Du20ème siècle ; 23,90 € Très bon Une Étrange Affaire - Véritable Affiche De Cinéma - Format 120x160 Cm - De Pierre Granier-Deferre , Michel Piccoli, Gérard Lanvin, Nathalie Baye, Jean-Pierre Kalfon - Année 1981 * Prix Louis Delluc - Affiche film. Affiches ; Cinéma ; 30 € Très bon état. Voir le produit. Vendez le vôtre. Mini Affichette De Cinéma "Une Etrange Affaire" Totalementpris par son travail et ses nouvelles responsabilités, Louis délaisse peu à peu sa famille qui finit par se briser. Michel Piccoli (1925-2020), la Unfilm étrange sur la soumission d'un serf (Gérard Lanvin l'employé) à son seigneur (Michel Piccoli le patron). Docile, serviable, fidèle, le serf travaille le dimanche, la nuit et loge son Uneétrange affaire (1981) - Bertrand Malair reprend en main les destinées des «Magasins». Sa réputation le précède. Maniaque, tyrannique, exigeant tout, n'accordant rien, il effraie le personnel et plus particulièrement Louis Coline, sous-chef du service de publicité, jusqu'ici bien content de la petite vie qu'il s'était créée entre sa femme, Nina, sa mère et sa Retrouveztoutes les photos du film Une étrange affaire avec EcranLarge. Toggle navigation. Connexion S'abonner. Films Films. Buzz l'Éclair est le Sil'on fait preuve d'un peu de lucidité, il faut bien avouer que depuis bien longtemps polar et cinéma français ont un peu de mal à cohabiter. Entre le policier franchouillard rythmé et passionnant comme un concours de pêche à la ligne le dimanche qui arrive tout juste à nous . Pierre Granier-Deferre France / 1981 D’après le roman Affaires étrangères de Jean-Marc Roberts. Avec Michel Piccoli, Gérard Lanvin, Nathalie Baye, Jean-Pierre Kalfon. Un jeune publicitaire ambitieux entre dans le jeu de son nouveau patron, qui abuse de son dévouement, et se montre particulièrement intrusif dans sa vie privée. Générique Réalisateur Pierre Granier-Deferre Assistants réalisateurs Jacques Santi, Antoine Alagille Scénaristes Christopher Frank, Pierre Granier-Deferre, Jean-Marc Roberts Auteur de l'oeuvre originale Jean-Marc Roberts d'après le roman "Affaires étrangères" Dialoguiste Christopher Frank Sociétés de production Sara Films Paris, Films A2 Paris Producteur Alain Sarde Directeur de production Gérard Gaultier Distributeur d'origine Parafrance Directeur de la photographie Étienne Becker Cadreur Jean Harnois Ingénieur du son Guillaume Sciama Mixeur Claude Villand Compositeur de la musique originale Philippe Sarde Décorateur Dominique André Costumier Fanny Jakubowicz Maquilleur Eric Muller Monteur Isabel García de Herreros Script Jacqueline Gaveau Régisseur Marc Angelo Directeur de casting Dominique Besnehard Photographe de plateau Léonard deRaemy Interprètes Michel Piccoli Bertrand Malair, Gérard Lanvin Louis Coline, Nathalie Baye Nina Coline, Jean-Pierre Kalfon François Lingre, Jean-François Balmer Paul Belais, Pierre Michaël Gérard Doutre, Dominique Blanchar la mère de Louis, Madeleine Cheminat Yvette, la grand-mère de Louis, Victor Garrivier Robert, le père de Nina, Christian Pereira Etienne, Sophie Deschamps Sophie, Humbert Balsan Jean-Loup, Ariane Lartéguy Salomé, Suzy Rambaud Mademoiselle Pré, Nicolas Vogel René, Jacques Boudet Monsieur Blain, Dominique Zardi Gruault, Kathy Kriegel Véronique, André Chaumeau un employé du magasin, Christophe Odent un collègue de Louis, Jean-Marc Roberts un joueur de cartes, Jacques Santi un joueur de cartes, Elisabeth Catroux une joueuse de cartes, Dominique Lablanche la jeune fille au café, Philippe Roussel un employé du café, Jean-Paul Solal un employé au café, Joseph Niombi un spectateur au magasin, Jean deTrégomain un spectateur au magasin, Pierre Gatineau, Yves