissement d’accueil, compte tenu de la capacitĂ© de l’ 40 41 CONCLUSION A l’issue de leur visite, les contrĂŽleurs formulent les observations suivantes 1/ Le rĂšglement intĂ©rieur doit ĂȘtre remis Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions point 1. 2/ Les objectifs et la procĂ©dure d’observation au sein du 1er Ă©tage du bĂątiment D doivent ĂȘtre clairement dĂ©finis au risque de dĂ©tourner ce dispositif de son rĂŽle premier d’observation et d’en faire un Ă©tage oĂč sont placĂ©s pour une durĂ©e plus ou moins longue des dĂ©tenus dont l’affectation dans un bĂątiment est problĂ©matique point 2. 3/ Les incertitudes quant au devenir de la maison d’arrĂȘt de Nice doivent ĂȘtre levĂ©es. En effet, l’impossibilitĂ© de rĂ©aliser des investissements pourtant indispensables remet en cause la sĂ©curitĂ© des personnels et des dĂ©tenus point 4/ Un dispositif d’appel de nuit au sein du quartier de semi-libertĂ© doit ĂȘtre installĂ© pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ© point 5/ Les dĂ©tenus ne bĂ©nĂ©ficiant pas de visites aux parloirs sont contraints d’assurer l’entretien de leur linge dans leur cellule ce qui pose des difficultĂ©s au regard de l’hygiĂšne point 6/ Quel que soit le choix fait pour la restauration, les locaux des cuisines ne peuvent demeurer dans l’état ou ils se trouvent. 7/ La seconde cabine de fouille du quartier disciplinaire doit ĂȘtre opacifiĂ©e afin d’assurer l’intimitĂ© et la dignitĂ© des personnes point 8/ En l’absence de rapports ou de formulaires justifiant du recours aux moyens de contrainte, il est impossible d’une part, de s’assurer que la procĂ©dure dĂ©finie aux articles D283-3 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale est respectĂ©e, d’autre part, d’avoir une vision de la frĂ©quence de cet usage et de ses motivations point 9/ La dĂ©cision du chef d’établissement relative Ă  la dĂ©livrance des permis de visite doit intervenir dans un dĂ©lai raisonnable, sans attendre le retour de l’enquĂȘte prĂ©fectorale lorsque celleci tarde Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ©e point En effet, l’attente du retour de l’enquĂȘte prĂ©fectorale conduit Ă  l’allongement des dĂ©lais de dĂ©livrance des permis de visite. Or, en l’absence de dĂ©cision expresse, les textes en vigueur font que le chef d’établissement est rĂ©putĂ© avoir pris une dĂ©cision implicite de refus au terme de deux mois. A l’issue de ce dĂ©lai, il devrait pouvoir prendre une dĂ©cision favorable ou dĂ©favorable expresse. Il convient d’ailleurs d’indiquer que l’enquĂȘte n’est nullement obligatoire et qu’existent d’autres moyens pour les mĂȘmes fins Ă  cet Ă©gard, les termes de la note du 4 dĂ©cembre 1998 relative aux enquĂȘtes administratives effectuĂ©es par les services de police Ă  la demande de l’autoritĂ© prĂ©fectorale mĂ©ritent d’ĂȘtre rappelĂ©s. 10/ Les conditions d’accueil des familles dans l’unique salle attenante aux parloirs ne sont pas optimales compte tenu du temps passĂ© dans cette salle absence de magasines, de jouets, aucun 42 WC accessible et au regard des impĂ©ratifs de sĂ©curitĂ© tant des visiteurs que des personnels point 11/ Les dispositions de l’article D73 du code des postes et communications Ă©lectroniques relatif Ă  la franchise postale sont largement mĂ©connues. Elles mĂ©riteraient donc d’ĂȘtre rappelĂ©es Ă  l’ensemble des personnels pĂ©nitentiaires point 12/ Outre le fait que la confidentialitĂ© des conversations n’est pas assurĂ©e, l’emplacement des cabines tĂ©lĂ©phoniques dans les cours de promenade et le dispositif de liste noire » favorisent le racket et les pressions. Ce dispositif prĂ©sente par ailleurs des risques relatifs la protection des droits des victimes ainsi qu’à la confidentialitĂ© des Ă©changes entre les avocats et leur client dĂšs lors que les avocats n’appartiennent pas aux barreaux de Nice ou de Grasse point 13/ En l’absence de systĂšme d’abattement lorsqu’au sein d’une mĂȘme cellule, plusieurs dĂ©tenus disposent de valeurs pĂ©cuniaires, le coĂ»t de la location de la tĂ©lĂ©vision et du rĂ©frigĂ©rateur s’avĂšre trĂšs Ă©levĂ©. Par ailleurs, l’apprĂ©ciation du caractĂšre manifestement organisĂ© de l’indigence qui permet d’effectuer un rattrapage laisse place Ă  une certaine subjectivitĂ© point 14/ Tout comme cela a Ă©tĂ© soulevĂ© Ă  l’issue de la visite Ă  la maison d’arrĂȘt de Villefranchesur-SaĂŽne, les modalitĂ©s de surveillance dans les cours de promenade ne rĂ©pondent pas aux exigences de sĂ©curitĂ© requises et ne garantissent pas le droit Ă  la sĂ»retĂ© point 15/ Aucun dispositif ne permet d’identifier et de comptabiliser le nombre de dĂ©tenus restant continuellement dans leur cellule. Il est fort probable que ceux-ci sont d’autant plus nombreux en raison de l’impossibilitĂ© d’utiliser les cellules d’isolement point 16/ Le ratio travailleurs/inactifs est trĂšs bas. Au jour de la visite, seuls 12% des dĂ©tenus occupaient un poste aux ateliers pĂ©naux ou au service gĂ©nĂ©ral point MĂȘme si l’on doit exclure les dĂ©tenus ĂągĂ©s ou inaptes, ce pourcentage doit ĂȘtre en tout Ă©tat de cause relevĂ©. 43 Conducteur de travaux maisons individuelles f/hEmploi Construction - BTP - TPAnglet, 64, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Nouvelle-AquitaineJe recrute pour mon client, constructeur de maisons individuelles, un conducteur de travaux H/F en CDI Ă  Anglet. Sous la responsabilitĂ© du Chef de Travaux, vous avez les missions suivantes - Planifier les diffĂ©rentes Ă©tapes du chantier Ă©valuation du personnel nĂ©cessaire, choix des matĂ©riaux, nĂ©gociation avec les fournisseurs et clients, validation du budget... - Participer et animer les diffĂ©rentes rĂ©unions techniques de chantier. - Surveiller les avancements des travaux et la rĂ©ception du chantier. - Manager les Ă©quipes sur le terrain manƓuvre, ouvrier et technicien
 et ĂȘtre en relation constante avec le client. Vous ĂȘtes le garant du respect des dĂ©lais, de la sĂ©curitĂ©, des budgets et de la qualitĂ© technique des maisons. ContrĂŽleur de gestion h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementMitry-Mory, 77, Seine-et-Marne, Île-de-FranceEn tant que ContrĂŽleur de Gestion, vos principales seront ‱ Suivi de l'activitĂ© par contrat et par projet, ‱ DĂ©claration du chiffre d'affaires en fonction des incoterms, ‱ ContrĂŽle et analyse des coĂ»ts, ‱ Analyse et justifications des Ă©carts sur marge, ‱ Participation aux revues de projet, ‱ Émission et rĂ©alisation des factures projets, ‱ Coordinations et communication des donnĂ©es actual, forecast, budgets avec les rĂ©gions, ‱ Suivi du cash de ces projets, ‱ DĂ©claration du chiffre d'affaires Ă  l'avancement, ‱ ContrĂŽle et analyse des coĂ»ts, ‱ Analyse et justifications des Ă©carts sur marge rĂ©el et prĂ©vision CEP, ‱ Analyse des sur/sous absorptions des coĂ»ts de personnel aux projets, ‱ Suivi des flux/gestion des blocages systĂšmes, ‱ Émission des factures inter compagnies, ‱ Analyse et justifications des Ă©carts, ‱ Revue annuelle des coĂ»ts standards du personnel, ‱ Calcul des budgets M+1 et des REV1-2-3-4 sur le scope concernĂ©, ‱ RemontĂ©e des budgets, ‱ Fournir le MFR-Reporting phase R-Flash, balance ĂągĂ©e mensuelle, ‱ Respecter les deadlines de clĂŽture, ‱ Fournir les Ă©lĂ©ments de reporting[...]Chef de secteur - nĂ©gociateur h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementParis, 75, Paris, Île-de-FranceEn tant que Chef de Secteur - NĂ©gociateur, vos principales missions seront les suivantes ‱ Assurer un rĂ©fĂ©rencement rapide des innovations et assurer la prĂ©sence des produits standards dans les diffĂ©rents magasins, ‱ Optimiser la visibilitĂ© des gammes en rayon grĂące Ă  des actions de merchandising efficaces, ‱ NĂ©gocier et mettre en oeuvre des opĂ©rations promotionnelles, ‱ Optimiser la productivitĂ© du secteur en organisant les visites en fonction Des emplacements gĂ©ographiques, des rĂšgles de frĂ©quence des visites et des prioritĂ©s commerciales, ‱ Participer activement Ă  la performance du territoire grĂące Ă  la qualitĂ© des informations que vous donnez Ă  vos Managers et aux services concernĂ©s, ‱ GĂ©rer le budget allouĂ© aux animations en magasin, aux PLV, aux goodies, etc. ‱ GĂ©rer en autonomie une SCA en ligne avec la stratĂ©gie dĂ©finie par le KAM Galec, ‱ Mener la nĂ©gociation annuelle avec la SCA dans le cadre dĂ©fini au niveau national en termes de budget et de contreparties, ‱ Construire l'assortiment de la SCA en fonction des prioritĂ©s, ‱ Élaborer le plan promotionnel rĂ©gional, ‱ GĂ©rer et suivre le budget promotionnel spĂ©cialisĂ© / Éducatrice spĂ©cialisĂ©eEmploi AngoulĂȘme, 16, Charente, Nouvelle-AquitaineDĂ©finition du poste Conduire des actions Ă©ducatives auprĂšs des rĂ©sidents prĂ©sentant des dĂ©ficiences physique, psychique et mentale, des troubles envahissants du dĂ©veloppement ou ayant des difficultĂ©s d'insertion. Liens HiĂ©rarchiques . Directrice des soins . Directrice du pĂŽle mĂ©dico-social . Cadre socio-Ă©ducatif de la MAS . InfirmiĂšre diplĂŽmĂ©e d'Etat