LaFrance compte 13 turbines Ă combustion. Il y en a cinq dans le FinistĂšre, deux Ă Dirinon et trois Ă Brennilis. Petit tour sur le site dâEDF dans les monts dâArrĂ©e. LĂ , deux turbines
Cechiffre est parfaitement rĂ©aliste et devrait pouvoir ĂȘtre atteint, notamment lorsque lâair ambiant est froid. Figure 4. Profils approximatifs de tempĂ©rature et dâhumiditĂ© relative de lâair rejetĂ© par un sĂ©choir Ă Ă©coulement transversal continu avec refroidissement Ă lâair ambiant. Il est possible de recycler lâair rejetĂ©
Jedessine un lapin : Je colle lâimage de son lieu de vie : Je colle les images de ce quâil mange : Je dessine un hĂ©risson : Je colle l image de son lieu de vie :
Atrois on a moins froid de elsa devernois: A trois on a moins froid, le titre codé et les. L'exploitation pédagogique d'un album pour les petits. Pour les plus petits il est possible de ne pas bouger les lits à chaque tour afin
P3- Album 1 - Ă trois on a moins froid; P3 - Album 1 - Le voyage de Plume; P3 - Album 2 - Le petit chaperon rouge; P3 - Album 3 - Les trois petits cochons; P3 - Album 4 - Pierre et le loup; P3 - Album 5 - Clara et les loups; P3 - ChĂąteaux, Rois, Reines P3 - Petit ours a froid; P3 - Projet Galette; P3 - ThĂšme Hiver; P4 - Album 1 - Chapeau !
Atrois on a moins froid (Elsa Devernois et Michel Gay) Câest lâhiver, il fait trĂšs froid et le hauffage ne marhe plus hez KIPIC le hĂ©risson. Comme il fait nuit, le dĂ©panneur ne pourra pas venir rĂ©parer avant demain matin. Mais soudain on frappe Ă la porte : Toc, toc, Kipic demande :
. AccueilActualitĂ©sRĂ©glementation europĂ©enne sur le froid anticiper les changements Ă venir » La rĂ©glementation europĂ©enne sur le froid, appelĂ©e F-Gas, est entrĂ©e dans une phase dâaccĂ©lĂ©ration. Une feuille de route instaure de nouveaux quotas dans lâutilisation des fluides frigorigĂšnes HydroFluoroCarbure HFC, avec une quasi disparition demandĂ©e dâici Ă 2030. Objectif rĂ©duire lâimpact Ă©cologique de ces fluides, en partie responsables de lâeffet de serre. La rĂ©glementation europĂ©enne F-Gas est issue du protocole de MontrĂ©al de 1987, qui instaurait la limitation des substances appauvrissant la couche dâozone, et du protocole de Kyoto en 2005, qui, lui, limitait les gaz Ă effets de serre fluorĂ©s. En 2007, une premiĂšre mouture de cette rĂ©glementation F-Gas demandait aux opĂ©rateurs une qualification pour la manipulation des fluides frigorigĂšnes. La rĂ©glementation de 2015 passe Ă la vitesse supĂ©rieure. Cette version est beaucoup plus contraignante car elle impose des limitations dans lâutilisation de ces fluides, selon un calendrier bien prĂ©cis », explique Cyrille Blanquet, Responsable de programmes, en charge des activitĂ©s green » chez Franfinance. Le but rĂ©duire lâutilisation des fluides HFC de 80 % dâici Ă 2030. Le problĂšme, câest que depuis la sortie de ce nouveau dĂ©cret rien nâa changĂ© », indique Pascal Pedretti, Directeur des produits et du dĂ©veloppement. Les entreprises nâont, semble-t-il, pas encore vraiment pris la mesure de lâimpact de cette rĂ©glementation ». Pourtant le temps presse. Entre 2018 et 2020, les quotas dâutilisation des fluides HFC doivent baisser de 37 % par rapport Ă 2015, point de dĂ©part du dĂ©compte. Et Ă partir de 2021, leur utilisation devra avoir diminuĂ© de 55 %. Chronologie dâinterdiction des fluides frigorigĂšnes 2015 Interdiction totale du fluide R-22. 2020 Interdiction de mise sur le marchĂ© et dâutilisation des fluides R-404A et R-507. 2022 Interdiction de mise sur le marchĂ© du fluide R-134a pour les systĂšmes de rĂ©frigĂ©ration centralisĂ©s multipostes Ă usage commercial dâune capacitĂ© nominale â„ 40 kW et un PRG â„ 150 sauf circuit primaire avec PRG †1 500 dâune installation en cascade. 2025 Interdiction de mise sur le marchĂ© des fluides R-407C et R-410A pour les systĂšmes de climatisation bi-blocs contenant moins de 3 kg de HFC avec un PRG â„ 750. 2030 Interdiction totale des fluides R-404A et R-507. Source CAMEO Energy Les contraintes deviennent fortes Comme lâobjectif est loin dâĂȘtre atteint, la pression monte », constate Cyrille Blanquet. ConcrĂštement, cette accĂ©lĂ©ration pose deux problĂšmes. Le premier concerne la rarĂ©faction du gaz 404, le gaz servant Ă produire le froid. Et qui dit plus rare dit plus cher. DeuxiĂšme problĂšme les entreprises utilisant les actifs concernĂ©s vont se rendre compte progressivement quâelles doivent changer leurs matĂ©riels meubles commerciaux mais aussi chambres froides, voire climatiseurs. Les secteurs concernĂ©s en prioritĂ© lâagroalimentaire, la logistique et la grande distribution. Pour certains, cela reprĂ©sentera une dĂ©pense trĂšs Ă©levĂ©e Ă moyen terme », indique Pascal Pedretti. Et plus le temps avance, plus les contraintes deviennent fortes ». Certes il nâest pas possible de remplacer tout son matĂ©riel du jour au lendemain, en particulier pour les structures de taille importante. Il est conseillĂ© aux entreprises dâadopter une stratĂ©gie en trois temps », reprend Pascal Pedretti Commencer Ă recenser les Ă©quipements concernĂ©s Estimer les conditions de remplacement dĂ©lais, coĂ»t, impacts sur lâexploitation⊠Planifier les Ă©volutions Le planning de la rĂ©glementation F-Gas Ă©nonce en effet que, jusquâĂ 2020, la rĂ©frigĂ©ration domestique doit ĂȘtre changĂ©e en premier, la rĂ©frigĂ©ration commerciale Ă©tant concernĂ©e