Morgan-Jones, Anne Sérard, Georges Téran Pour un film Prix Louis Delluc 1981! qui se transforme progressivement en classiqueLouis travaille dans le service publicité d'un grand magasin. La routine professionnelle est brisée quand on annonce la vente de l'entreprise et l'arrivée d'un nouveau grand patron. Dans la crainte d'un plan social, chacun attend avec inquiétude le nouveau manager. Mais Bertrand Malair, n'est pas le dirigeant qu'on craignait. En tout cas il ne ressemble à rien de connu. Toujours flanqué ...1 min avant2 min aprèsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantDans une entreprise de grande distribution on attend le nouveau patron et tous les employés n’en mènent pas large. Surtout que chacun se repose sur ses lauriers. Quand le nouveau boss surgit avec ses boys il est à la fois meilleur et pire que ce qu’on Piccoli manipulateur et paternaliste, mène la danse, envoutant littéralement Gérard Lanvin. Ses portes-flingues sont Jean-Pierre Kalfon et Jean-François Balmer. Et la jolie épouse du jeune héros est Nathalie étrange affaire de Pierre Granier-Deferre a obtenu le prix Louis Delluc en 1981. Probablement parce que c’était un film moderne qui montrait comme un thriller le pouvoir personnel et névrotique dans l’entreprise. Et maintenant au boulot ! Dans le même genre vous pouvez trouver THE SERVANT 1963 DE JOSEPH LOSEY Ecrit par Harold Pinter, ce film très inquiétant démonte les mécanismes de la relation maître domestique. Dirk Bogarde valet d'un aristocrate oisif James Fox par son attitude irréprochable devient proche de son employeur et petit à petit le manipule. Une fable fascinante sur le pouvoir et les apparences où l'instrumentalisation d'un être par un autre inverse la sujétion. ou encore RESSOURCES HUMAINES 2000 DE LAURENT CANTET Un jeune homme diplômé fait un stage dans l'entreprise de son père, à la direction des ressources humaines. Il est du côté du management mais va découvrir un plan social qui menacerait l'emploi de son père. Un drame psychologique réaliste qui met en scène un conflit familial et social. Entre la vulnérabilité des salariés et le respect du aux aînés le film expose la violence des "ressources humaines" dans une dramaturgie cornélienne.. Date de sortie 23 décembre 1981 Durée 110 mn Réalisé par Pierre Granier-Deferre Avec Michel Piccoli , Gérard Lanvin , Nathalie Baye Scénaristes Christopher Frank, Pierre Granier-Deferre Distributeur PARAFRANCE Année de production 1981 Pays de production France Genre Drame Couleur Couleur Synopsis Louis, jeune publicitaire, se voit confier de plus en plus de responsabilités par son nouveau directeur. A tel point que, délaissant sa femme, Nina, elle finit par le quitter Offres VOD de Une étrange affaire SD HD CANAL VOD € Louer € Acheter SD PREMIEREMAX € Louer € Acheter SD VIVA € Louer € Acheter SD HD Orange € Louer € Acheter HD FilmoTV 0 € Abonnement Toutes les séances de Une étrange affaire » Voir les 0 séances Dernières News sur Une étrange affaire Une étrange affaire les coulisses du tournage avec Michel Piccoli et Gérard Lanvin Un drame prenant sur le monde du travail rediffusé sur France 5. Audiences TV Castle s'incline face à Camping Paradis » Voir toutes les news Casting de Une étrange affaire Michel Piccoli Bertrand Malair Gérard Lanvin Louis Coline Nathalie Baye Nina Coline Jean-Pierre Kalfon François Lingre » Voir tout le casting News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Une étrange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Une oeuvre sur le pouvoir d'un être humain, sur la puissance aussi! Dans "Une ètrange affaire", le rèalisateur Pierre Granier-Deferre met l'accent sur une des nèvroses de