ActivitĂ©s - Accompagner la personne Ă  travers les actes de la vie quotidienne - Élaboration, mise en place, suivi du PAP garant et responsable du PAP de la personne accueillie - Planification et suivi de l'organisation des activitĂ©s quotidiennes collectives et individuelles - MĂ©diateur des relations avec la famille, le reprĂ©sentant lĂ©gal et les partenaires extĂ©rieurs en lien avec les AS, AMP rĂ©fĂ©rents des usagers - Organisation, animation et suivi, Ă©valuation d'activitĂ©s spĂ©cifiques organisĂ©es au sein de la structure ainsi que d'Ă©vĂšnementiels - RĂ©daction et suivi des Ă©crits professionnels, tenue et mise Ă  jour des dossiers des rĂ©sidents en lien avec les AS, AMP rĂ©fĂ©rents des usagers - Encadrement et accompagnement des stagiaires - Suivi de l'Ă©tat psychique et somatique en lien avec les infirmiĂšres - Recueil, gestion[...]ConfĂ©rence Philippe Robert Une belle aventure architecturale, le MusĂ©e des Impressionnismes Giverny ConfĂ©rence - DĂ©bat, Patrimoine - Culture, Peinture, Plante - Fleur, Patrimoine - CultureGIVERNY 27620Le 22/09/2022Une belle aventure architecturale, le MusĂ©e des Impressionnismes Giverny Au sein de cette confĂ©rence, Philippe Robert Ă©voquera ses entretiens et ses visites avec Daniel Terra, collectionneur et mĂ©cĂšne, commanditaire du projet, ainsi que la maniĂšre atypique de concevoir un tel projet, sans programme ni budget prĂ©visionnel. Semi-enterrĂ©e et totalement recouverte de plantations, cette architecture innovante rĂ©duit l’impact visuel du futur musĂ©e, dans le contexte d’un village composĂ© de maisons entourĂ©es de jardins. Trois grandes salles de hauteurs et de proportions diffĂ©rentes accueillent les Ɠuvres, en lumiĂšre naturelle complĂ©tĂ©e par de petits projecteurs. L’ensemble s’inscrit dans le site par la composition paysagĂšre comportant diffĂ©rentes atmosphĂšres jardins clos, prairie, arbres d’alignement
 Plans et maquettes seront exposĂ©s lors de la confĂ©rence, dont le plan dĂ©taillĂ© du jardin, avec les noms de toutes les plantations choisies par Florence Robert, paysagiste chez Reichen et Robert, architectes du musĂ©e. Intervenant Philippe Robert se forme Ă  l’architecture Ă  Paris, avant de crĂ©er en 1970 l’agence internationale d’architecture et d’urbanisme Reichen & Robert. Elle[...]ContrĂŽleur de gestion h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementMontigny-le-Bretonneux, 78, Yvelines, Île-de-FranceSous la responsabilitĂ© du Directeur du ContrĂŽle de Gestion, vous serez principalement en charge du contrĂŽle de gestion de 2 sites en France. Vous serez le garant des donnĂ©es financiĂšres/indicateurs de performance de votre pĂ©rimĂštre et du respect des dĂ©lais. Vos missions sont ‱ RĂ©aliser les clĂŽtures mensuelles de votre pĂ©rimĂštre, ‱ Recueillir et consolider l'ensemble des donnĂ©es, ‱ Élaborer les reportings/tableaux de bord mensuels, ‱ Analyser et expliquer les Ă©carts rĂ©el/prĂ©visions, ‱ Assurer le suivi d'indicateurs clĂ©s budgets, effectifs
, ‱ Participer Ă  l'Ă©laboration des budgets annuels de votre pĂ©rimĂštre. Cette liste n'est pas achats marketing h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementColombes, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceRattachĂ© au marketing et en lien avec les Ă©quipes marketing, mĂ©dia, finance et control, vos missions seront les suivantes Gestion administrative et logistique des achats marketing et mĂ©dia ‱ CrĂ©ation des bons de commandes pour les Ă©quipes marketing et mĂ©dia, ‱ Accompagnement des Ă©quipes sur l'outil de crĂ©ation des commandes SAP Mybuy, ‱ Lien avec les Ă©quipes SAP/Mybuy, ‱ Gestion et rĂ©solution des litiges, ‱ Point de contact privilĂ©giĂ© entre IBM et PepsiCo dans la gestion des litiges. Gestion des budgets marketing et mĂ©dias ‱ Reporting mensuel des budgets marketing et mĂ©dia sortie et traitement des donnĂ©es - Communication aux Ă©quipes, ‱ Reporting ad hoc des dĂ©penses. Gestion des fournisseurs ‱ Suivi des fournisseurs mise Ă  jour de la base de donnĂ©es fournisseurs, ‱ CrĂ©ation de nouveaux fournisseurs. Audit ‱ Bonne application des rĂšgles audit liĂ©es aux achats, ‱ Sensibilisation des Ă©quipes marketing et mĂ©dia aux rĂšgles audit en lien avec leurs demandes d' commercial gms cdi h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementViroflay, 78, Yvelines, Île-de-FranceVos missions seront ‱ Participer Ă  la prĂ©paration des nĂ©gociations commerciales reporting, matrices clients, analyse par ex des hausses moyennes pondĂ©rĂ©es, ‱ Saisir et actualiser les tableaux de bord des budgets des nouveaux instruments promotionnels NIP, ‱ Saisir les promotions prĂ©visionnelles, faire Ă©voluer leur statut, comptabiliser les budgets liĂ© saux NIP. Gestion commerciale ‱ Sur la base du planning prĂ©visionnel des promotions, rĂ©pondre aux appels d'offre des enseignes nationales ou proposer d'autres alternatives de date, ‱ VĂ©rifier l'intĂ©gritĂ© des contrats client comparĂ©s aux prospectus clients, ‱ Saisir et actualiser les tableaux de bord de suivi des opĂ©rations promotionnelles et non promotionnelles assortiments via le CRM, ‱ Assurer le suivi, la mise Ă  jour et l'envoi des visuels, maquettes ou Ă©chantillons produit aux clients ou agences pour la rĂ©alisation des tracts et salons, ‱ Dans le cadre du lancement d'un nouveau produit ou d'un changement, crĂ©er les fiches logistiques et tarifaires Ă  destination des account manager grande distribution h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementBourget, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceNous recherchons pour le compte de notre client, un Key Account Manager au sein de l'Ă©quipe GSA qui aura pour missions principales de ‱ Piloter la stratĂ©gie commerciale DĂ©finir les prioritĂ©s, la feuille de route et le budget nĂ©cessaire Ă  l'atteinte des objectifs, en assurant un forecast prĂ©cis, ‱ Analyser les contrats, prĂ©parer et conduire les nĂ©gociations annuelles avec les comptes clients qui vous seront attribuĂ©s, ‱ NĂ©gocier les contrats cadres annuels et les contreparties correspondantes, ‱ Piloter les budgets de ventes allouĂ©s et ĂȘtre le garant de la rentabilitĂ© du compte, ‱ Mener les rendez-vous annuels de revues de marchĂ© et d'innovations, ‱ Garantir la mise en oeuvre et l'atteinte du plan d'affaires convenu avec le client ; ainsi que la rĂ©alisation d'objectifs nationaux de volume, de prĂ©sence, de rentabilitĂ©, de part de marche, ‱ Garantir la mise en oeuvre des actions sur le marchĂ© merchandising, marketing et promotions ; assurer la diffusion des informations nĂ©cessaires Ă  leur application sur le terrain par la force de vente, ‱ Servir de principal point de contact depuis l'externe pour toutes les questions relatives Ă  la gestion[...]ContrĂŽleur de gestion industriel senior h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementNantes, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireEn tant que ContrĂŽleur de Gestion Industriel SĂ©nior, rattachĂ© au Responsable du ContrĂŽle de Gestion de la BU et en charge d'un pĂ©rimĂštre de 2 sites de production reprĂ©sentant 30-40M€ de CA, vous concevez et faites vivres les indicateurs de la performance industrielle et commerciale d'une BU technologique en plein dĂ©veloppement. Vous accompagnez opĂ©rationnels et direction dans les processus prĂ©visionnels et budgĂ©taires et prĂ©sentez les KPIs, rĂ©sultats et analyses pertinents permettant de challenger la performance d'exploitation. Vous assurez les missions suivantes ‱ Élaboration des budgets en lien Ă©troit avec les opĂ©rationnels et la direction exploitation, CODIR..., ‱ Gestion des prix de revient industriels, mise Ă  jour dans le SI, participation au lancement de nouveaux produits avec les Ă©quipes marketing, pilotage des marges, ‱ Conception et animation des KPIs industriels, suivi des stocks, production des tableaux de bord, ‱ Participations aux clĂŽtures et reportings mensuels, ‱ Analyse des Ă©carts rĂ©el/budget, alertes en cas de dĂ©rives, proposition d'actions de gestion industriel h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementChartres, 28, Eure-et-Loir, Centre-Val de LoireDirectement rattachĂ© au Responsable de ContrĂŽle de Gestion du site industriel, vous serez responsable de l'Ă©laboration du compte d'exploitation mensuel d'une partie de l'activitĂ© de l'usine et de tous les indicateurs financiers rattachĂ©s Ă  cette activitĂ© dont vous aurez la responsabilitĂ© du suivi financier. Dans ce cadre, vous aurez pour missions principales ‱ Établir les prix de revient des produits, incluant le suivi de la valeur ajoutĂ©e, des coĂ»ts des matiĂšres et des frais gĂ©nĂ©raux par unitĂ©, par produit ou lignes de produits, ‱ Élaborer le compte d'exploitation mensuel de l'activitĂ©, ‱ DĂ©terminer les budgets avec les Responsables OpĂ©rationnels, ‱ Mettre en place des outils de contrĂŽle notamment financiers nĂ©cessaires Ă  la comprĂ©hension et l'analyse des rĂ©sultats financiers tableau de bord, systĂšmes d'information
