LespropriĂ©taires de chiens ont-ils plus de chances de contracter le Covid-19 ? Selon l’étude, qui porte sur 2000 personnes en Espagne, le fait de possĂ©der un chien augmente les risques d’attraper LeCovid-19 se transmet dans l'espĂšce humaine et contamine des ĂȘtres humains. Votre chat ou votre chien peut ĂȘtre, en revanche, comme les meubles de chez vous ou de votre supermarchĂ©, une Cependant certains coronavirus, en particulier ceux de la chauve-souris, peuvent aussi infecter l’homme (c’est le cas des coronavirus responsables du SARS et du MERS, ou encore de SARS Ellea suggĂ©rĂ© "qu’il est possible que le virus se propage dans les excrĂ©ments des chiens". Les chiens peuvent-ils attraper la Covid LĂ©tude, qui profite d’un financement de prĂšs de 1M$ de la Fondation Royal Canin, n’en est encore qu’à ses premiers pas. Les chiens peuvent-ils rĂ©ellement dĂ©tecter le cancer ou la ThePower of the Dog, ou Le Pouvoir du chien au QuĂ©bec, est un film multinational Ă©crit, coproduit et rĂ©alisĂ© par Jane Campion, sorti en 2021.Il s'agit de l'adaptation du roman amĂ©ricain de Thomas Savage (1967) [1]. Il est sĂ©lectionnĂ© et prĂ©sentĂ© en avant-premiĂšre, le 2 septembre 2021, Ă  la Mostra de Venise, oĂč Jane Campion obtient le Lion d'argent de la . Une truffe affutĂ©e contre le Covid-19 depuis vendredi, Pokaa, golden retriever de deux ans, dĂ©ploie son flair en Alsace est pour y dĂ©tecter les Ă©ventuels cas positifs. Une "premiĂšre" en France dans une maison de de l'Ă©tablissement La RoseliĂšre de Kunheim, prĂšs de la frontiĂšre allemande, Christophe Fritsch a dĂ©jĂ  eu affaire aux tests Covid. L'an passĂ©, cet ancien horticulteur de 85 ans a Ă©tĂ© frappĂ© par le s'en est sorti mais quand on lui demande ce qu'il pense des tests menĂ©s par Pokaa, l'octogĂ©naire ne cache pas sa prĂ©fĂ©rence "Ca ne se compare pas. C'est trĂšs agrĂ©able ..., on comprime un petit morceau de tissu" sous l'aisselle et "au bout de 5 minutes, on retire. Un test PCR, c'est quand mĂȘme plus compliquĂ©...".ManipulĂ©s avec des gants pour ne pas y imprimer une autre odeur corporelle, les Ă©chantillons imprĂ©gnĂ©s de sueur sont placĂ©s dans des sachets stĂ©riles, puis dĂ©posĂ©s dans des chien les renifle l'une aprĂšs l'autre et s'assoit s'il dĂ©tecte un cas positif. Un test PCR viendra ensuite confirmer son que sa truffe aiguisĂ©e dĂ©tecte, c'est la protĂ©ine "Spike", celle par laquelle le virus rentre dans les cellules pour les infecter, explique Alain Legrand, directeur gĂ©nĂ©ral de Handi'chiens, association spĂ©cialisĂ©e dans l'Ă©ducation de chiens d'assistance pour personnes en situation de handicap, dont Pokaa est issu. Handi'chiens dispose de quatre centres d'Ă©ducation en France, dont un Ă  Kunheim, accolĂ© Ă  La "Bluffant" -Lors des tests menĂ©s la semaine derniĂšre au sein de la maison de retraite sur des Ă©chantillons de l'hĂŽpital de Strasbourg, Pokaa a reconnu "Ă  100%" les positifs et les nĂ©gatifs, explique le Dr Pierre Kohser, mĂ©decin de La RoseliĂšre. "Assez bluffant..."Capable de "repĂ©rer l'ensemble des variants connus", Pokaa score Ă  "100% sur les symptomatiques" et Ă  "95% sur les asymptomatiques", catĂ©gorie qu'il est crucial de repĂ©rer, poursuit M. Legrand. Chez ces derniers, il peut mĂȘme "dĂ©tecter le virus Ă  peu prĂšs 48 heures avant les tests PCR".Si l'idĂ©e de chiens dĂ©tecteur de maladies cancers, Ă©pilepsie... n'est pas inĂ©dite, la nouveautĂ© avec Pokaa, c'est qu'il est actuellement le seul chien renifleur