Ă partir de 2020. Toutefois, Ă©tant donnĂ© que tous les acteurs auront Ă changer leur matĂ©riel en mĂȘme temps, les risques de pĂ©nurie ou de dĂ©lais longs dans les livraisons sont rĂ©els », conclut Cyrille Blanquet. Il est donc important dâanticiper dĂšs aujourdâhui les changements Ă venir ». Avec un enjeu important Ă prendre en compte remplacer son matĂ©riel permettra dâagir concrĂštement pour la prĂ©servation de lâenvironnement sans gĂ©nĂ©rer nĂ©cessairement de surcoĂ»ts dâexploitation. Votre entreprise est concernĂ©e la marche Ă suivre Dois-je changer de matĂ©riel ? » La rĂ©ponse est oui. Il faut remplacer le matĂ©riel progressivement pour se mettre aux normes. Dois-je faire auditer mon parc pour dĂ©terminer la rĂ©duction que je dois opĂ©rer ? » Oui, cela est fortement prĂ©conisĂ©. Environnement les bonnes raisons de changer son matĂ©riel La couche dâozone ne retrouvera ses propriĂ©tĂ©s des annĂ©es 1980 quâĂ lâhorizon 2060 si la rĂ©glementation actuelle est appliquĂ©e. Les gaz HFC prĂ©sentent un pouvoir de rĂ©chauffement planĂ©taire PRP pouvant ĂȘtre 10 000 fois supĂ©rieur Ă celui du CO2 une Ă©mission de 1 kg de gaz peut avoir le mĂȘme impact sur le rĂ©chauffement climatique que lâĂ©mission de 10 tonnes de CO2. Un Ă©quipement prĂ©sentant un taux de fuite de 5 % aura perdu prĂšs de 40 % de sa charge de fluide au bout de 10 ans. Il sera alors inopĂ©rant. Source CD SUD Vous ĂȘtes constructeur, distributeur et cherchez Ă dynamiser vos ventes de matĂ©riels via des solutions de leasing ? Contactez-nous.
Prime de froid A compter du 1er janvier 2017, l'article 13 Prime de froid » de l'annexe II Ouvriers et EmployĂ©s », tel que créé par l'avenant n° 80 du 12 juin 2013 est supprimĂ© et remplacĂ© par les dispositions suivantes Une prime dite de froid » est versĂ©e au personnel ouvriers/ employĂ©s, rĂ©alisant des travaux au froid, dans les conditions exposĂ©es ci-aprĂšs. 1. Travail habituel au froid Le personnel ouvrier/ employĂ© travaillant au froid au moins 3 heures 1/2 par jour et ce, au moins 8 jours par mois, ces conditions Ă©tant cumulatives, bĂ©nĂ©ficie d'une prime de froid fixĂ©e comme suit â tout travail rĂ©alisĂ© dans une atmosphĂšre dont la tempĂ©rature artificielle ambiante est habituellement comprise entre â 5° C et + 2° C, ouvre droit Ă une prime forfaitaire d'un montant de 35,70 euros ; â tout travail rĂ©alisĂ© dans une atmosphĂšre dont la tempĂ©rature artificielle ambiante est habituellement infĂ©rieure Ă â 5° C, ouvre droit Ă une prime forfaitaire d'un montant de 76,50 euros. 2. Travail occasionnel au froid Le personnel ouvrier travaillant au froid au moins 3 heures 1/2 par jour et moins de 8 jours par mois, bĂ©nĂ©ficie d'une prime de froid fixĂ©e comme suit â tout travail rĂ©alisĂ© dans une atmosphĂšre dont la tempĂ©rature artificielle ambiante est habituellement infĂ©rieure Ă â 5° C, ouvre droit Ă une prime forfaitaire d'un montant de 3,53 euros par jour travaillĂ© au froid. 3. Dispositions communes Cette prime de froid ne peut se cumuler avec tout autre avantage versĂ© au sein de l'entreprise dĂšs lors que ce dernier a le mĂȘme objet. »
ï»ż24 novembre 2015 Posted in TPS PSDurant le mois de Novembre, les Ă©lĂšves de la classe de TPS-PS-MS ont travaillĂ© sur lâalbum A trois on a moins froid» dâElsa Devernois et Michel Gay. Les objectifs principaux de ce projet Ă©taient de dĂ©velopper le langage oral et Ă©crit travail sur les personnages pour les PS et réécriture de lâalbum sous forme de dictĂ©e Ă lâadulte pour les MS et de dĂ©velopper le sens de lâentraide entre les enfants idĂ©e directrice de lâalbum Ce projet a Ă©galement donnĂ© lieu Ă diffĂ©rents travaux dâarts visuels reprenant les personnages de lâhistoire paysages dâautomne avec des hĂ©rissons rĂ©alisĂ©s en pĂąte Ă durcir mobiles dâautomne utilisant diffĂ©rentes techniques de peinture ainsi que le froissage collage de papiers crĂ©pons panneaux dĂ©coratifs rĂ©alisĂ©s collectivement reprĂ©sentant les trois animaux de lâalbum se tenant chaud
Buts de la culture La canne Ă sucre est cultivĂ©e pour ses tiges qui contiennent un jus sucrĂ© dont on tire la saccharose ou sucre cristallisable. Elle est Ă©galement utilisĂ©e en consommation directe, canne de bouche. De plus, elle est parfois cultivĂ©e comme canne fourragĂšre consommation en vert ensilage. Botanique La canne Ă sucre est originaire de la Nouvelle GuinĂ©e Saccharum officinarum, S. Robustum. D'autres Saccharum spontaneum, Sinense, Barbeni sont utilisĂ©s pour la crĂ©ation des hybrides cultivĂ©s actuellement. Description La tige de canne Ă sucre atteint 2 Ă 5m de hauteur pour un diamĂštre de 2 Ă 4 cm. Elle ne se ramifie pas au-dessus du sol mais les yeux souterrains donnent naissance Ă d'autres tiges. Une touffe de canne bien taillĂ©e peut comporter 10 Ă 15 tiges. La tige se compose d'une succession de nĆuds plus ligneux, oĂč sont implantĂ©s les yeux bourgeons et d'entre nĆuds gorgĂ©s de sucre, de couleur jaune, verte, rouge, violette ou brune selon la variĂ©tĂ© et rougissent au soleil. Fig 1 et 2. La tige porte des feuilles Ă gaines enveloppantes, alternĂ©es atteignant 1 Ă 2 m de long et 3 Ă 8 cm de large Fig. 3 Les racines sont d'abord des racines de boutures qui naissent de l'anneau radiculaire de la bouture puis des racines de tige qui se dĂ©veloppent en racines superficielles et ramifiĂ©es, racines de soutien plus profondes et