, ‱ Analyser les Ă©carts entre les rĂ©sultats versus budget et proposer les mesures correctives nĂ©cessaires, ‱ Élaborer des recommandations pour les opĂ©rationnels afin d'amĂ©liorer leur gestion, ‱ Être responsable du suivi des projets de rĂ©duction des coĂ»ts, ‱ Évaluer et analyser le prix de revient rĂ©el des nouveaux produits[...]Éducateur spĂ©cialisĂ© / Éducatrice spĂ©cialisĂ©eEmploi Fresnes-sur-Escaut, 59, Nord, Hauts-de-FranceVous assurez une mission socio-Ă©ducative auprĂšs du public adulte-famille-senior dans le cadre du dĂ©veloppement du projet social et dans un cadre partenarial au Centre Socioculturel de Fresnes sur Escaut. GESTION DE PROJET - RepĂšre, analyse les besoins et demandes des habitants - Mobilise les habitants autour de projets d'intĂ©rĂȘts collectifs et/ou Ă  caractĂšre professionnel - Elabore, met en Ɠuvre et Ă©value le projet social de son secteur - Mise en Ɠuvre du Projet d'Animation Collective Familles - CAF en cohĂ©rence avec le projet social de la Maison de quartier - Mobilise et sensibilise les habitants au projet social du secteur et de l'Ă©quipement ACTIONS AUPRES DU PUBLIC - Accueille et accompagne les familles et seniors en fonctions de leurs besoins et difficultĂ©s - Met en place avec des actions individuelles et collectives visant sur le soutien Ă  la fonction parentale, la vie familiale, l'insertion sociale et professionnelle - Recourt incontournable Ă  l'AllĂ©-vers par des actions menĂ©es hors les murs ADMINISTRATIF ET FINANCIER[...]ContrĂŽleur de gestion commercial h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementMoussy, 51, Marne, Grand EstVos missions ‱ Coordination du processus de planification financiĂšre plan moyen terme, budget, estimĂ©s, clĂŽtures de l'activitĂ© B2C, ‱ RĂ©alisation des reportings, ‱ Consolidation des budgets, ‱ Analyse de la performance du P&L B2C, ‱ RĂ©alisation des clĂŽtures financiĂšres, ‱ Missions d'Ă©voluer les outils de spĂ©cialisĂ© / Éducatrice spĂ©cialisĂ©eEmploi Fresnes-sur-Escaut, 59, Nord, Hauts-de-FranceVous assurez une mission socio-Ă©ducative auprĂšs du public adulte-famille-senior dans le cadre du dĂ©veloppement du projet social et dans un cadre partenarial au Centre Socioculturel de Fresnes sur Escaut. GESTION DE PROJET - RepĂšre, analyse les besoins et demandes des habitants - Mobilise les habitants autour de projets d'intĂ©rĂȘts collectifs et/ou Ă  caractĂšre professionnel - Elabore, met en ?uvre et Ă©value le projet social de son secteur - Mise en ?uvre du Projet d'Animation Collective Familles - CAF en cohĂ©rence avec le projet social de la Maison de quartier - Mobilise et sensibilise les habitants au projet social du secteur et de l'Ă©quipement ACTIONS AUPRES DU PUBLIC - Accueille et accompagne les familles et seniors en fonctions de leurs besoins et difficultĂ©s - Met en place avec des actions individuelles et collectives visant sur le soutien Ă  la fonction parentale, la vie familiale, l'insertion sociale et professionnelle - Recourt incontournable Ă  l'AllĂ©-vers par des actions menĂ©es hors les murs ADMINISTRATIF ET FINANCIER[...]Responsable contrĂŽle de gestion h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementChartres, 28, Eure-et-Loir, Centre-Val de LoireEn tant que ContrĂŽleur de Gestion Industriel, rattachĂ© et Directeur Controlling BU basĂ© en Allemagne et membre Codir d'un site de production de 300 personnes, vous concevez et faites vivre les indicateurs de la performance industrielle et logistique du site. Vous accompagnez les opĂ©rationnels et la Direction dans les processus prĂ©visionnels et budgĂ©taires et prĂ©sentez les rĂ©sultats et analyses pertinents. De façon transversale, vous accompagnez les audits internes et externes. Vous assurez les missions suivantes ‱ Management de 2 collaborateurs, ‱ Élaboration des budgets et forecasts en lien Ă©troit avec les opĂ©rationnels et la direction exploitation, investissements..., ‱ Gestion des prix de revient industriels, mise Ă  jour dans le SI, participation au lancement de nouveaux produits, ‱ Conception et animation des KPIs industriels et logistiques, suivi des stocks ‱ Participation aux clĂŽtures et reportings mensuels Ă  destination du siĂšge europĂ©en SAP, ‱ Analyse des Ă©carts rĂ©el/budget, alertes en cas de dĂ©rives, proposition d'actions correctives. Vous travaillerez en synergie avec les autres sites de production appartenant Ă  la BU et intervenez[...]Directeur / Directrice de maison des jeunes et de la cultureEmploi Marmande, 47, Lot-et-Garonne, Nouvelle-AquitaineSous l'autoritĂ© du Directeur du PĂŽle Services Ă  la Population et membre du comitĂ© de direction, en lien Ă©troit avec les Ă©lus, avec des objectifs liĂ©s Ă  la transition Ă©cologique et Ă  la participation citoyenne, vous serez chargĂ© de - Participer Ă  la dĂ©finition du projet global de la collectivitĂ© et Ă  sa stratĂ©gie de mise en Ɠuvre, en particulier dans son secteur de dĂ©lĂ©gation. Contribuer Ă  l'Ă©laboration d'une stratĂ©gie au service des politiques publiques et mettre en Ɠuvre le projet de l'Ă©ducation et de la jeunesse, analyser les besoins de la population en tenant compte des Ă©volutions sociodĂ©mographiques. - Assister les Ă©lus dans la dĂ©finition des orientations stratĂ©giques de la collectivitĂ© pour son secteur d'intervention et mettre en Ɠuvre les politiques publiques dĂ©cidĂ©es dans son pĂ©rimĂštre d'intervention. - Coordonner et piloter les projets des services restauration scolaire, ATSEM, CLAE, BIJ, Espace Jeunes - Piloter et coordonner des actions autour de la jeunesse en prenant en compte l'analyse des besoins sociaux de la commune. - DĂ©velopper les actions en faveur de la jeunesse notamment en direction des jeunes publics accueillis 11 - 17 ans - Coordonner, superviser[...]ContrĂŽleur de gestion industriel senior h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementNantes, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireEn tant que ContrĂŽleur de Gestion Industriel SĂ©nior, rattachĂ© au Responsable du ContrĂŽle de Gestion de la BU et en charge d'un pĂ©rimĂštre de 2 sites de production reprĂ©sentant 30-40M€ de CA, vous concevez et faites vivre les indicateurs de la performance industrielle et commerciale d'une BU technologique en plein dĂ©veloppement. Vous accompagnez opĂ©rationnels et direction dans les processus prĂ©visionnels et budgĂ©taires et prĂ©sentez les KPIs, rĂ©sultats et analyses pertinents permettant de challenger la performance d'exploitation. Vous assurez les missions suivantes ‱ Élaboration des budgets en lien Ă©troit avec les opĂ©rationnels et la direction exploitation, CODIR..., ‱ Gestion des prix de revient industriels, mise Ă  jour dans le SI, participation au lancement de nouveaux produits avec les Ă©quipes marketing, pilotage des marges, ‱ Conception et animation des KPIs industriels, suivi des stocks, production des tableaux de bord, ‱ Participations aux clĂŽtures et reportings mensuels, ‱ Analyse des Ă©carts rĂ©el/budget, alertes en cas de dĂ©rives, proposition d'actions de Gestion Commercial et Marketing H/FEmploi Equipement industrielMaisons-Alfort, 94, Val-de-Marne, Île-de-FrancePage Personnel ComptabilitĂ© et Finance conseille et accompagne des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d'activitĂ©. Notre Ă©quipe de 80 Consultants spĂ©cialisĂ©s couvre tous les mĂ©tiers de la comptabilitĂ© et de la gestion jusqu'au cadre de premier niveau de l'Aide-Comptable au Chef Comptable en passant par le ContrĂŽleur de Gestion. Poste basĂ© Ă  Maisons-Alfort et rattachĂ© au Directeur Commercial France, votre mission consiste Ă  accompagner les Ă©quipes commerciales et marketing dans la construction et le suivi du budget afin de garantir la performance de l'entreprise. Vos activitĂ©s principales seront - Participer Ă  la construction du budget. - Etablir les reportings. - Assurer un contrĂŽle de gestion de l'activitĂ©. - Analyser les rĂ©sultats des actions commerciales et marketing. - Participer Ă  la conception et Ă  la mise en place de nouveaux outils de pilotage de l'activitĂ©. - Construire et appliquer les accords groupements....ContrĂŽleur de Gestion IngĂ©nierie & Service H/FEmploi Energie - PĂ©troleMarseille, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurRejoignez ABB et intĂ©grez une Ă©quipe prĂ©occupĂ©e par la crĂ©ation d'un avenir oĂč les technologies numĂ©riques innovantes permettront d'avoir accĂšs Ă  une Ă©nergie plus propre. Au sein du groupe mondial ABB, vous intĂ©grerez l'entitĂ© Industrial Automation IA et sa grande diversitĂ© d'applications et de clients. De la maison intelligente connectĂ©e Ă  l'entreprise industrielle devenez l'ambassadeur d'une marque innovante et participez Ă  sa croissance. Vous avez envie de dĂ©velopper votre talent en rejoignant une Ă©quipe dynamique et crĂ©ative ? N'attendez plus, le poste de ContrĂŽleur de gestion ingĂ©nierie & Service H/F est fait pour vous ! MISSION ESSENTIELLE Dans un environnement international, au sein d'un Groupe International, aide la Direction dans l'orientation et le suivi de la stratĂ©gie qu'elle s'est fixĂ©e. Participe Ă  la dĂ©finition des objectifs et anticipe les rĂ©sultats. Etablit le schĂ©ma directeur des budgets. Exerce en permanence une surveillance des indicateurs de gestion mis en place pour Ă©valuer l'activitĂ© de l'entreprise, et fournit les informations Ă  la Direction. ApprĂ©cie les causes et les effets des Ă©carts identifiĂ©s entre les objectifs et les rĂ©alisations.