de Covid dans une maison de retraite en France", explique Alain prĂ©sence trĂšs utile, relĂšve le Dr Kohser, car ce testing est "simple", trĂšs peu coĂ»teux et "bien tolĂ©rĂ©" par les rĂ©sidents, souvent atteints de troubles cognitifs comme Alzheimer et qui "se dĂ©battent quand on leur fait un frottis".Les qualitĂ©s olfactives de Pokaa, qui intervenait dĂ©jĂ  dans une vingtaine de maisons de retraite en tant que chien de mĂ©diation, sont le fruit d'une formation de "quatre semaines" Ă  l'Ecole nationale vĂ©tĂ©rinaire d'Alfort, prĂšs de Paris, pour y suivre la mĂ©thode NosaĂŻs-Covid19 du Pr Dominique Grandjean, explique Christelle Schreiber, Ă©ducatrice canine chez Handi' "Sauver des vies" -Pokaa y a Ă©tĂ© formĂ© avec deux autres chiens de l'association, prĂ©cise BenoĂźt Seewald, responsable du centre Handi'chiens de Kunheim. Pour l'heure, seul Pokaa exerce sa compĂ©tence de La RoseliĂšre et prĂ©sident de Handi'chiens, Robert Kohler est convaincu de l'utilitĂ© de ces tests en Ă©tablissements oĂč ils peuvent "sauver des vies". A l'image des autres maisons de retraite de France, La RoseliĂšre a Ă©tĂ© durement frappĂ©e par les deux premiĂšres vagues, avec "une surmortalitĂ© de 17 ou 18 personnes", tĂ©moigne le Dr les quelques personnes dĂ©cĂ©dĂ©es du Covid en France, plus de sont mortes en maisons de retraite et Ă©tablissements cas n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez les rĂ©sidents depuis dĂ©cembre 2020, prĂ©cise M. Kohler, qui envisage malgrĂ© tout de procĂ©der Ă  une "cartographie" virale en soumettant les 127 rĂ©sidents et 110 membres du personnel, en grande majoritĂ© vaccinĂ©s, au flair de Pokaa. "Une sĂ©rie de tests toutes les deux ou trois semaines me paraĂźt un calendrier opportun", pourquoi pas en incluant les visiteurs, qui a financĂ© la formation des trois chiens, aimerait dĂ©sormais voir essaimer ce systĂšme dans d'autres toutefois sans l'aide financiĂšre des pouvoirs publics Handi'chiens, qui vit principalement de dons, ne peut pourvoir Ă  la formation de ses 250 chiens, expliquent MM. Legrand et Kohler, pour lesquels un "appui des autoritĂ©s de santĂ© serait vraiment un plus". SantĂ©CoronavirusLa potentielle transmission du virus Ă  un chien de compagnie, testĂ© "faiblement positif" Ă  Hong Kong, suscite l'inquiĂ©tude des propriĂ©taires d' un communiquĂ© diffusĂ© ce vendredi 28 fĂ©vrier, les autoritĂ©s Hongkongaises annoncent qu'un chien de compagnie a Ă©tĂ© placĂ© en quarantaine aprĂšs avoir Ă©tĂ© testĂ© "faiblement positif" au coronavirus, dont la propagation se poursuit de jour en jour en France et Ă  travers le prĂ©sente de "faibles niveaux" du virus Covid-19Dans cette note, le ministĂšre hongkongais de l'Agriculture, des PĂȘches et de la protection de l'environnement AFCD prĂ©cise que "des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s dans les cavitĂ©s nasales et orales" de l'animal prĂ©sentent de "faibles niveaux" du virus consĂ©quence, le chien, qui ne prĂ©sente pour l'heure "aucun symptĂŽme pertinent" de la maladie, a Ă©tĂ© placĂ© en quarantaine dans une animalerie proche du port de Hong Kong oĂč il est le seul animal confinĂ©, ont prĂ©cisĂ© les autoritĂ©s. Il avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par le personnel de l'AFCD dans un appartement rĂ©sidentiel de Tai Hang, au nord de l'Ăźle de Hong Kong."Pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent ĂȘtre infectĂ©s"De nouveaux Ă©chantillons vont ĂȘtre prĂ©levĂ©s pour savoir si le test positif est le rĂ©sultat d'une "contamination environnementale de la bouche ou du nez de l'animal", ou si ce dernier a bel et bien Ă©tĂ© infectĂ© par la maladie."