racines cordons qui peuvent descendre jusqu'Ă 6 m. AprĂšs chaque coupe, un niveau systĂšme racinaire se constitue et l'ancien peut servir d'amendement. Fig. 4. Cycle vĂ©gĂ©tatif La multiplication de la canne Ă sucre se fait par boutures. On distingue les phases successives suivantes Phase de reprise 2 Ă 4 semaines aprĂšs la mise en terre des boutures, les premiĂšres tiges apparaissent. Phase de croissance elle dure 5 Ă 7 mois environ. En fin de croissance, la vĂ©gĂ©tation s'arrĂȘte et l'inflorescence apparaĂźt. Cette phase a surtout lieu pendant la pĂ©riode de chaleur et de grosses pluies Phase de maturation dure en moyenne 6 mois aprĂšs l'arrĂȘt de croissance de la canne, pĂ©riode froide avec de faibles pluies. La coupe des cannes vierges n'a lieu gĂ©nĂ©ralement qu'entre les 15 et 18Ăšme mois qui suivent la plantation des boutures. Selon la date de plantation, on peut couper ces cannes vierges entre les 12 et 14Ăšme mois qui suivent la plantation. Cette coupe termine le 1er cycle. Phases de croissance et de maturation des premiĂšres repousses. Elles durent 12 Ă 14 mois environ aprĂšs la coupe des cannes vierges. Coupe des premiĂšres repousses elle a lieu 2 ans Ă 30 mois aprĂšs la mise en place des boutures. Cette coupe termine le second cycle. Par la suite, la coupe des repousses aura lieu tous les 12 Ă 13 mois environ. Ainsi le cycle vĂ©gĂ©tatif complet de la canne Ă sucre peut durer de trĂšs nombreuses annĂ©es si les conditions du milieu sont favorables. Cependant, il n'est pas rentable de conserver indĂ©finiment les mĂȘmes pieds sur le mĂȘme terrain. Le cycle cultural ne dure donc que 5 Ă 7 ans en moyenne. La pullulation des cigales oblige les planteurs Ă ne dĂ©passer le nombre de 3 Ă 4 repousses aprĂšs la rĂ©colte des cannes vierges. VariĂ©tĂ©s Les variĂ©tĂ©s ou clones sont obtenus par hybridation entre des parents ayant dans leur ascendance plusieurs saccharum. A partir de la canne noble S officinarum, des apports de sang de cannes sauvages ont permis la crĂ©ation d'hybrides plus productifs, tolĂ©rants Ă certaines conditions adverses ou rĂ©sistants aux maladies. De plus, il est prĂ©fĂ©rable de planter des variĂ©tĂ©s qui ont des pĂ©riodes de maturitĂ© diffĂ©rentes pour assurer la rĂ©gularitĂ© de ravitaillement de l'usine de transformation. Ecologie Le cycle de la canne, sa croissance et sa maturation sont Ă©troitement conditionnĂ©s par le climat. L'eau et la chaleur sont favorables Ă la croissance tandis que la sĂ©cheresse et le froid surtout nocturne sont favorables Ă la maturation. Besoins en chaleur TempĂ©ratures optimales diurnes germination 26° Ă 33° Croissance 28° Ă 35° TempĂ©rature minimale de croissance 15° - 18° TempĂ©rature lĂ©tale gelĂ©e 0° Besoins en eau Au stade vĂ©gĂ©tatif, la canne a besoin de 100 Ă 170 mm par mois de vĂ©gĂ©tation suivant les conditions climatiques 1000 Ă 2000 mm /an avec une saison sĂšche marquĂ©e de 4 Ă 5 mois correspondant Ă la pĂ©riode de maturation des cannes ; alors que pendant les 8 Ă 9 premiers mois pĂ©riodes de croissance il faut des pluies Besoins en lumiĂšre La canne Ă sucre exige beaucoup de lumiĂšre tant pour sa croissance que pour la formation du saccharose. Les cannes cultivĂ©es en pleine lumiĂšre ont des tiges plus grosses et plus trapues, des feuilles plus larges, plus Ă©paisses et plus vertes, des racines plus dĂ©veloppĂ©es. La lumiĂšre facilite la maturation des cannes en permettant Ă l'eau de constitution de se rĂ©duire en quantitĂ©. La floraison ne peut avoir lieu en prĂ©sence de lumiĂšre Besoins en altitude On trouve la canne Ă sucre sur les Hauts-Plateaux vers d'altitude, mais pour avoir de bons rendements industriels en sucre, il est conseillĂ© de ne cultiver la canne que sur les rĂ©gions cĂŽtiĂšres ne dĂ©passant pas 500 m d'altitude. Besoins en sols La canne pousse dans des sols trĂšs divers, pourvu qu'ils soient profonds, meubles, riches en humus et en Ă©lĂ©ments fertilisants, et suffisamment humides. Les meilleurs sols semblent ĂȘtre ceux qui proviennent de la dĂ©gradation des basaltes et les alluvions profondes. En ce qui concerne le pH, la canne Ă sucre demande une lĂ©gĂšre alcalinitĂ© variant de 7 Ă 7,5 Culture En gĂ©nĂ©ral, la culture de canne Ă sucre dure 4 Ă 8 ans. Multiplication On multiplie la canne Ă sucre, soit Par semis, mais ce mode de multiplication est rĂ©servĂ© aux stations de recherche pour la crĂ©ation de nouveaux hybrides Par boutures c'est le seul mode de propagation employĂ© en grande culture. On peut utiliser âą Des "boutures de tĂȘte " qui sont les bouts blancs. Les rĂ©sultats de ceux-ci ne sont pas excellents, mais ils ont une trĂšs bonne reprise grĂące au grand nombre d'yeux qui s'y trouvent. Ces bouts blancs ne doivent pas ĂȘtre prĂ©levĂ©s sur des cannes ayant flĂ©chĂ©. De plus, il faut enlever les feuilles de la base de ces bouts et couper les feuilles du sommet et ne garder que 2 ou 3 nĆuds au- dessous de la partie verte. Fig. 6. âą Des "boutures de corps " qui sont des portions de cannes vierges ĂągĂ©es de 10 Ă 12 mois ou de repousses que l'on prĂ©lĂšve dans un champ rĂ©servĂ© Ă cet usage pĂ©piniĂšre. On ne prend pas de boutures sur la base des tiges qui ont une croissance plus lente âą Des " rejetons " qui sont de jeunes tiges qui poussent Ă la base des touffes de canne Ă sucre et qui servent surtout aux remplacements, lorsqu'ils ont 5 Ă 6 mois. Ils sont