notre èpoque l'obsession de la rèussite professionnelle au dètriment de l'èpanouissement personnel! il y a dans ce long-mètrage de 1981 un affrontement remarquable entre Michel Piccoli meneur d'homme manipulateur et Gèrard Lanvin esclave consentant. Leur affrontement dans le film est fort intèressant car très actuel! Ces deux personnages ont des relations entre-eux assez ambiguës servant / maître, de gens qui sont soumis mais qui aiment être soumis à celui qui aime dominer et qui exerce le pouvoir en abusant! Pour faire simple, c'est comme dèsosser un être humain jusqu'à la moelle, le presser comme un vulgaire citron et puis repartir content pour aller presser un autre citron! Manageur, charmeur et dictateur, Piccoli va littèralement bouleverser la vie de Lanvin! Une mètamorphose qui n'ira pas sans drame! Entre les deux, Nathalie Baye, formidable, recevra pour sa composition de femme marièe son premier Cèsar! Celui de la meilleure actrice dans un second rôle! Quant à Ariane Lartèguy, son sex-appeal monstrueux opère beaucoup même si elle ne joue que quelques minutes dans le film! On s'ètonne que le cinèma français n'ait utilisè que trois fois cette attachante et magnifique comèdienne... Le meilleur film d'un excellent artisan du cinéma français. Magistralement écrit et interprêté, cette ETRANGE AFFAIRE nous plonge dans les enfers de la manipulation et de la fascination. Où comment travail et ambition alliènent jusqu'à la destruction un cadre moyen Gérard Lanvin dans l'un de ses meilleurs rôles. Grinçant et sarcastique, le ton décallé introduit le trouble dans un univers sage, et ose dans la dernière partie de vraies scènes profondément malsaines, où, nu, le Gourou se mesure à sa victime consentante à l'intimité détruite. Ames damnées, Jean François Balmer et Jean Pierre Kalfon se surpassent. Quant à Piccoli, magistral, exceptionnel, il trouve là son rôle le plus grand. Une très belle oeuvre, à voir et à revoir Sur un vague air de Claude Sautet, Pierre Granier-Deferre signe Une étrange affaire» France, 1981. Dans le quotidien morne de Louis, jeune publicitaire Gérard Lanvin, l’arrivée d’un président Michel Piccoli vient bousculer ses habitudes. De ce postulat, Granier-Deferre extrait un film plus profond qu’il n’y semble. Entre les plans aux allures de nature morte, le cinéaste développe l’intrigue d’un homme dont le travail devient pour lui plus intime que son couple. S’il en vient à perdre sa fiancée, c’est qu’il devient moins réticent au corps nu de son patron qui se rase qu’au corps dénudé et excitant de sa femme. Ce qui, dans le film, fait sa profondeur, c’est le processus engagé par le milieu du travail qui s’opère comme un mystère. L’interprétation, parfaite faut-il le dire, de Michel Piccoli renferme un délire, une sorte d’hallucination. Son personnage apparaît comme le messie d’un murmure, dont l’apparence ne se fait qu’après en avoir tant parlé. La curiosité de son personnage s’accroit à mesure que Louis se corrompt dans son métier, perd la notion des valeurs et se plonge dans son œuvre davantage que dans sa vie. Il y a dans la relation quasi-paternelle des deux hommes, une sorte de vampirisation. Plus le jeune publicitaire s’assujettit au volonté du vieux patron, plus il s’affaiblit. Et une fois le travail pompé, le patron disparait. De lui ne restera plus qu’un halo furtif dans un appartement vide. La pâle tiédeur avec laquelle Granier-Deferre met en image ce monde où les valeurs s’intervertissent voire s’écroulent ankylose quelque peu le film. La valeur politique de l’étrange affaire du film le soutient suffisamment. Mais c’est cette apparente nonchalence formelle qui obstrue l’œuvre. Toutefois