À l'heure actuelle, l'AFCD n'a pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent ĂȘtre infectĂ©s par le virus COVID-19 ou peuvent ĂȘtre une source d'infection pour les humains", prĂ©cise le communiquĂ© de l'AFCD. S'il venait Ă  ĂȘtre confirmĂ©, il s'agirait lĂ  du premier cas du virus constatĂ© chez un animal de compagnie, alors que plus de 82 000 personnes ont Ă©tĂ© infectĂ©es Ă  travers le monde depuis le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie. Pour rappel, la Chine avait ordonnĂ© Ă  ses habitants, dĂšs le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie, d'Ă©liminer tous les animaux de compagnie afin d'Ă©viter la propagation du virus, provoquant ainsi un tollĂ©. Ils repĂšrent les changements dans le mĂ©tabolisme des individus PubliĂ© 15 Juillet 2020 Ă  08h53 Temps de lecture 1 min La police chilienne dresse des chiens pour repĂ©rer les malades du Covid-19 en dĂ©tectant la prĂ©sence du virus dans leur transpiration. Trois goldens retrievers et un labrador ĂągĂ©s de 4 Ă  5 ans jusqu’ici employĂ©s Ă  rechercher des drogues, des explosifs ou des personnes disparues sont entraĂźnĂ©s depuis 1 mois et travaillent Ă  partir d’échantillons de sueur prĂ©levĂ©s sur des patients hospitalisĂ©s. Ils espĂšrent qu’ils seront prĂȘts d’ici le mois d’aoĂ»t. Le virus n’a pas d’odeur, c’est plutĂŽt l’infection qui gĂ©nĂšre des changements dans le mĂ©tabolisme », qui se traduisent Ă  leur tour par une variĂ©tĂ© particuliĂšre de transpiration que peut repĂ©rer le chien », explique Fernando Mardones, professeur d’épidĂ©miologie vĂ©tĂ©rinaire. Selon lui, il a Ă©tĂ© prouvĂ© que les chiens peuvent dĂ©tecter des maladies comme la tuberculose, des infections parasitaires et mĂȘme certains stades prĂ©coces du cancer. Ils peuvent aussi percevoir de faibles changements de tempĂ©rature de la peau, ce qui peut aider Ă  dĂ©terminer si une personne est fiĂ©vreuse. Des initiatives similaires ont eu lieu rĂ©cemment en France et en Grande-Bretagne. Lire aussi DĂ©cĂšs du crĂ©ateur de mode japonais Issey Miyake Ă  84 ans Raid israĂ©lien en Cisjordanie 3 Palestiniens tuĂ©s dont un chef militaire TaĂŻwan organise des exercices militaires, accuse PĂ©kin de prĂ©parer une invasion A lire aussi Voir plus d'articles Selon une rĂ©cente Ă©tude espagnole publiĂ©e dans la revue Environmental Research, une catĂ©gorie de personnes en particulier aurait plus de risques de contracter le virus. Il s'agit des personnes qui promĂšnent leurs chiens. On vous explique avoir un chien augmente les risques d’ĂȘtre contaminĂ© par le virus de 78%C'est un fait nos compagnons Ă  quatre pattes favorisent le lien social. D'ordinaire, cela n'est pas trĂšs gĂȘnant, voire mĂȘme plutĂŽt agrĂ©able. Mais en pĂ©riode de Covid-19, rencontrer de nouvelles personnes au coin de la rue n'est pas trĂšs vivre avec un chien augmenterait vos risques d'ĂȘtre contaminĂ© par le virus de 78 %.Pour arriver Ă  cette conclusion Ă©tonnante, des chercheurs de l'UniversitĂ© de Grenade ont interrogĂ© 2086 personnes entre mars et mai 2020 sur leurs habitudes quotidiennes pendant la pandĂ©mie pour Ă©valuer le risque de leurs ont alors constatĂ© que les personnes promenant leur chien avaient une chance significativement plus Ă©levĂ©e d'attraper le virus - soit un risque accru de 78% par rapport