appelĂ©s aussi " babas ". Fig. 5. Dans tous les cas, on ne garde que les boutures oĂč il ne manque pas d'yeux, 3 Ă 4 yeux par bouture, qui n'ont pas de blessures, ne prĂ©sentent pas de trous d'insectes, ni de traces de maladies, qui ont des entre-nĆuds de longueur uniforme. Plantation La canne ne demande une terre finement ameublie que pour le lit des boutures Pour les terrains lourds, on conseille un sous-solage puissant surtout en 1Ăšre exploitation Ă 0,80 m d'Ă©cartement et 60 cm de profondeur. Pour les terrains lĂ©gers, un griffage profond, Ă 30 - 40 cm de profondeur suffit Ensuite, il faut Un labour de 25 cm de profondeur Un ou des hersage s moyen s ; Un sillonnage Ă 15 - 20 cm de profondeur et 0,90 Ă 1,80 m d'Ă©cartement. La direction de ces sillons varie avec les dimensions du champ, avec la pente du terrain, avec le tracĂ© des routes et avec le sens des vents dominants DensitĂ© Les Ă©cartements sont trĂšs variables suivant les rĂ©gions. Mais ceux-ci sont en moyenne de 1,50 m entre les lignes. Ainsi, pour planter un hectare, il faut 4 Ă 8 tonnes de boutures. Avec 1 ha de pĂ©piniĂšres, on plante 8 Ă 15 ha. Modes de plantation Les boutures sont mises Ă plat dans le fonds des sillons en files simples ou mĂȘme doubles puis recouvertes de 2 Ă 5 cm de terre fine. Lorsqu'il fait froid, on ne mettra que 2 Ă 3 cm de terre ; lorsqu'il fait chaud et humide, on les recouvrira de 4 Ă 5 cm de terre et s'il fait sec, on les recouvrira de 7 Ă 10 cm de terre. La mise en place des boutures doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e le plus tĂŽt possible aprĂšs l'ouverture des sillons. Les yeux sont placĂ©s sur le cĂŽtĂ© et non dessous. Une bonne levĂ©e commence aprĂšs 10 Ă 15 jours. Ăpoque de plantation La plantation doit ĂȘtre effectuĂ©e le plus tĂŽt possible aprĂšs la coupe des boutures. En culture pluviale, la plantation se fait Soit dĂšs le dĂ©but de pluies c'est Ă dire en fin de campagne pour des cannes qui seront rĂ©coltĂ©es en vierge Ă 12 mois environ canne d'un an ou de petite culture. Soit au cours ou vers la fin de la saison des pluies en inter-campagne pour des cannes Ă rĂ©colter Ă 16 ou 18 mois cannes dites de 18 mois ou de " grande culture ". Entretiens Irrigation Tous les modes d'irrigation peuvent ĂȘtre employĂ©s Ă la raie, par aspersion, par calan ou en goutte Ă goutte. Pour les jeunes plantations âą Une premiĂšre irrigation est effectuĂ©e le jour de la plantation ou le lendemain avec 1000 m/ha âą Une 2Ăšme irrigation 8 Ă 10 j aprĂšs la premiĂšre âą Une 3Ăšme irrigation trois semaines aprĂšs la seconde. âą Les irrigations vont se poursuivre toutes les 3 semaines avec m3/ha. On compte 8 Ă 9 irrigations pour les vierges. Pour les repousses âą Irrigations toutes les 3 semaines ou 1 mois, soit 5 Ă 6 irrigations pour chaque repousse Drainage La canne Ă sucre ne peut vivre dans le milieu asphyxiant d'un sol engorgĂ© d'eau. Le drainage est donc trĂšs souvent le complĂ©ment indispensable de l'irrigation. Par ailleurs, le drainage a des effets bĂ©nĂ©fiques sur le dĂ©veloppement des racines, le rĂ©chauffement du sol, la croissance de la canne, la rĂ©sistance aux maladies et l'amĂ©lioration de la maturitĂ©. DĂ©sherbage DĂšs que les jeunes cannes ont 15 Ă 20 cm de hauteur et qu'elles sont envahies par les mauvaises herbes, on fait un premier sarclage Ă la main ou mĂ©caniquement si les Ă©cartements le permettent. Au cours de la saison des pluies, d'autres sarclages peuvent ĂȘtre utiles. On peut rĂ©aliser 3 Ă 5 durant les trois premiers mois qui suivent la plantation. Quant aux repousses, au cours de leur vĂ©gĂ©tation, 2 ou 3 sarclages sont nĂ©cessaires. Pour ce faire, on traite avec de l'herbicide. Remplacement des manquants AprĂšs le premier sarclage, on procĂšde au remplacement des manquants avec quelques boutures que l'on a placĂ©es en pĂ©piniĂšre en mĂȘme temps que la plantation des autres boutures, de maniĂšre Ă ne pas avoir des cannes d'Ăąge diffĂ©rent. Pour les repousses, cette opĂ©ration est faite de prĂ©fĂ©rence Ă l'aide des rejetons. Epaillage Consiste Ă arracher Ă la main les feuilles sĂšches de la base des tiges pour faciliter la maturation et la coupe des cannes. On laisse ces feuilles sur le sol comme paillis. En gĂ©nĂ©ral on pratique 2 Ă©paillages avant la rĂ©colte. Dans certaines plantations cas Nord-Ouest de Madagascar, on brĂ»le les cannes avant leur rĂ©colte pour faire disparaĂźtre les feuilles mortes de la base et faciliter ainsi la rĂ©colte mĂ©canique. Fertilisation On emploie utilement la mĂ©thode du diagnostic foliaire pour dĂ©terminer les besoins de la plante. C'est un guide sĂ»r pour la conduite de la fumure et de l'irrigation mais son emploi est dĂ©licat. A cette fin, on prĂ©lĂšve la 3Ăšme feuille sur des repousses de 4 - 5 mois. Teneurs normales N 1,85% - P = 0,20% - K = 1,20%. Fumure de fond Quand on dispose dĂ©jĂ des sous-produits de sucrerie, il est possible d'utiliser les Ă©cumes de dĂ©fĂ©cation riches en chaux et acide phosphorique ; les vinasses de distillerie riches en potasse mais prĂ©sentant une action corrosive sur les canalisations d'irrigation ; les mĂ©lasses riches en k20. Dans le cas contraire, on fait souvent appel âą Au chaulage 3 Ă 5 t/ha de calcaire broyĂ© par ha ou 1 Ă 3 T/ha de chaux pour des sols Ă pH infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 4,5 âą Au phosphatage 100 Ă 400 kg/ha