[...]Technico-Commercial de Maisons Individuelles H/FEmploi ImmobilierArras, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceMaisons de vies, maisons Ă  vivre... Maisons d'en France Nord Pas de Calais, marque du Groupe PROCIVISNORD, est un constructeur rĂ©gional de maisons individuelles personnalisĂ©es qui conçoit et construit des maisons adaptĂ©es aux envies, modes de vie et budgets de ses clients. Nous sommes adhĂ©rents au rĂ©seau Maisons d'en France, rĂ©seau national de constructeurs depuis 1986. L'ambition est d'accompagner nos clients dans toutes les Ă©tapes de leur projet personnel y compris dans la recherche de leur terrain et ce pour leur plus grande satisfaction. Ainsi, pour accompagner notre dĂ©veloppement, nous recrutons Un Technico-commercial de Maisons Individuelles H/F en CDI Secteur Arras/BĂ©thune/Lens RattachĂ©e au Directeur du centre de BĂ©thune, vous concourrez Ă  la performance de l'entreprise au travers des missions suivantes - L'accompagnement en toute autonomie de vos clients, de la prospection Ă  la vente de maisons individuelles sur-mesure Ă©laboration des avant-projets personnalisĂ©s sur logiciel d'Architecture 3D et chiffrage, suivi de votre portefeuille de clients et participation aux actions PassionnĂ©e par l'immobilier, vous souhaitez vous investir durablement[...]MaĂźtresse de maison dans unitĂ© de vie pour personnes ĂągĂ©esEmploi Bressuire, 79, Deux-SĂšvres, Nouvelle-AquitaineDans les maisons Ages & Vie, le bien-ĂȘtre de la personne ĂągĂ©e est au cƓur des prioritĂ©s, accompagnĂ©e par une Ă©quipe bienveillante. Nous recrutons dans le cadre de l'ouverture de notre nouvelle Maison Ages & Vie, situĂ©e Ă  BRESSUIRE, une MaĂźtresse de Maison H/F. Vous participez Ă  la vie quotidienne de la Maison 85% du temps vous aidez les personnes ĂągĂ©es du lever au coucher, toilette, entretien, courses et prĂ©paration des repas... Vous assurez des astreintes de nuit par roulement. Vous gĂ©rez le budget de la maison, et ĂȘtes garant de la bonne qualitĂ© des prestations, de la relation avec les clients, leur famille et les intervenants. Vous rĂ©alisez 15% de votre temps les devis, l'administratif des dossiers saisie et suivi, recrutement et management des auxiliaires de vie, gestion des plannings... Vous disposez un logement de fonction t4 Temps plein annualisĂ©. 1685€ brut + primes + mutuelle. Logement de fonctionMaĂźtresse de maison d'Ă©tablissement Ă  caractĂšre socialEmploi Fontaine, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesLe pĂŽle hĂ©bergement est constituĂ© de 3 Ă©tablissements le Village de l'AmitiĂ© Ă  Noyarey, le Dispositif Rose Pelletier et l'ASMA Ă  St Martin d'HĂšres Le Village de l'AmitiĂ© est une Maison d'Enfants Ă  CaractĂšre Social MECS qui accueille des enfants de 6 Ă  18 ans avec 4 modalitĂ©s d'accueil et 'accompagnement possibles. Le Dispositif Rose Pelletier reçoit 31 adolescents de 13 Ă  18 ans avec une prolongation jeunes majeurs jusqu'Ă  21 ans, qui connaissent des difficultĂ©s personnelles et/ ou familiales. Le service ASMA est un dispositif qui propose un accompagnement social des jeunes proches de la majoritĂ© et des jeunes majeurs. L'ASMA est habilitĂ© Ă  l'accueil de 23 jeunes. Vous souhaitez vous investir pleinement dans une association Ă  dimension humaine, rejoignez-nous Ă  la Sauvegarde IsĂšre. LE METIER Lieu de travail Village de l'AmitiĂ© - 525 chemin du moulin - 38360 NOYAREY ActivitĂ© Au sein d'une Ă©quipe pluridisciplinaire et en lien direct avec le chef de service la maĂźtresse de maison est garante de l'entretien de l'unitĂ© de vie mĂ©nage, courses, repas . Dans son accompagnement auprĂšs des usagers, elle veille Ă  respecter le principe de faire avec et non pas de faire[...]Animateur / Animatrice d'atelier en maison de retraiteEmploi Collonges-sous-SalĂšve, 74, Haute-Savoie, Auvergne-RhĂŽne-AlpesLe Groupe Maisons De Famille, spĂ©cialisĂ© dans le secteur de l'hĂ©bergement haut de gamme des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, recherche un Animateur h/f pour de sa Maison de Famille du Genevois. Nous vous proposons de travailler dans le cadre d'un projet d'accompagnement dynamique et innovant en relation permanent avec les rĂ©sidents, leurs familles et toute notre Ă©quipe de soins. Sous la responsabilitĂ© directe du directeur d'Ă©tablissement, vous serez responsable des animations globales ou individuelles. De la rĂ©flexion et de la mise en Ɠuvre du projet d'animation avec obligation d'une Ă©valuation rĂ©guliĂšre. - Au niveau opĂ©rationnel Établir un projet d'animation, en lien avec le projet d'Ă©tablissement qui rĂ©pond aux attentes des personnes ĂągĂ©es Mettre en place des activitĂ©s Organiser et gĂ©rer les interventions venant de l'extĂ©rieur Proposer et susciter des sorties Ă  l'extĂ©rieur Évaluer en permanence la qualitĂ© et les rĂ©sultats du projet d'animation Recueillir les centres d'intĂ©rĂȘt de chaque nouveau rĂ©sident et les mettre Ă  jour rĂ©guliĂšrement Mettre en place une animation en soirĂ©e - Au niveau spĂ©cifique Peut ĂȘtre amenĂ© Ă  travailler le week-end en fonction[...]MaĂźtresse de maison d'Ă©tablissement Ă  caractĂšre socialEmploi Wattrelos, 59, Nord, Hauts-de-FranceL'ASRL, association gestionnaire de 43 Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux dans les Hauts-de-France 1400 professionnels - 4100 personnes accompagnĂ©es - 78,6 M € de budget, recherche Maitresse de maison H/F en CDD 1 mois renouvelable - 0,5 ETP- h/semaine - pour le FAM Wattrelos - Dispositif FaciliTED Poste Ă  pourvoir Ă  compter du 25 aout 2022 Le FAM est rattachĂ© au Dispositif FaciliTED. Le FAM accueille 20 adultes avec autisme en hĂ©bergement permanent, 2 adultes en accueil temporaire et 10 adultes en accueil de jour. La maitresse de maison effectue des horaires d'internat matinĂ©e / soirĂ©e du lundi au vendredi. Les modalitĂ©s de l'accompagnement s'inscrivent dans une approche Ă©ducative, pĂ©dagogique et thĂ©rapeutique selon un projet d'Ă©tablissement s'inscrivant dans le cadre du projet associatif de l'ASRL. Votre mission Sous l'autoritĂ© du Directeur / Chef de service et en lien avec l'ensemble de l'Ă©quipe pluridisciplinaire, le/la professionnelle assume les missions suivantes Organiser et assurer les prestations de restauration dans le cadre d'une prestation sous traitĂ©e en liaison chaude et froide en respectant les normes en vigueur HaCCP, marche[...]MaĂźtresse de maison d'Ă©tablissement Ă  caractĂšre socialEmploi Saint-Germain-Lespinasse, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesNous recherchons un maitre ou une maitresse de maison en urgence du 7 au 20 aout 2022. L'organisme Loisirs et Vacances Autrement recherche maitre ou une maitresse de maison pour intervenir sur l'un des sĂ©jours de vacances auprĂšs d'adultes en situation de handicap dĂ©ficience intellectuelle avec handicap moteur. Le maitre ou la maitresse de maison assume dans la structure d'hĂ©bergement une fonction polyvalente dans l'organisation quotidienne du cadre de vie. Elle coordonne les prestations hĂŽteliĂšres accueil, repas, entretien des locaux auprĂšs des vacanciers en veillant avec l'Ă©quipe Ă  la qualitĂ© du cadre de vie et de la chambre, afin de maintenir le bien -ĂȘtre physique et psychologique des vacanciers. Vous interviendrez sur le site de vacances qui se situe Ă  St Germain Lespinasse 42 , selon les horaires suivants 7h par jour 10h-14h et 18h-21h . Vos missions -Commander selon le budget allouĂ© les produits d'entretien nĂ©cessaires Ă  l'entretien des locaux -ProcĂ©der Ă  la dĂ©sinfection et nettoyage des locaux chambres, sanitaires et espaces communs PrĂ©paration des repas -Faire rĂ©chauffer les repas en respectant les protocoles et normes d'hygiĂšnes, mixer[...]Commercial - Maison Individuelle H/FEmploi Construction - BTP - TPSaint-Nazaire, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireExpectra, leader en France de l'intĂ©rim spĂ©cialisĂ© et du recrutement en CDI de cadres et agents de maĂźtrise. Les consultants du DĂ©partement Commercial & Marketing vous proposent des opportunitĂ©s de carriĂšre. Vous avez envie d'un challenge commercial au sein d'une entreprise Ă  taille humaine ? Vous aimez prospecter, convaincre et accompagner vos clients ? Vous maĂźtrisez le domaine de la construction de maisons individuelles ? Si oui, rejoignez notre client ; sociĂ©tĂ© reconnue dans la promotion et construction de maisons individuelles, dans le cadre d'une crĂ©ation de poste sur le bassin de St Nazaire. Vos missions, quelles seront-elles ? - Assurer