Ă  la moyenne."Ces rĂ©sultats indiquent que vivre avec des chiens est un facteur de risque important concernant l'infection au Covid-19", confirment les revanche, possĂ©der des chats ou d'autres types d'animaux de compagnie hamsters, lapins... ne semblait pas poser problĂšme, selon les le fait de balader son chien, d'autres activitĂ©s semblent "Ă  risque" selon les rĂ©sultats de l'Ă©tude. Se rendre au bureau plutĂŽt que de tĂ©lĂ©travailler augmente ainsi le risque de contamination de 76 %, et vivre avec une personne contaminĂ©e de 60 %.L'activitĂ© la plus dangereuse restant de se faire livrer des courses Ă  domicile +94 %, qui est mĂȘme plus risquĂ©e que de faire soi-mĂȘme ses courses en Ă  la question "est-ce que mon chien peut me contaminer ?" les auteurs souhaitent rester n'avons pas suffisamment d'informations disponibles pour dire si les chiens sont eux-mĂȘmes porteurs du virus, ou si les propriĂ©taires sont infectĂ©s via des objets contaminĂ©s, qu'ils sont plus amenĂ©s Ă  manipuler", indique Cristina SĂĄnchez GonzĂĄlez, coauteure de l' est possible que les propriĂ©taires de chiens soient en effet moins regardants sur les mesures d'hygiĂšne, qu'ils se contaminent en touchant des objets laisse, bol... ou qu'ils soient juste plus exposĂ©s aux contacts sociau x lorsqu'ils promĂšnent leur animal Ă  quatre virus pourrait Ă©galement se propager dans les excrĂ©ments des chiens, selon la les chiens peuvent-ils le transmettre aux humains ?D'aprĂšs le Dr Cardone, interviewĂ© lors d'un prĂ©cĂ©dent article par Medisite, "Il n'existe aucune preuve scientifique d'un coronavirus respiratoire sur le chat ou le chien qui serait transmissible Ă  l'homme, et vice-versa. De mĂȘme il n'y a aucune forme de coronavirus canin et fĂ©lin commun au Covid-19", souligne l' peur de certaines personnes envers leur animal de compagnie est donc totalement infondĂ©e, car ces derniers ne reprĂ©sentent aucun risque pour la santĂ© humaine."La seule forme qui peut donner un problĂšme respiratoire est due Ă  une mutation du COROF, que l'on appelle aussi pĂ©ritonite fĂ©line", prĂ©cise le Dr Cardone. "Elle se transmet seulement entre les chats, est trĂšs rare elle concerne 1 Ă  5 % des chats qui vivent en extĂ©rieur et n'est pas du tout prĂ©sente chez les chats d'appartement".L’Anses a elle aussi confirmĂ© rĂ©cemment, "qu’à ce jour les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rĂŽle Ă©pidĂ©miologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 en France, oĂč la diffusion du virus est aujourd’hui le rĂ©sultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire".SourcesThe spread of SARS-CoV-2 in Spain Hygiene habits, sociodemographic profile, mobility patterns and comorbidities, ScienceDirect, January 2021. Dog owners who walk pooches at higher risk of contracting COVID-19 study, November 17, 2020, New York NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus. MalgrĂ© la dĂ©crue de l’épidĂ©mie, le Covid-19 reste un sujet de prĂ©occupation majeur en France. Quelques cas de chats contaminĂ©s par le nouveau coronavirus via leur propriĂ©taire ont Ă©tĂ© rapportĂ©s. Ils se rĂ©vĂšlent heureusement rarissimes mais sont un objet de recherche pour la communautĂ© scientifique. Wamiz fait le point pour vous sur les derniĂšres actualitĂ©s concernant le chat et le chat peut-il contracter le Covid-19 ? Devient-il contagieux ? OĂč en sont les connaissances sur la transmission du coronavirus humain aux fĂ©lins ?Quelques Ă©tudes