de P205 Ă placer dans le sillon, Ă la plantation. Pour les jeunes plantations, on peut Ă©galement enfouir les engrais verts ou la jachĂšre de 1 an lors des labours de prĂ©paration du sol. Pour les repousses, l'enfouissement aprĂšs la rĂ©colte des feuilles et des extrĂ©mitĂ©s de cannes peut ĂȘtre pratiquĂ©. Celles-ci peuvent reprĂ©senter 20 Ă 30 T/ha dans les interlignes. Fumure d'entretien " Canne vierge N 100 kg - P205 = 60 Kg - k20 = 150 Kg " Repousse N 125 kg - P205 = 60 Kg - k20 = 150 Kg La fumure s'applique dans le sillon 2 Ă 3 semaines aprĂšs plantation sur cannes vierges et aussitĂŽt aprĂšs la coupe ou au dĂ©but des pluies sur repousses. RĂ©colte et rendements Il faut rĂ©colter les cannes lorsque leur teneur en saccharose est maximum. On peut se baser sur l'allure des cannes apparition de l'inflorescence, jaunissement de feuilles, gonflement des yeux,... mais le moyen le plus sĂ»r est d'utiliser le rĂ©fractomĂštre de poche en lisant directement la teneur en sucre aprĂšs prĂ©lĂšvement d'une goutte de jus sur les cannes. Cette teneur est de l'ordre de 12,5% du poids de la canne. Une canne peut n'ĂȘtre mĂ»re que 4 Ă 5 mois aprĂšs l'apparition de l'inflorescence. Dans la pratique, le moment de la coupe est fonction de l'Ăąge des cannes 12 Ă 14 mois pour les cannes vierges 12 mois pour les repousses de la variĂ©tĂ© la S17 est mĂ»re en juillet - AoĂ»t la Ragnar et la Pindar sont mĂ»res en Septembre - Octobre la B. 37 - 172 et sont mĂ»res en novembre - dĂ©cembre. Les cannes sont coupĂ©es au ras des souches, sans couper les rejetons, avec des machettes et on les gratte ensuite pour supprimer les feuilles, les rejets et les racines adventives. On coupe Ă©galement les bouts blancs. Si la canne est trop longue on la coupe en deux. Les cannes ainsi prĂ©parĂ©es sont mises en paquets et portĂ©es Ă dos d'homme jusqu'aux routes entourant chaque parcelle de plantation, oĂč elles seront expĂ©diĂ©es sur l'usine de traitement. On peut Ă©galement mettre en andins les cannes coupĂ©es et les ramasser mĂ©caniquement. Les dĂ©lais entre coupe et broyage ne doivent pas dĂ©passer 24 heures si la canne est " brĂ»lĂ©e " et 48 heures si elle est coupĂ©e en " paille ". Les rendements moyens en cannes vierges varient de 80 Ă 100 T/ha et on peut atteindre facilement 120 T/ha et plus. Dans les plantations familiales les rendements varient entre 40 et 60 T/ha. Les rendements moyens en culture de repousses varient de 50 Ă 80 T/ha. Ils laissent au fur et Ă mesure que le nombre de repousses augmente. En culture pluviale, les rendements varient de 65 Ă 75 T/ha tandis qu'en culture irriguĂ©e, on doit obtenir 85 T/ha au moins et si possible 100 T/ha. Source -
Quand on demande Ă un chef d'entreprise ce qui le fait vibrer dans son travail, il est rare qu'il rĂ©ponde la comptabilitĂ©... et a fortiori la politique d'amortissements ! Pourtant, il a intĂ©rĂȘt Ă creuser la question. Pas pour se pencher sur les Ă©critures dĂ©bit/crĂ©dit, mais pour pouvoir donner Ă son responsable comptable des consignes collant aux intĂ©rĂȘts de l'entreprise. Car, en matiĂšre d'amortissements, il y a des dĂ©cisions stratĂ©giques Ă prendre elles influeront Ă la fois sur le rĂ©sultat affichĂ© par la sociĂ©tĂ© et sur l'impĂŽt qu'elle aura Ă acquitter. Ces options concernent les domaines oĂč le droit comptable et fiscal offre des marges de manoeuvre. Voici les grandes pistes Ă explorer. 1. Amortir ses investissements, ou les passer en charges ? le principe Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement L'obligation d'amortissement rĂ©sulte du principe gĂ©nĂ©ral selon lequel les bilans et comptes de rĂ©sultat doivent reflĂ©ter le plus fidĂšlement possible la situation de l'entreprise. On amortit un bien pour tenir compte du fait qu'il perd de la valeur avec le temps et l'usage. ConsĂ©quence toutes les immobilisations inscrites au bilan peuvent et doivent ĂȘtre amorties, Ă l'exception de celles qui ne se dĂ©prĂ©cient pas de maniĂšre irrĂ©versible comme les terrains et les fonds de commerce. les marges de manoeuvre Elles sont associĂ©es Ă la notion d'immobilisation. Dans certaines circonstances, un investissement peut ne pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une immobilisation, amortissable sur plusieurs annĂ©es, mais comme une charge, dĂ©ductible intĂ©gralement dans le compte d'exploitation de l'exercice considĂ©rĂ©. C'est notamment le cas pour les dĂ©penses touchant Ă la conception de logiciels ainsi qu'Ă la recherche-dĂ©veloppement au choix, l'entreprise peut considĂ©rer que ces dĂ©penses contribuent Ă accroĂźtre son patrimoine... ou non. Dans la premiĂšre optique, les frais sont traitĂ©s en immobilisations amortissables, dans la seconde, en charges. De mĂȘme, la sociĂ©tĂ© a le droit de passer en charges les achats de matĂ©riels et d'outillages, de logiciels, de matĂ©riel et de mobilier de bureau dont le prix unitaire n'excĂšde pas 2 500 francs hors taxes. Cette valeur unitaire de 2 500 francs peut mĂȘme concerner, pour le matĂ©riel et l'outillage, des Ă©lĂ©ments sĂ©parĂ©s constitutifs d'un Ă©quipement, et non pas le prix global de ce dernier. Autrement dit, si vous achetez un matĂ©riel d'une valeur globale de 6 000 francs, composĂ© de trois Ă©lĂ©ments coĂ»tant chacun 2 000 francs, vous pouvez passer les 6 000 francs en charges. comment en tirer profit > Si votre prioritĂ© est