le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre sur votre secteur. - Prospecter et gĂ©rer les demandes prospects. - Identifier les besoins de votre client et lui proposer le projet adaptĂ© Ă  ses besoins et son budget. - Assurer un conseil de qualitĂ© auprĂšs de vos clients. - Travailler en collaboration avec le bureau d'Ă©tudes pour le chiffrage du pavillon. - RĂ©diger un contrat de vente et sa notice descriptive. - Accompagner un client jusqu'Ă  l'ouverture de son chantier. - Participer Ă  l'animation de vos opĂ©rations commerciales Foires, salons,[...]MaĂźtresse de maison dans unitĂ© de vie pour personnes ĂągĂ©esEmploi Baccarat, 54, Meurthe-et-Moselle, Grand EstChez Ages & Vie, RedĂ©couvrez votre mĂ©tier et Vivez pleinement votre vocation ! Notre objectif est de permettre Ă  la personne ĂągĂ©e de rester dans sa commune ou son quartier, vivre dans une maison, garder son animal de compagnie, qu'elle puisse voir les personnes de son choix quand elle le souhaite, conserver les petites habitudes auxquelles elle est attachĂ©e, rompre avec la solitude, faire ses choix Rejoindre l'aventure Ages & Vie, c'est adhĂ©rer Ă  un dispositif unique et intĂ©grer une Ă©quipe qui Ɠuvre chaque jour pour le bien vieillir. Dans une ambiance familiale, vous dĂ©veloppez des liens plus proches avec les personnes ĂągĂ©es accompagnĂ©es sur un site fixe et unique. Vous vivez des moments de convivialitĂ© avec les personnes grĂące aux repas partagĂ©s et aux activitĂ©s quotidiennes. Des planning connus Ă  l'avance, vous permettent de concilier vie privĂ©e/vie professionnelle. La polyvalence des missions est une source d'Ă©panouissement au quotidien. Chez Ages & Vie, nous vous proposons tout au long de votre carriĂšre, des Ă©volutions professionnelles et une offre de formations enrichissante. Vos Missions Accompagner nos colocataires dans les actes de la vie quotidienne[...]Directeur Restauration H/FEmploi Restauration - TraiteurMeyzieu, 69, RhĂŽne, Auvergne-RhĂŽne-AlpesHR Link, cabinet spĂ©cialisĂ© sur le recrutement des fonctions commerciales et managĂ©riales, recrute pour son client, sociĂ©tĂ© nationale en pleine croissance, un directeur restauration H/F . RattachĂ©e au responsable de secteur, vous avez pour rĂŽle d'assurer la prestation culinaire, l'animation et la gestion globale d'une cuisine dans le respect des rĂšgles d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© alimentaire, des engagements contractuels et des valeurs de l'entreprise. Ainsi, vos principales missions sont les suivantes - Superviser la conception des repas fait maison » et Ă©laborer les menus. - Veiller au bon respect des normes d'hygiĂšne HACCP. - GĂ©rer l'approvisionnement gestion des stocks, passation de commandes en respectant un budget alimentaire. - Etre force de proposition afin de garantir la satisfaction des convives et du client dans un souci permanent d'amĂ©lioration de la prestation. - ContrĂŽler et optimiser les rĂ©sultats financiers de votre site et justifier des Ă©carts. - DĂ©finir et mettre en oeuvre les plans d'actions suite Ă  l'analyse du compte d'exploitation. - Superviser la bonne rotation des stocks et rĂ©aliser les approvisionnements en fonction du budget. - Recruter[...]Chef de Projet Applications et Produits Sae H/FEmploi TransportNoisy-le-Grand, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceLe Groupe RATP, implantĂ© dans 14 pays, sur quatre continents est le 5e groupe de transport public urbain au monde. Il est composĂ© d'une maison-mĂšre qui exploite le rĂ©seau francilien, un rĂ©seau multimodal parmi les plus complexes et d'une centaine de filiales qui proposent une variĂ©tĂ© d'expertises en France et Ă  l'International. C'est une entreprise intĂ©grĂ©e qui dĂ©tient une expertise globale IngĂ©nierie, exploitation et maintenance. Vos principales missions seront les suivantes En phase projet Organiser, planifier, coordonner et piloter l'ensemble des ressources, processus et intervenants mobilisĂ©s sur le projet Piloter les phases d'Ă©tude cadrage, audit, de conception recueil des besoins, conseil technique et fonctionnel, recommandations usages et ergonomie, d'achat budget, appel d'offre, sĂ©lection de fournisseurs et de rĂ©alisation maquettage, suivi de la rĂ©alisation, validation technique Animer des ateliers de travail techniques et fonctionnels RĂ©diger et piloter les marchĂ©s de sous-traitance nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des composants matĂ©riels et logiciels Piloter la rĂ©alisation du produit jusqu'Ă  la livraison en Ă©tat fonctionnel et en assurer la reprise[...]Assistant / Assistante de gestion en comptabilitĂ©Emploi Bailly-Romainvilliers, 77, Seine-et-Marne, Île-de-FranceDepuis sa crĂ©ation en 1927, la sociĂ©tĂ© Marriott est rĂ©putĂ©e pour la dimension humaine de sa culture d'entreprise. Nous nous dĂ©veloppons Ă  l'international et nous offrons aux personnes de tous horizons un monde de dĂ©couvertes et de possibilitĂ©s. SituĂ© juste Ă  cĂŽtĂ© de Disneyland Paris, le centre de villĂ©giature Marriott's Village d'Ile-de-France est un havre de paix. Unique parmi les centres de villĂ©giature situĂ©s prĂšs de Disneyland Paris, notre Ă©tablissement propose des maisons individuelles Ă  une, deux et trois chambres idĂ©ales pour les familles. Description des missions Nous recherchons une Assistante Responsable ComptabilitĂ© H/F. RattachĂ©e au Directeur Finance, vous serez en charge de - du dĂ©veloppement du potentiel de carriĂšre du personnel - Maintenir un environnement de contrĂŽle comptable et opĂ©rationnel solide - Assurer la conformitĂ© avec les politiques internationales de Marriott MIP, les procĂ©dures opĂ©rationnelles standard SOP et les procĂ©dures opĂ©rationnelles standard locales LSOP. - Soutenir le DOF en tant que leader financier de l'unitĂ© commerciale, y compris la prĂ©paration des Ă©tats financiers, les rapports opĂ©rationnels et le maintien d'un environnement[...]Assistant / Assistante de directionEmploi Pantin, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceMSF a ouvert en dĂ©cembre 2017 Ă  Pantin 93 un centre d'accueil pour mineurs primo-arrivants, en recours devant le juge des enfants pour faire reconnaitre leur minoritĂ©. Ce centre apporte Ă  ces mineurs non accompagnĂ©s un soutien grĂące Ă  quatre pĂŽles d'activitĂ©s juridique, social, santĂ© somatique et santĂ© mentale. Ce dispositif est complĂ©tĂ© par des places d'hĂ©bergement dans des maisons Ă  Sevran 93 et Ă  Marseille 13. Mission du poste Mettre en Ɠuvre et suivre les activitĂ©s finances/RH des projets Île-de-France et Marseille en conformitĂ© avec les obligations lĂ©gales et les normes et protocoles MSF, de maniĂšre Ă  fournir Ă  l'organisation une information de qualitĂ©, fiable et transparente sur l'utilisation et l'affectation des ressources au sein des projets. Principales responsabilitĂ©s 1 Finances - ProcĂ©der aux paiements banque et caisse des tierces parties en s'assurant de la bonne application de la procĂ©dure d'achat, de la fiabilitĂ© des documents financiers et du respect du budget. - Effectuer la codification et l'enregistrement des transactions dans le logiciel comptable Unifield. - RĂ©aliser les opĂ©rations de clĂŽture comptable mensuelle lettrage, rapprochement[...]Traffic managerEmploi Levallois-Perret, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceA propos de l'entreprise Depuis le lancement de sa solution ceBox en 2016, le groupe Wisper affiche chaque annĂ©e une croissance soutenue +20% en 2020. Aujourd'hui elle compte une centaine de collaborateurs et prĂšs de 500 clients en France et Ă  l'international. Elle a dĂ©ployĂ© plus de 325 000 utilisateurs dans le monde. Editeur europĂ©en de deux solutions logicielles complĂ©mentaires, WISPER rĂ©invente le Digital Workspace en proposant un outil de gestion de l'environnement de travail - ceBox© - combinĂ© Ă  une solution de communication unifiĂ©s - XiVO© - pour les centres d'appels et l'Ă©ducation. Les trois piliers de nos technologies sont - La sĂ©curitĂ© - La simplicitĂ© - Le retour sur investissement Deux solutions pour une plus grande agilitĂ© - ceBox© est une technologie unique dĂ©ployĂ©e dans plusieurs pays du monde. Une solution One Clic » de gestion centralisĂ©e des postes de travail, qui permet de sĂ©curiser l'utilisateur et de mettre Ă  jour de maniĂšre simultanĂ©e toutes les fonctions PC sites, applis, environnements . - XiVO©, la premie re solution Open Source de Communication UnifiĂ©e / TĂ©lĂ©phonie sur IP, prĂ©sente dans les plus grandes entreprises publiques et[...]Responsable HSE H/FEmploi NĂ©goce - Commerce gros, Equipement industrielPantin, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceHermĂšs est le nom d'une maison, mais c'est avant tout celui d'une famille qui, depuis bientĂŽt deux siĂšcles, Ă©crit l'histoire d'une entreprise parisienne fondĂ©e sur le savoir-faire et la qualitĂ©, la tradition et l'innovation. Harnacheur puis sellier, HermĂšs dĂ©ploie aujourd'hui sa crĂ©ativitĂ© Ă  travers 