permettent d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  ces questions, et surtout d’éviter de s’affoler ; le rĂŽle des chats dans l’épidĂ©mie de Covid-19 semble tout Ă  fait peu de chats malades du Covid-19Un premier cas de chat testĂ© positif en France en avril 2020Le premier chat malade du Covid-19 en France a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© le 13 avril 2020 en Ăźle de France. Il s’agissait d’une femelle, prĂ©nommĂ©e Papille, prĂ©sentant de la toux, une perte d’appĂ©tit et une grande Ă©couvillons nasal et rectal ont alors Ă©tĂ© transmis par le vĂ©tĂ©rinaire traitant Ă  l’ENVA École VĂ©tĂ©rinaire d’Alfort. L’écouvillon rectal a montrĂ© une positivitĂ© de l’animal au coronavirus humain. Papille avait Ă©tĂ© contaminĂ©e par ses propriĂ©taires. Elle a dĂ» ĂȘtre hospitalisĂ©e pour recevoir des soins et a complĂštement rĂ©cupĂ©rĂ© au bout de 6 cas rares ?Des Ă©tudes et des cas d’infection naturelle ont dĂ©montrĂ© que le chat Ă©tait sensible au SARS-Cov-2, c’est-Ă -dire qu’il peut l’attraper et Ă©ventuellement dĂ©velopper des symptĂŽmes. Cependant, cela reste France, seulement 2 chats ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs au coronavirus. Un chiffre Ă  rapprocher des plus de 12 millions de fĂ©lins peuplant l’Hexagone et des plus de 160 000 cas confirmĂ©s de Français le reste du monde, les chats testĂ©s positifs par PCR dĂ©tection de l’ADN du virus sur Ă©couvillon se comptent sur les doigts de 2 mains 2 aux États-Unis, 1 en Espagne, 1 en Belgique, 1 en Allemagne, 1 Ă  Hong-Kong.On dĂ©plore aussi 9 tigres ou lions infectĂ©s par le Covid-19. Bien sĂ»r, tous les animaux contaminĂ©s ne sont sans doute pas testĂ©s surtout s’ils dĂ©veloppent peu de symptĂŽmes, mais cela laisse tout de mĂȘme de la marge
DĂšs fĂ©vrier 2020, le laboratoire vĂ©tĂ©rinaire Idexx avait menĂ© une campagne de dĂ©pistage d’envergure en CorĂ©e du sud et dans certains Etats que l’épidĂ©mie y faisait rage, aucun prĂ©lĂšvement d’animaux domestiques 3500 chats, chiens et chevaux ne s’était rĂ©vĂ©lĂ© positif au test PCR du Covid-19. Une vaste Ă©tude qui confortait l’idĂ©e que nos compagnons jouent un rĂŽle marginal dans la propagation du une Ă©tude chinoise portant sur 102 chats de Wuhan a reportĂ© 15 chats 14% prĂ©sentant des anticorps au SRAS-Cov-2. Il semblerait donc qu’une part non nĂ©gligeable de la population fĂ©line de Wuhan ait Ă©tĂ© infectĂ©e par le chercheurs chinois prĂ©cisent que, lors du test sĂ©rologique, ils n’ont pas mis en Ă©vidence de rĂ©actions croisĂ©es avec le virus de la PIF PĂ©ritonite Infectieuse FĂ©line, un coronavirus du chat ; c’est-Ă -dire qu’il n’y a pas de risque qu’un chat atteint de PIF soit dĂ©tectĂ© positif par erreur pour le chats positifs au coronavirus seraient contagieux pour leurs congĂ©nĂšresLes chats infectĂ©s peuvent-ils transmettre le coronavirus Ă  d’autres chats ? C’est ce qu’une petite Ă©tude expĂ©rimentale sur 6 chats, publiĂ©e dans The New England Journal of Medecine, tend Ă  cette Ă©tude, 3 chats ont Ă©tĂ© infectĂ©s expĂ©rimentalement par le SARS-Cov-2. Trois jours plus tard, ils Ă©taient tous chercheurs ont alors introduit 3 chats sains dans le mĂȘme local. Ces 3 animaux sont tous devenus positifs au bout de 5 jours. La transmission du virus du Covid-19 entre chats est donc possible. Fort heureusement, aucun des chats participant Ă  l’étude n’a dĂ©veloppĂ© de symptĂŽmes de la expĂ©rience similaire avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez le furet, dĂ©montrant que cet animal Ă©tait non seulement sensible au coronavirus mais Ă©galement susceptible de contaminer des information est un Ă©lĂ©ment important Ă  prendre en considĂ©ration, notamment pour la gestion de la maladie dans les collectivitĂ©s fĂ©lines, comme les Ă©levages ou les pose aussi la question d’une Ă©ventuelle transmission du Covid-19 du chat Ă  l’homme, mais, Ă  l’heure actuelle, aucune donnĂ©e scientifique ne vient corroborer cette au Covid-19 chez le chat, des Ă©coles et laboratoires vĂ©tĂ©rinaires mobilisĂ©sLa communautĂ© vĂ©tĂ©rinaire ne reste pas les bras croisĂ©s face Ă  la pandĂ©mie de le trĂšs grand Ă©lan de solidaritĂ© des vĂ©tĂ©rinaires libĂ©raux avec la mĂ©decine humaine pour faire face Ă  la vague prĂȘt de respirateurs notamment, les Ă©coles et les laboratoires ont Ă©laborĂ© des tests permettant de dĂ©pister les animaux et dĂ©veloppent des Ă©tudes pour clarifier leur rĂŽle dans cette chats d’un cluster d’étudiants testĂ©s Ă  Maisons-AlfortÀ l’occasion d’un cluster de 19 malades sur son campus, l’ENVA a testĂ© les 9 chats et 12 chiens d’étudiants infectĂ©s. Ces animaux vivaient en contacts Ă©troits avec leur propriĂ©taire. Quelques uns ont prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes compatibles avec une infection au aucun n’a Ă©tĂ© testĂ© positif, aussi bien par PCR prĂ©sence de l’ADN du coronavirus que par sĂ©rologie prĂ©sence d’anticorps contre le microbe. Les chercheurs français en concluent que le risque de contamination par le Covid-19 de l’humain aux chats ou aux chiens serait extrĂȘmement faible, mĂȘme lors de contacts Ă©troits et prolongĂ©s. Ce qui va un peu Ă  l’encontre de l’étude chinoise sur les chats de Wuhan, mais le nombre de chats alforiens Ă©tait beaucoup plus faible, donc moins tests disponibles pour les vĂ©tĂ©rinairesLes Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires et le laboratoire Idexx ont dĂ©veloppĂ© des tests spĂ©cifiques pour le chat. Ils sont Ă  la disposition des vĂ©tĂ©rinaires selon certaines conditions L’animal doit vivre dans le mĂȘme foyer qu’une personne malade ou positive au Covid-19L’animal doit prĂ©senter des symptĂŽmes compatibles avec la maladieLes autres pathologies possibles doivent avoir Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es par d’autres testsCOVIDACLe projet COVIDAC contraction pour Covid-19 et Animaux de Compagnie est initiĂ© par VetAgrosup ex École vĂ©tĂ©rinaire de Lyon. Il regroupe des vĂ©tĂ©rinaires cliniciens et des chercheurs et s’est donnĂ© pour ambition d’étudier la maladie Covid-19 chez nos animaux de compagnie, grĂące notamment Ă  la rĂ©alisation de tests Ă  VetAgro Sup et dans des cliniques recherche avance. En attendant, il est de la responsabilitĂ© des humains de protĂ©ger les chats du Covid-19. Car, comme le rappelle l’AcadĂ©mie vĂ©tĂ©rinaire L’animal de compagnie doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un membre de la famille et le mĂȘme niveau de prĂ©caution doit ĂȘtre appliquĂ© Ă  ce dernier qu’à un autre membre de la famille, notamment pour prĂ©venir ses interactions avec une personne malade ou suspectĂ©e de Covid-19. » Lorsqu’on est malade ou positif au Covid-19, on porte un masque et on respecte les gestes barriĂšres, mĂȘme avec son chat. Ou on le confie Ă  un proche !Isabelle VixĂšge Dr vĂ©tĂ©rinaireSources lire aussi Rage chez le chat un chat mordu par une chauve-souris enragĂ©e en France

est ce que les chien peuvent attraper le covid