d'afficher les meilleurs rĂ©sultats possibles pour l'annĂ©e 2000 parce que l'exercice s'annonce peu brillant, ou parce que vous avez besoin d'impressionner favorablement vos banquiers ou vos actionnaires, votre intĂ©rĂȘt est de diminuer au maximum vos charges. Chaque fois que vous le pouvez, traitez vos investissements en immobilisations et amortissez-les sur plusieurs annĂ©es. > Si votre objectif est de rĂ©duire l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s que vous aurez Ă acquitter pour 2000, vous devez, Ă l'inverse, gonfler au maximum vos dĂ©penses sur cet exercice. Par consĂ©quent, passez vos investissements en charges, Ă chaque fois qu'ils sont qualifiables comme tels. attention toutefois ! > "Pour que les frais de recherche-dĂ©veloppement puissent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des immobilisations, il faut qu'il y ait une bonne probabilitĂ© que ce qui est en cours de dĂ©veloppement soit techniquement rĂ©alisable et fasse gagner Ă terme de l'argent Ă l'entreprise. Le chef d'entreprise doit ĂȘtre capable d'en apporter la preuve avec des arguments solides", souligne Yves Bernheim, associĂ© du cabinet Mazars & GuĂ©rard. > La possibilitĂ© de passer en charges les achats de meubles de bureau d'une valeur unitaire infĂ©rieure Ă 2 500 francs est soumise Ă une double condition ces achats doivent concerner un petit nombre d'unitĂ©s, et rĂ©sulter du renouvellement courant du mobilier installĂ© mais non de l'Ă©quipement initial ou du renouvellement intĂ©gral. 2. Raccourcir ou allonger ses durĂ©es d'amortissement le principe Un bien s'amortit fiscalement sur sa "durĂ©e normale" d'utilisation. Comment celle-ci est-elle dĂ©terminĂ©e ? Le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts stipule que les amortissements "ne sont dĂ©ductibles que dans la limite de ceux gĂ©nĂ©ralement admis d'aprĂšs les usages de chaque nature d'industrie, de commerce ou d'exploitation". Et, pour chaque type de bien, l'Administration publie une durĂ©e ou une fourchette de durĂ©e couramment admise. Elle retient, Ă titre d'exemple, une durĂ©e d'amortissement de vingt ans pour les bĂątiments industriels, de cinq Ă dix ans pour les outils, de quatre Ă cinq ans pour les vĂ©hicules... les marges de manoeuvre Il faut savoir que ces durĂ©es ne sont donnĂ©es qu'Ă titre indicatif. "L'Administration admet que des circonstances particuliĂšres peuvent conduire un bien Ă se dĂ©prĂ©cier plus ou moins vite que la normale, indique Alain Gondoux, du cabinet d'expertise comptable E3C. Ainsi, une machine utilisĂ©e en "trois-huit", un Ă©quipement exposĂ© au froid ou aux intempĂ©ries, etc., peuvent ĂȘtre amortis sur des pĂ©riodes plus courtes que la moyenne." De mĂȘme pour les investissements qui risquent d'ĂȘtre rapidement rendus obsolĂštes par le progrĂšs technique ou l'Ă©volution des marchĂ©s, comme certaines machines faisant appel Ă une informatique de pointe. A contrario, un Ă©quipement destinĂ© Ă ĂȘtre employĂ© avec modĂ©ration et installĂ© dans un local parfaitement protĂ©gĂ© des agressions climatiques peut avoir une durĂ©e d'amortissement maximale. comment en tirer profit > Si le rĂ©sultat comptable et sa bonne tenue sont vos prĂ©occupations majeures, adoptez les durĂ©es d'amortissement les plus longues possible. Lorsque l'administration fiscale donne une fourchette de cinq Ă dix ans pour le matĂ©riel de bureau, par exemple, optez pour le haut de celle-ci. Et Ă chaque nouvel investissement, demandez-vous si des circonstances particuliĂšres ne peuvent pas vous permettre de l'amortir sur une pĂ©riode supĂ©rieure Ă la norme. > Si payer moins d'impĂŽt est votre principal souci, fixez les durĂ©es d'amortissement les plus courtes possible. En choisissant cette fois le bas des fourchettes prĂ©conisĂ©es par l'Administration... et en voyant si, du fait de circonstances particuliĂšres, vous avez la possibilitĂ© d'accĂ©lĂ©rer l'amortissement de certaines acquisitions. attention toutefois ! > Si vous invoquez des circonstances particuliĂšres pour pratiquer une durĂ©e d'amortissement diffĂ©rente des usages du secteur par exemple en dĂ©prĂ©ciant un tour d'usinage sur six ans au lieu de dix, en raison d'une utilisation intensive, vous devez ĂȘtre en mesure de prouver que ces circonstances existent bien, et qu'elles justifient le diffĂ©rentiel de durĂ©e retenu. > Sauf cas trĂšs exceptionnels augmentation en cours d'utilisation du rythme d'exploitation d'une machine, matĂ©riel rendu obsolĂšte par le passage Ă l'euro..., il est impossible de revenir sur la durĂ©e d'amortissement fixĂ©e au dĂ©part. Les tactiques consistant Ă jouer sur cette durĂ©e ne sont donc Ă conseiller que si vous pensez conserver le mĂȘme objectif soit de bonification du rĂ©sultat comptable, soit de minimisation de l'impĂŽt au cours des prochaines annĂ©es. > L'administration fiscale demande qu'il y ait une certaine homogĂ©nĂ©itĂ© dans les durĂ©es d'amortissement adoptĂ©es pour des biens comparables. Si, par exemple, vous avez acquis en 1999 un photocopieur amorti sur quatre ans, vous aurez du mal Ă justifier que vous amortissiez sur six ans un autre copieur acquis en 2000... 