14 mĂ©tiers. Les maĂźtres mots sont restĂ©s les mĂȘmes exigence et authenticitĂ©, Ă©lĂ©gance et sobriĂ©tĂ©, fantaisie et audace. Maison familiale indĂ©pendante qui poursuit sa tradition artisanale française, HermĂšs crĂ©e, vend et fabrique des objets beaux, utiles et durables. L'entreprise rassemble prĂšs de collaborateurs dans 50 pays et 60 filiales, tous artisans Ă  leur maniĂšre et engagĂ©s dans le projet Ă  long terme de la Maison. Description du poste RattachĂ©e au Directeur de Production, vos missions principales sont - Elaboration des plans de management HSE - Est garant de la mise Ă  jour du Document Unique et des analyses de risques - Formalise les processus et procĂ©dures nĂ©cessaires au fonctionnement de l'organisation et organise des audits rĂ©guliers - Etablit des programmes de prĂ©vention pour rĂ©duire incidents, accidents du travail et maladies professionnelles - Anime[...]Commercial H/FEmploi ImmobilierReims, 51, Marne, Grand EstNous recherchons pour l'un de nos clientsacteur majeur dans la construction de maison un Commercial B to C. Vous aurez pour missions - Rendez-vous clients. - DĂ©finition du projet type maison - lieu - budget. - Etude de la faisabilitĂ©. - Recherche de terrain. - Suivi dossiers. - RĂ©daction des contrats constructeurs. - RĂ©alisation de croquis maison en lien avec le dessinateur et le BE. - Accompagnement des clients durant la durĂ©e de la construction....Stagiaire- DĂ©veloppement Commercial PAP Femme H/FEmploi NĂ©goce - Commerce gros, Equipement industrielPantin, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceHermĂšs est le nom d'une Maison, mais c'est avant tout celui d'une famille qui, depuis bientĂŽt deux siĂšcles, Ă©crit l'histoire d'une entreprise parisienne fondĂ©e sur le savoir-faire et la qualitĂ©, la tradition et l'innovation. Harnacheur puis sellier, HermĂšs dĂ©ploie aujourd'hui sa crĂ©ativitĂ© Ă  travers 14 mĂ©tiers. Les maĂźtres mots sont restĂ©s les mĂȘmes exigence et authenticitĂ©, Ă©lĂ©gance et sobriĂ©tĂ©, fantaisie et audace. Maison familiale indĂ©pendante qui poursuit sa tradition artisanale française, HermĂšs crĂ©e, vend et fabrique des objets beaux, utiles et durables. L'entreprise rassemble plus de 14 000 collaborateurs dans 50 pays et 60 filiales, tous artisans Ă  leur maniĂšre et engagĂ©s dans le projet Ă  long terme de la Maison. Mission GĂ©nĂ©rale IntĂ©grĂ©e Ă  la Direction Commerciale du PrĂȘt-Ă -Porter Femme, vous travaillez au contact des diffĂ©rents Responsables de Zone dĂšs octobre 2020 pour 4 mois. ElĂ©ments de contexte Principales activitĂ©s MISSIONS SHOWROOM Avant le showroom - PrĂ©parer et diffuser les retroplannings d'organisation des sessions de vente. - Aide Ă  la prĂ©paration du stand, en coordination avec l'Ă©quipe commerciale et Visual Merchandising dĂ©mĂ©nagement du stock[...]Coordinateur de CommunautĂ© H/FEmploi Social - Services Ă  la personne, Social - Services Ă  la personneElven, 56, Morbihan, BretagnePortĂ©e par des valeurs humaines d'ouverture, de solidaritĂ©, de respect et d'intĂ©gritĂ© de la personne, notre communautĂ© des Filles du Saint Esprit regroupe des religieuses qui veillent dans un esprit de simplicitĂ© et de partage Ă  la dynamique de lien social et spirituel avec la population d'Elven. L'association La Fontaine accompagne ainsi le quotidien et le bien-ĂȘtre des soeurs engagĂ©es et impliquĂ©es dans une optique de lien et d'Ă©panouissement de l'humain. Coordinateurtrice responsable du bon fonctionnement de notre structure et de nos activitĂ©s, vous pilotez avec implication la qualitĂ© de la coordination du quotidien de notre communautĂ©. Ouverte, vous orchestrez l'harmonie d'un quotidien communautaire et en garantissez la fluiditĂ©, avec le soutien d'une Ă©quipe d'entretien et de restauration dont vous avez la responsabilitĂ©. Avec empathie, discrĂ©tion et finesse, vous assurez le traitement et la coordination des Ă©vĂ©nements et temps forts, de nos projets et actions axĂ©es vers la population locale visite aux personnes isolĂ©es, visite en maison de retraite, messes paroissiales, accueil dans leur maison toujours ouverte et autorisez ainsi un dĂ©ploiement sĂ©cure et pertinent[...]Animateur / Animatrice d'atelier en maison de retraiteEmploi Couthenans, 70, Haute-SaĂŽne, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Met en place et anime des activitĂ©s culturelles, techniques ou ludiques selon les besoins du public et la spĂ©cificitĂ© de la structure centre socioculturel, sĂ©jour de vacances, maison de retraite, .... Peut animer un espace multimĂ©dia. Peut coordonner l'activitĂ© d'une Ă©quipe. Vos responsabilitĂ©s au quotidien Sous la direction de votre responsable, vous prendrez en charge notamment les tĂąches suivantes - Accompagner les rĂ©sidents au quotidien, selon les besoins spĂ©cifiques de chacun ; - Mettre en place un programme motivant pour tous en proposant des activitĂ©s variĂ©es activitĂ©s manuelles, physiques, socio culturelles, sensorielles, cognitives, domestiques, bien-ĂȘtre... ; - Contribuer Ă  l'ouverture de la rĂ©sidence vers la vie extĂ©rieure en dĂ©veloppant des partenariats avec les associations, des prestataires extĂ©rieurs et/ou des bĂ©nĂ©voles, dans le respect de la lĂ©gislation en vigueur et en accord avec sa direction ; - Etablissement et gestion du budget d'animation. Votre profil Vous ĂȘtes Ă  la recherche d'une structure oĂč effectuer un DUT CarriĂšres Sociales, ou autre diplĂŽme de cette branche en apprentissage Vous ĂȘtes dynamique et motivĂ©e, Ă  l'Ă©coute et disponible.[...]Team leader contrĂŽle de gestion h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementRungis, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceRattachĂ© Ă  la Directrice du ContrĂŽle de Gestion, vous occupez le poste de Team Leader ContrĂŽle de gestion. Votre pĂ©rimĂštre couvre un des 4 PĂŽles du Service ContrĂŽle de Gestion. Vos missions sont les suivantes ‱ Manager une Ă©quipe de 3 personnes, ‱ Établir et synthĂ©tiser le budget annuel en collaboration avec les services opĂ©rationnels et la direction, ‱ SynthĂ©tiser et prĂ©senter la clĂŽture mensuelle, identifier les Ă©carts et les analyser en collaboration avec les diffĂ©rents pĂŽles contrĂŽle de gestion, ‱ Éditer le reporting mensuel et hebdomadaire rentabilitĂ© par centre de profit, rapports dĂ©taillĂ©s par direction rĂ©gionale pour les coĂ»ts de la logistique, etc., ‱ Produire des analyses Ă©conomiques pour la direction et la maison mĂšre sur des projets stratĂ©giques d'entreprise afin de les accompagner dans leur prise de dĂ©cisions, ‱ RĂ©aliser les analyses ad hoc, ‱ Participer Ă  l'amĂ©lioration des outils de pilotage des Services Logistique/Vente et Personnel, Cette liste n'est pas de maison dans unitĂ© de vie pour personnes ĂągĂ©esEmploi Lonlay-l'Abbaye, 61, Orne, NormandieVous assurez les missions suivantes - Accompagner nos colocataires dans les actes de la vie quotidienne 85% du temps de travail aide au lever au coucher, aide Ă  la toilette, prĂ©paration de repas frais, entretien du linge et des espaces de vie, - GĂ©rer la colocation suivi de budget, relation avec les familles, rĂ©alisation de visites et de devis, - S'assurer de la continuitĂ© de service de votre Ă©quipe recrutement et suivi des stagiaires/apprentis, - Être l'ambassadeur/ambassadrice d'Ages & Vie auprĂšs des partenaires locaux, prescripteurs. Votre profil ExpĂ©rimentĂ©e, vous ĂȘtes autonome sur les missions d'accompagnement des personnes ĂągĂ©es. Vous savez prendre les meilleures dĂ©cisions pour coordonner l'activitĂ© de la colocation. Le poste inclut un logement de fonction privatif T4 avec terrasse, Ă  l'Ă©tage de la colocation. Ce logement devient votre habitation principale, Le systĂšme de rĂ©munĂ©ration est le suivant - Votre rĂ©munĂ©ration 1685€ bruts Ă  l'embauche, avec revalorisation tous les 3 ans de+4% - Un systĂšme de primes mensuelles et trimestrielles selon l'activitĂ© de la maison - Une prime de participation selon les rĂ©sultats de l'entreprise - Une complĂ©mentaire[...]MaĂźtresse de maison d'Ă©tablissement Ă  caractĂšre socialEmploi Ligny-en-Barrois, 55, Meuse, Grand EstSous la responsabilitĂ© du directeur et du chef de service Ă©ducatif, vous participez au sein d'une Ă©quipe pluridisciplinaire, Ă  la prise en charge de mineurs de 13 Ă  18 ans placĂ©s sous contrainte judiciaire. * Vous serez garant du respect du cadre et des rĂšgles de l'Ă©tablissement * Vous encadrerez les adolescents dans l'apprentissage des gestes de la vie quotidienne hygiĂšne et santĂ©; entretien du linge et des espaces privatifs des jeunes; gestion d'un budget alimentaire; confection de repas... * Participation Ă  l'Ă©laboration, Ă  la mise en oeuvre et au suivi du projet individuel du jeune en lien avec une Ă©quipe pluri-disciplinaire, afin d'assurer au jeune un parcours adaptĂ© Ă  ses compĂ©tences. * Vous assurerez la prĂ©paration des repas quotidien Ă©laborer les menus; gĂ©rer les commandes; respect des rĂšgles d'hygiĂšne... * Vous assurerez l'entretien et la bonne tenue des locaux Ă  usages collectifs PossĂ©der une formation de maitresse de maison ou DE AMP ou DE AES ou une expĂ©rience avec du public adolescent en difficultĂ© Prise d'initiatives, disponibilitĂ© et adaptabilitĂ© DiscrĂ©tion professionnelle Sens des responsabilitĂ©s et de l'organisation Sens du travail en Ă©quipe Permis[...]Conducteur de travaux maison individuelle h/fEmploi Construction - BTP - TPLignan-de-Bordeaux, 33, Gironde, Nouvelle-AquitaineEn bref Bordeaux - CDI - Conducteur de travaux en Maisons Individuelles H/F - Entreprise Ă  taille humaine dynamique et ambitieuse. Je suis Johanna, consultante au sein du cabinet ADSEARCH. Mon travail? Accompagner des candidats Ă  la recherche d'un super poste. Ma spĂ©cialitĂ©? le recrutement de techniciens et cadres en entreprise gĂ©nĂ©rale du bĂątiment et travaux publics. Mon but ? Vous trouvez et vous proposez l'opportunitĂ© qui vous conviendra le mieux. Mon client est un entreprise familiale forte de plus de 10 ans d'expĂ©rience, qui a su s'adapter au marchĂ©, Ă©couter ses clients et proposer des services adaptĂ©s aux besoins des petits et gros budgets. Le siĂšge est implantĂ© en pĂ©riphĂ©rie de Bordeaux et possĂšde une 20ene d'agences installĂ©es dans le Sud-Ouest de la France. Vous souhaitez intĂ©grerez cette entreprise ? On vous propose - Vous intĂ©grerez une entreprise Ă  taille humaine avec de belles valeurs humaines - Entreprise dynamique et ambitieuse qui continue de se dĂ©velopper. - IntĂ©grer une Ă©quipe soudĂ©e et managĂ©e par un responsable qui vous tirera vers le haut en vous laissant beaucoup d'autonomie Si c'est votre mĂ©tier, vous connaissez surement les tĂąches[...]MaĂźtresse de maison dans unitĂ© de vie pour personnes ĂągĂ©esEmploi Lonlay-l'Abbaye, 61, Orne, NormandieVous assurez les missions suivantes - Accompagner nos colocataires dans les actes de la vie quotidienne 85% du temps de travail aide au lever au coucher, aide Ă  la toilette, prĂ©paration de repas frais, entretien du linge et des espaces de vie, - GĂ©rer la colocation suivi de budget, relation avec les familles, rĂ©alisation de visites et de devis, - S'assurer de la continuitĂ© de service de votre Ă©quipe recrutement et suivi des stagiaires/apprentis, - Être l'ambassadeur/ambassadrice d'Ages & Vie auprĂšs des partenaires locaux, prescripteurs. Votre profil ExpĂ©rimentĂ©e, vous ĂȘtes autonome sur les missions d'accompagnement des personnes ĂągĂ©es. Vous savez prendre les meilleures dĂ©cisions pour coordonner l'activitĂ© de la colocation. Le poste inclut un logement de fonction privatif T4 avec terrasse, Ă  l'Ă©tage de la colocation. Ce logement devient votre habitation principale, Le systĂšme de rĂ©munĂ©ration est le suivant - Votre rĂ©munĂ©ration 1702€ bruts Ă  l'embauche, avec revalorisation tous les 3 ans de+4% - Un systĂšme de primes mensuelles et trimestrielles selon l'activitĂ© de la maison - Une prime de participation selon les rĂ©sultats de l'entreprise - Une complĂ©mentaire[...]Animateur / Animatrice d'atelier en maison de retraiteEmploi Amiens, 80, Somme, Hauts-de-FranceAPPEL A CANDIDATURE La RĂ©sidence La Neuville EHPAD se situe au cƓur de la commune d'Amiens, Ă  proximitĂ© des Hortillonnages, Ă  10 minutes du centre-ville et Ă  20 minutes de la gare. Elle accueille 114 rĂ©sidents au sein de 4 pavillons, dans une ambiance familiale. Le bien-ĂȘtre de la personne ĂągĂ©e est au cƓur des prioritĂ©s, accompagnĂ©e par une Ă©quipe bienveillante. L'EHPAD met en Ɠuvre la dĂ©marche de soin par l'Humanitude mĂ©thodologie de soin Gineste-Marescotti pour laquelle il est labellisĂ© Humanitude depuis dĂ©cembre 2018. La rĂ©sidence recherche une Animateur en EHPAD H/F en CDI Ă  temps partiel 26h hebdo Le poste RattachĂ©e Ă  la direction de l'Ă©tablissement, en lien fonctionnel avec la cadre de soins, vous ĂȘtes chargĂ©e de mettre en place des actions destinĂ©es Ă  stimuler et maintenir les capacitĂ©s physiques et intellectuelles des rĂ©sidents et de favoriser la vie sociale dans l'Ă©tablissement. Les missions A partir du projet d'Ă©tablissement et dans le cadre du projet personnalisĂ© du rĂ©sident, propose et met en Ɠuvre le projet d'animation dans toutes ses dimensions - DĂ©finit les animations Ă  mettre en place dans une logique de projet - DĂ©finit les modalitĂ©s[...]ContrĂŽleur de gestion h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementMontigny-le-Bretonneux, 78, Yvelines, Île-de-FranceRattachĂ© Ă  la Responsable Gestion de la marge et au sein d'une Ă©quipe de 6 personnes, vos missions seront regroupĂ©es en 3 catĂ©gories ‱ Construire le taux de marge sur votre enseigne sur chacun des produits ; dĂ©boucler les provisions de fin mois, ‱ Calculer et comptabiliser les Ă©critures de retraitement local/IFRS relatives Ă  la marge Stock, cartes de garantie, coupons, box
 sur votre enseigne, ‱ Suivre les stocks facing, pĂ©niches, dĂ©pĂŽts vente, gĂ©rer le process d'inventaires magasins, analyser et traiter les Ă©carts sur votre enseigne, ‱ Suivre, analyser et partager l'Ă©volution des coĂ»ts de breakage », shrinkage », standard warranty », Write-off » sur votre enseigne, ‱ Se charger de l'obsolescence, retours fournisseurs Simulations, suivi, valorisation avoirs et dĂ©cote, ‱ Participer conjointement avec les BA Ă  la construction du budget et de l'incidence du taux de marge de votre enseigne pour chaque produit, ‱ Analyser et valider les bases de donnĂ©es utilisĂ©es pour la construction de la marge de votre enseigne, ‱ Simuler et analyser les Ă©volutions des conditions d'achats sur la famille de produit dont le ContrĂŽleur de Gestion[...]Responsable formation h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementClichy, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceEn tant que Responsable Formation, vous aurez en charge les missions suivantes ‱ DĂ©finition du plan de dĂ©veloppement des compĂ©tences de l'entreprise, ‱ DĂ©finition des parcours d'intĂ©gration et vente de catalogues de formation aux futurs partenaires, ‱ Élaboration du budget, ‱ Gestion administrative et suivi des formations, ‱ Évaluation des actions de formations, ‱ Veille rĂ©glementaire, ‱ DĂ©veloppement du relationnel avec les franchises. Liste non de projet grands comptes h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementLevallois-Perret, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceEn tant que ChargĂ© de Projets Grands Comptes, vous serez rattachĂ© Ă  un compte-clĂ©s et travaillerez en Ă©troite collaboration avec le Catman et le DCN. Vos principales missions seront les suivantes ‱ Assurer le suivi des contrats clients depuis la confirmation des accords commerciaux jusqu'aux reporting et suivis mensuels, ‱ DĂ©clarer les CA mensuels auprĂšs des centrales, ‱ RĂ©aliser le suivi mensuel de la coopĂ©ration commerciale par centrale et analyse vs la prĂ©vision, ‱ RĂ©pondre aux appels d'offres promotionnels et garantir la bonne exĂ©cution de leur mise en Ɠuvre, ‱ Analyser des volumes promotionnels engagĂ©s par les clients vs prĂ©visionnel, ‱ Soutenir le service ADV/comptabilitĂ© dans la rĂ©solution des litiges commerciaux litige tarifaires, ‱ DĂ©velopper des supports Trade marketing Ă  destination des clients, ‱ Accompagner la cellule DCN sur les missions transversales, ‱ Envoyer des fiches de rĂ©fĂ©rencement produit par mail et/ou sur les plateformes clients, ‱ Piloter des outils de suivi transverses Fichier Forecast de CA mensuel par client, Compilation du budget promotionnel toutes enseignes
, ‱ Accompagner et soutenir l'activitĂ©[...]ContrĂŽleur de gestion si h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementSaint-Denis, 93, Seine-Saint-Denis, Île-de-FranceEn tant que ContrĂŽleur de Gestion SI, vos principales missions seront ‱ Analyse des couts par projet rĂ©el vs budget vs commande, ‱ PrĂ©sentation des rĂ©sultats au CODIR pour les coĂ»ts spĂ©cifiques, ‱ Production du tableau de bord mensuel de la direction informatique, pour le Directeur Informatique, pour la direction financiĂšre et pour les demandes du Groupe concernant l'ensemble des coĂ»ts informatiques de la BU, ‱ Construction du plan de compte par activitĂ© et suivi portefeuille projet dans l'ERP, ‱ Alimentation mensuelle des outils pour l'Ă©laboration de la lettre de gestion, ‱ VĂ©rification de l'exhaustivitĂ©/fiabilitĂ© des donnĂ©es, ‱ Mise Ă  jour des rĂ©fĂ©rentiels financiers alimentant les outils d'analyse, ‱ Adaptation des outils aux Ă©volutions d'organisation/modĂšle de gestion, ‱ Expression et validation des besoins mĂ©tier dans le cadre du dĂ©veloppement de l'outil, ‱ Recette applicative des Ă©volutions, ‱ Formation et animation des utilisateurs, ‱ Mise Ă  disposition d'outils de restitution et d'analyse, ‱ Alimentation et animation du cycle budgĂ©taire outil, utilisateurs..., ‱ Participation aux projets d'Ă©volution des[...]DĂ©veloppeur react js h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementLille, 59, Nord, Hauts-de-FranceDans un environnement exigeant, vous