3. Exploiter la souplesse de l'amortissement dĂ©gressif le principe La rĂ©glementation fiscale autorise deux grands modes d'amortissement le linĂ©aire et le dĂ©gressif. Le premier systĂšme donne des amortissements constants sur toute la durĂ©e d'utilisation du bien, alors qu'avec le second ils sont plus Ă©levĂ©s les premiĂšres annĂ©es et plus faibles Ă la fin. Toute immobilisation peut ĂȘtre amortie de façon linĂ©aire. En revanche, seuls certains biens sont Ă©ligibles aux amortissements dĂ©gressifs voir l'encadrĂ© en page suivante. les marges de manoeuvre Opter pour le mode dĂ©gressif au dĂ©part ne contraint en rien la sociĂ©tĂ© Ă passer des amortissements du montant plafond prĂ©vu par le plan pluriannuel ; elle peut trĂšs bien se contenter de passer des amortissements d'un montant correspondant au linĂ©aire. "La seule obligation imposĂ©e par le fisc est en effet que le montant total des amortissements pratiquĂ©s sur une immobilisation soit toujours au moins Ă©gal au cumul des amortissements linĂ©aires correspondants", indique Alain Gondoux. Lorsqu'une entreprise pratique la dĂ©gressivitĂ©, elle doit scinder en deux sa dotation. Le montant du linĂ©aire passe en amortissements "normaux", et le reste, c'est-Ă -dire l'excĂ©dent du dĂ©gressif sur le linĂ©aire, en amortissements "dĂ©rogatoires". IntĂ©rĂȘt de cette scission les amortissements dĂ©rogatoires peuvent ĂȘtre repris ultĂ©rieurement en cas de besoin, sans que l'entreprise ait Ă le justifier. comment en tirer profit "A chaque fois que la sociĂ©tĂ© se dote d'un Ă©quipement Ă©ligible Ă l'amortissement dĂ©gressif, elle a intĂ©rĂȘt Ă opter pour ce systĂšme, et Ă l'utiliser ensuite, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, en fonction de l'Ă©volution de ses intĂ©rĂȘts", fait valoir Yves Bernheim. > Si vous voulez afficher de bons rĂ©sultats en 2000, contentez-vous de passer sur cet exercice une dotation Ă©gale Ă l'amortissement linĂ©aire, et gardez en rĂ©serve, en amortissements diffĂ©rĂ©s, l'excĂ©dent du dĂ©gressif par rapport au linĂ©aire. Car les amortissements non "utilisĂ©s" sur un exercice sont reportables, sans limite de temps, sur les suivants. Ainsi, si vous ressentez le besoin, en 2001, 2002 ou 2003, de diminuer votre rĂ©sultat imposable, vous pourrez passer en charges les amortissements dĂ©gressifs prĂ©vus pour cet exercice, en y ajoutant, le cas Ă©chĂ©ant, une partie des amortissements diffĂ©rĂ©s des exercices prĂ©cĂ©dents. > Si vous cherchez Ă rĂ©duire votre impĂŽt en 2000 , passez en amortissement le montant intĂ©gral du dĂ©gressif. Vous gardez ainsi la possibilitĂ©, si vous avez besoin de bonifier votre rĂ©sultat comptable lors d'un exercice ultĂ©rieur, de faire une reprise d'amortissements Ă©gale au montant de l'amortissement dĂ©gressif excĂ©dant le linĂ©aire. attention toutefois ! > Le mode d'amortissement doit ĂȘtre choisi dĂšs l'enregistrement comptable du bien, et ne peut plus ĂȘtre modifiĂ© ensuite. > L'Administration impose une certaine homogĂ©nĂ©itĂ© dans les modes d'amortissement retenus pour des biens similaires. Si vous disposez de cinq convoyeurs, Ă©vitez d'en avoir trois amortis en mode linĂ©aire et deux en dĂ©gressif vous vous exposeriez, en cas de contrĂŽle fiscal, Ă un douloureux redressement. Amortissement LINĂAIRE d'un bien d'une valeur de 100 000 F amorti sur 5 ansAmortissement DĂGRESSIF d'un bien d'une valeur de 100 000 F amorti sur 5 ansEn 2000, la sociĂ©tĂ© X a dĂ©pensĂ© 300 000 francs pour dĂ©velopper, en interne, un logiciel sophistiquĂ© susceptible de lui ouvrir de nouveaux marchĂ©s. - QUELLE STRATĂGIE D'AMORTISSEMENT ADOPTER ?Monsieur "Plus de rĂ©sultat" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 200 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il dĂ©cide de considĂ©rer les 300 000 francs comme une immobilisation, qui sera amortie sur cinq ans, de 2000 Ă 2004 inclus, Ă raison de 60 000 francs par an. RĂ©sultat le bĂ©nĂ©fice avant impĂŽts de l'entreprise pour 2000 est rĂ©duit seulement Ă raison de 60 000 francs. La sociĂ©tĂ© X continue Ă afficher un bĂ©nĂ©fice. Monsieur "Moins d'impĂŽts" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 900 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il dĂ©cide de considĂ©rer les 300 000 francs comme une charge, qui sera dĂ©duite en totalitĂ©, en une fois, dans le compte d'exploitation de l'exercice 2000. RĂ©sultat la base imposable se trouve diminuĂ©e de 300 000 francs. Compte tenu d'un taux d'IS de 33,33 %, elle paiera 100 000 francs d'impĂŽts en moins. La sociĂ©tĂ© X a acquis pour 800 000 francs une machine d'un tout nouveau modĂšle, qu'elle fait tourner en "trois-huit" . La durĂ©e d'utilisation usuelle, pour ce type de machine, est comprise dans une fourchette de cinq Ă huit ans. - QUELLE STRATĂGIE D'AMORTISSEMENT ADOPTER ?Monsieur "Plus de rĂ©sultat" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 900 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il dĂ©cide d'amortir les 800 000 francs du prix d'achat de la machine sur la durĂ©e usuelle maximale, soit huit ans, au rythme de 100 000 francs par an. RĂ©sultat le bĂ©nĂ©fice avant impĂŽts de l'entreprise pour 2000 est rĂ©duit seulement Ă raison de 100 000 francs. La sociĂ©tĂ© X continue Ă afficher un bĂ©nĂ©fice. Monsieur "Moins d'impĂŽts" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 900 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il dĂ©cide, compte tenu de la circonstance particuliĂšre que constitue l'utilisation en "trois-huit", d'amortir la machine sur quatre ans seulement. RĂ©sultat la base imposable de X est diminuĂ©e de 200 000 