prenez la fonction de DĂ©veloppeur ReactJS et vous guidez et accompagnez votre Ă©quipe de dĂ©veloppement afin de garantir le succĂšs technique des projets informatiques. A ce titre, vos missions sont les suivantes ‱ Superviser le projet technique et s'assurer que le budget est tenu, ‱ Accompagner et gĂ©rer les savoir-faire de son Ă©quipe technique, ‱ Assurer la qualitĂ© du code des programmes informatiques, ‱ Faire une veille permanente sur les Ă©volutions technologiques, ‱ RĂ©soudre les problĂšmes techniques rencontrĂ©s par votre Ă©quipe, ‱ Mettre en place et rĂ©aliser des phases de commercial france h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementMarseille, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurRattachĂ© au Directeur GĂ©nĂ©ral de l'entreprise, vous ĂȘtes responsable de dĂ©velopper l'activitĂ© auprĂšs des distributeurs en France et Ă  l'international. Vos principales missions seront ‱ DĂ©finir la stratĂ©gie commerciale et Ă©laborer les budgets, ‱ NĂ©gocier avec les groupements d'achats les conditions de rĂ©fĂ©rencement et de promotion, ‱ Assurer le dĂ©ploiement sur le terrain, ‱ Animer la relation avec les distributeurs et leurs Ă©quipes commerciales, ‱ Veiller Ă  la pĂ©rennitĂ© de nos partenariats et garantir la rentabilitĂ© de nos comptes, ‱ Animer le Service ADV, ‱ Coordonner la chaĂźne d'approvisionnement, ‱ Être l'ambassadeur de nos marques. Cette description tient compte des principales tĂąches mais n'est pas de mission h/fEmploi Equipement de la maison - DĂ©coration - AmeublementJouars-Pontchartrain, 78, Yvelines, Île-de-FranceDirectement rattachĂ© Ă  un des associĂ©s du cabinet, vous serez amenĂ©, en tant que Chef de Missions Ă  gĂ©rer un portefeuille de clients. Vos missions porteront sur les travaux quotidiens liĂ©s Ă  la comptabilitĂ© pour diffĂ©rents clients du cabine ‱ Travaux de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, ‱ Élaboration et suivi des budgets, ‱ Conseil et l'accompagnement de vos clients, ‱ Suivi de la facturation, ‱ Suivi des encaissements des crĂ©ances, ‱ Établissement des bilans et toutes les dĂ©clarations fiscales courantes de vos dossiers. Cette description tient compte des principales tĂąches, mais n'est pas limitative. Voir Maison d'Arret de Fresnes sur le plan ItinĂ©raires vers Maison d'Arret de Fresnes en empruntant les transports en commun Les lignes de transport suivantes ont des itinĂ©raires qui passent prĂšs de Maison d'Arret de Fresnes Stations de Bus proches de Maison d'Arret de Fresnes Nom de la station Distance Docteur TĂ©nine 1 min de marche VOIR Pasteur 2 min de marche VOIR Tuilerie 2 min de marche VOIR Émile Zola 6 min de marche VOIR Stations de RER proches de Maison d'Arret de Fresnes Nom de la station Distance La Croix de Berny 8 min de marche VOIR Chemin D'Antony 16 min de marche VOIR Antony 32 min de marche VOIR Lignes de bus Bus vers Maison d'Arret de Fresnes Nom de la ligne Direction N62 Gare Montparnasse VOIR TVM Alouettes VOIR 184 Porte D'italie - MĂ©tro - Pasteur VOIR V2 Pasteur - Domaine ChĂ©rioux VOIR 187 Porte D'OrlĂ©ans VOIR 286 Mairie VOIR Questions & RĂ©ponses Quelles sont les stations les plus proches pour aller Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Les stations les plus proches de Maison d'Arret de Fresnes sont Docteur TĂ©nine est Ă  42 mĂštres soit 1 min de marche. Pasteur est Ă  89 mĂštres soit 2 min de marche. Tuilerie est Ă  97 mĂštres soit 2 min de marche. Émile Zola est Ă  457 mĂštres soit 6 min de marche. La Croix de Berny est Ă  564 mĂštres soit 8 min de marche. Chemin D'Antony est Ă  1141 mĂštres soit 16 min de marche. Antony est Ă  2420 mĂštres soit 32 min de marche. Plus de dĂ©tails Quelles sont les lignes de RER qui s'arrĂȘtent prĂšs de Maison d'Arret de Fresnes? Ces lignes de RER s'arrĂȘtent prĂšs de Maison d'Arret de Fresnes B. Plus de dĂ©tails Quelles sont les lignes de Bus qui s'arrĂȘtent prĂšs de Maison d'Arret de Fresnes? Ces lignes de Bus s'arrĂȘtent prĂšs de Maison d'Arret de Fresnes 187, TVM. Plus de dĂ©tails À quelle heure est le premier Tram Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le ORLYVAL est le premier Tram qui va Ă  Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrĂȘte Ă  proximitĂ© Ă  0600. Plus de dĂ©tails Quelle est l'heure du dernier Tram Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le ORLYVAL est le dernier Tram en direction de Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrete Ă  proximitĂ© Ă  2342. Plus de dĂ©tails À quelle heure est le premier Bus Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le N62 est le premier Bus qui va Ă  Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrĂȘte Ă  proximitĂ© Ă  0323. Plus de dĂ©tails Quelle est l'heure du dernier Bus Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le N62 est le dernier Bus en direction de Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrete Ă  proximitĂ© Ă  0323. Plus de dĂ©tails À quelle heure est le premier RER Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le B est le premier RER qui va Ă  Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrĂȘte Ă  proximitĂ© Ă  0504. Plus de dĂ©tails Quelle est l'heure du dernier RER Ă  Maison d'Arret de Fresnes ? Le B est le dernier RER en direction de Maison d'Arret de Fresnes. Il s'arrete Ă  proximitĂ© Ă  0111. Plus de dĂ©tails De combien est le ticket de undefined vers Maison d'Arret de Fresnes? Le ticket de undefined vers Maison d'Arret de Fresnes est de € De combien est le ticket de Bus vers Maison d'Arret de Fresnes? Le ticket de Bus vers Maison d'Arret de Fresnes est de € De combien est le ticket de RER vers Maison d'Arret de Fresnes? Le ticket de RER vers Maison d'Arret de Fresnes est de € De combien est le ticket de MĂ©tro vers Maison d'Arret de Fresnes? Le ticket de MĂ©tro vers Maison d'Arret de Fresnes est de € Voir Maison d'Arret de Fresnes sur le plan Transports en commun vers Maison d'Arret de Fresnes Vous vous demandez comment vous rendre Ă  Maison d'Arret de Fresnes, France? Moovit vous aide Ă  trouver le meilleur moyen pour vous rendre Ă  Maison d'Arret de Fresnes avec des instructions Ă©tape par Ă©tape Ă  partir de la station de transport en commun la plus proche. 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Avec Fleury-MĂ©rogis et la prison de la SantĂ©, c'est l’un des trois principaux Ă©tablissements pĂ©nitentiaires de la rĂ©gion parisienne, et aussi l'un des plus importants de France. Bien que sa capacitĂ© soit de 1 444 places, 1 641 personnes y Ă©taient dĂ©tenues au 28 juin 2005. En 2010, le nombre de personnes incarcĂ©rĂ©es dans la maison d'arrĂȘt s'Ă©lĂšve Ă  environ 2 200 tandis que le nombre de places serait de 1 700. Lignes de transport en commun dont les stations sont les plus proches de Maison d'Arret de Fresnes Lignes de Bus ayant des stations proches de Maison d'Arret de Fresnes Lignes de RER ayant des stations proches de Maison d'Arret de Fresnes l'essentiel Lors d'un dĂ©placement Ă  la prison de Fleury-MĂ©rogis, mardi 23 aoĂ»t, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est revenu sur la polĂ©mique de "Kohlantess" Ă  Fresnes. Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a affirmĂ©, mardi 23 aoĂ»t, que la course de karting organisĂ©e Ă  la prison de Fresnes dans le cadre d'Ă©preuves inspirĂ©es du jeu tĂ©lĂ©visĂ© "Koh Lanta" Ă©tait une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur". A lire aussi Karting, baignade et polĂ©mique Ă  Fresnes cinq questions sur l'organisation d'un "Kohlantess" en prison Lors d'une visite de la prison de Fleury-MĂ©rogis, le garde des Sceaux est revenu sur la polĂ©mique "Kohlantess". Il a affirmĂ© qu'il n'avait "jamais Ă©tĂ© informĂ©" de la tenue de cet Ă©vĂ©nement qui s'est dĂ©roulĂ© fin juillet dernier. "Si j'avais su qu'une compĂ©tition de karting Ă©tait organisĂ©e, j'aurais mis un vĂ©to trĂšs clair", a-t-il ajoutĂ© devant la presse. "Ce que le ministĂšre a su, c'est qu'il y avait une compĂ©tition sportive dans laquelle il n'a jamais Ă©tĂ© question de karting", a poursuivi le garde des Sceaux. "Le ministre ne sait pas tout ce qu'il se passe dans le dĂ©tail, ce n'est pas son travail, les directeurs ont une initiative personnelle", a insistĂ© Eric Dupond-Moretti. A lire aussi Karting et Koh-Lanta Ă  la prison de Fresnes l'initiative avait-elle Ă©tĂ© approuvĂ©e par le cabinet d'Éric Dupond-Moretti ? Le ministre de la Justice a ordonnĂ©, samedi 20 aoĂ»t, une enquĂȘte aprĂšs que la diffusion d'images montrant, entre autres, des dĂ©tenus rĂ©alisant une course de karting. "La lutte contre la rĂ©cidive passe par la rĂ©insertion mais certainement pas par le karting", avait-il alors tweetĂ©. AprĂšs les images choquantes de la prison de Fresnes, j’ai immĂ©diatement ordonnĂ© une enquĂȘte pour que toute la lumiĂšre soit faite. La lutte contre la rĂ©cidive passe par la rĂ©insertion mais certainement pas par le karting !— Eric Dupond-Moretti E_DupondM August 20, 2022

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