francs en mode d'amortissement linĂ©aire... et mĂȘme de 300 000 francs en mode dĂ©gressif voir plus loin. L'AVIS DE L'EXPERT - Alain Gondoux, expert-comptable, cabinet E3C"L'un des grands risques sur le plan fiscal, c'est le manque de cohĂ©rence si vous avez deux photocopieurs, n'amortissez pas l'un sur quatre ans et l'autre sur six ans." La sociĂ©tĂ© X a achetĂ© du matĂ©riel de recherche, amortissable de façon dĂ©gressive, pour 1 million de francs. Cet investissement s'amortit sur une durĂ©e usuelle de dix ans. - QUELLE STRATĂGIE D'AMORTISSEMENT ADOPTER ?Monsieur "Plus de rĂ©sultat" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 200 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il opte pour le systĂšme d'amortissement dĂ©gressif, mais se contente, pour l'exercice 2000, de passer un amortissement correspondant au linĂ©aire 100 000 francs. Et il garde en rĂ©serve, en amortissements diffĂ©rĂ©s, les 150 000 francs d'amortissements dĂ©gressifs qu'il n'a pas "utilisĂ©s" sur l'exercice. RĂ©sultat le bĂ©nĂ©fice avant impĂŽts de l'entreprise pour 2000 est rĂ©duit seulement de 100 000 francs. La sociĂ©tĂ© X continue Ă afficher un bĂ©nĂ©fice. Et si les choses changent et que son profit explose en 2001, elle pourra rĂ©duire son impĂŽt en passant en charge l'amortissement dĂ©gressif prĂ©vu pour 2001 187 500 francs, ainsi qu'une partie des amortissements diffĂ©rĂ©s engrangĂ©s en 2000. Monsieur "Moins d'impĂŽts" Sa situation la sociĂ©tĂ© X dĂ©gage en 2000, avant amortissements, 900 000 francs de bĂ©nĂ©fice. Sa stratĂ©gie d'amortissement il opte pour le systĂšme dĂ©gressif et passe en amortissements, pour 2000, l'intĂ©gralitĂ© du dĂ©gressif 250 000 francs. Et ce en passant en amortissements "normaux" les 100 000 francs correspondant au linĂ©aire, et en amortissements "dĂ©rogatoires" les 150 000 francs excĂ©dentaires. RĂ©sultat la base imposable de X est diminuĂ©e de 250 000 francs en 2000. Si le vent tourne et qu'elle dĂ©gage peu de rĂ©sultats en 2001, elle pourra ne passer sur cet exercice que les 100 000 francs d'amortissement linĂ©aire. De plus, elle aura la possibilitĂ© de bonifier de 150 000 francs son rĂ©sultat avant impĂŽt, en reprenant les amortissements dĂ©rogatoires constituĂ©s en 2000. AMORTISSEMENT LINĂAIRE ET AMORTISSEMENT DĂGRESSIF - Amortissement LINĂAIRE d'un bien d'une valeur de 100 000 F amorti sur 5 ansDans le systĂšme linĂ©aire, le bien est amorti de façon Ă©gale sur toute sa durĂ©e d'utilisation, en appliquant un taux constant Ă sa valeur d'origine. A titre d'illustration, si un bien d'Ă©quipement a coĂ»tĂ© 100 000 francs et que son taux d'amortissement annuel est de 20 % correspondant Ă une durĂ©e d'amortissement de cinq ans, on l'amortit de 20 000 francs par an. AMORTISSEMENT LINĂAIRE ET AMORTISSEMENT DĂGRESSIF - Amortissement DĂGRESSIF d'un bien d'une valeur de 100 000 F amorti sur 5 ansDans le systĂšme dĂ©gressif, le taux d'amortissement est calculĂ© en appliquant au taux linĂ©aire un multiplicateur compris selon la durĂ©e considĂ©rĂ©e entre 1,5 et 2,5. Si on reprend l'exemple du bien d'une valeur de 100 000 francs dont le taux d'amortissement linĂ©aire est de 20 %, son taux d'amortissement dĂ©gressif sera du double, soit 40 %. Autre spĂ©cificitĂ© du mode dĂ©gressif chaque annĂ©e, le taux d'amortissement s'applique sur la valeur rĂ©siduelle du bien, qui dĂ©croĂźt. Dans l'exemple prĂ©citĂ©, l'amortissement sera de 40 000 francs 100 000 francs Ćœ 40 % la premiĂšre annĂ©e, de 24 000 francs 60 000 francs de valeur rĂ©siduelle Ćœ 40 % la deuxiĂšme, de 14 400 francs la troisiĂšme 36 000 francs de valeur rĂ©siduelle Ćœ 40 %... ComparĂ©s aux amortissements linĂ©aires, les amortissements dĂ©gressifs sont donc plus Ă©levĂ©s au cours des premiĂšres annĂ©es, et plus faibles les derniĂšres. AMORTISSEMENT LINĂAIRE ET AMORTISSEMENT DĂGRESSIF - Les biens d'Ă©quipement amortissables en dĂ©gressifPeuvent donner lieu Ă l'amortissement dĂ©gressif, pour les entreprises placĂ©es sous un rĂ©gime normal rĂ©el ou simplifiĂ©, les biens d'Ă©quipement suivants -les matĂ©riels et outillages utilisĂ©s pour des opĂ©rations de fabrication, recherche, transformation ou transport ; - les matĂ©riels de manutention ; installations de magasinage et de stockage ; -les installations destinĂ©es Ă l'Ă©puration des eaux, Ă l'assainissement de l'atmosphĂšre, ou Ă la production de vapeur, chaleur et Ă©nergie ; -les installations de sĂ©curitĂ© ou Ă caractĂšre mĂ©dico-social ; -les machines de bureau ; -les immeubles et matĂ©riels des entreprises hĂŽteliĂšres ; -les bĂątiments industriels, sous rĂ©serve que leur durĂ©e d'utilisation n'excĂšde pas quinze ans. A noter ces biens, qui peuvent avoir Ă©tĂ© soit fabriquĂ©s par l'entreprise, soit acquis auprĂšs d'un fournisseur, doivent de plus remplir deux conditions ne pas ĂȘtre usagĂ©s, et avoir une durĂ©e d'utilisation supĂ©rieure ou Ă©gale Ă trois ans. Ă OFFRIR Ă VOTRE CHEF OU Ă VOTRE EXPERT-COMPTABLELe mensuel La Revue fiduciaire comptable a publiĂ©, en fĂ©vrier 2001, un dossier trĂšs complet intitulĂ© "Optimisez vos amortissements". Il liste les biens amortissables, explique comment amortir et dĂ©taille les marges de manoeuvre de l'entreprise. Prix 65 francs. Contact Groupe Revue fiduciaire. TĂ©l. 01 47 70 72 94. Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
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