a qui sait percevoir le rapport moribond qui lie Louis à son patron, Une étrange affaire» saura révéler sa vertu politique, peut-être avec plus de poésie qu’un film de Chabrol. Une petite immersion en France des 80' dans la "bande à Bertrand" et dans la vie de Louis. On se régale quand on est amateur du genre, et même sans on ne peut qu’apprécier le très bon jeu et le charisme de Michel Piccoli, ainsi que l'interprétation de Lanvin ou même des 2nd rôles. Un film habile pour un sujet toujours d'actualité sur l’ascendant psychologique ou encore le monde du travail. Dommage que la fin nous laisse sur notre faim. Viens de voir ce petit chef d'oeuvre méconnu du ciné français début 80 avec un Piccoli dans la quintessence de ses rôles de malsain antipathique comme il en a tant joué mais jamais de manière aussi efficace, autant au service d'un personnage et d'une histoire, ici en l'occurrence une histoire de père de substitution. La séquence où Piccoli appelle Louis alors qu'il est nu dans la salle de bain est glaçante, extrêmement malsaine, tellement elle renvoie à la situation de Louis qui s'est affaibli au point de perdre sa fiancé, abandonner toute intimité pour se retrouver avec celle de son patron cul nu qui, de surcroit dans cette incroyable scène, lui reproche de lui avoir menti sur la mort de son père. Balmer et Kalfon nous mettent d'emblée absolument mal à l'aise avec leur rire en coin et leur complicité dérangeante et ça devient un régal de rôles secondaires de voir ses deux tronches du cinéma français littéralement "Piccoliïsé", déjà - avant Louis - vampirisé par le personage de Bertrand Mahler. J'ajoute un formidable texte dans la bouche de Piccoli dont quasiment chaque phrase nous donne envie de nous gratter le dos tellement elle instille en nous un inconfort. La tronche de Piccoli sortant de la voiture, vu du point de vue de Nathalie Baye qui en frisonne d'horreur rien qu'à la vue de ce Diable est une autre image gravée dans mon cerveau après cette première vision. Seul regret, je trouve légèrement trop hâtif le départ de Nathalie Baye, et la fin est un peu lâche. un scénario original sur le thême de la manipulation et de l'assujetissement d'un petit cadre ambitieux, assez délicat car si on n'entre pas dans le film on peut rapidement décrocher mais la réalisation est bonne et l'interprétation de Piccoli énorme. Remarquablement porté par Michel Piccoli, dans le rôle d'un patron manipulateur et dominateur, et par Gérard Lanvin, dans celui d'un employé influençable se laissant dévorer de l'intérieur, ce film porte bien son titre tant il nous emmène sur des chemins inattendus. Fable sur un monde du travail qui prive les individus de toute vie personnelle et sentimentale ? Histoire d'une dérive de type sectaire ? Certainement un peu des deux. Pierre Granier-Deferre parvient en tous cas à créer avec talent une atmosphère qui prend aux tripes et dont on ne sort pas totalement indemne. Une réussite. Un film étrange, où Michel Piccoli, joue les gourous, fascinant et manipulateur. Face à lui, Gérard Lanvin est très convainquant en employé dévoué corps et âme. Mystérieux et dérangeant. Le film repose avant tout sur un subtil trio avec un personnage fascinant interprété avec puissance et rigueur par le grand Piccoli enchaînant les films à cette période. Le couple Lanvin/Baye touché par ce personnage charismatique est une réussite César pour Baye et Deferre signe ici une histoire assez moderne et d'ailleurs l'un de ses meilleurs films avec évidemment "Le chat". Une petite merveille de psychologie ; Piccoli est souverain, flanqué de ses deux collaborateurs Kalfon et Balmer, tous deux excellents ; Lanvin est très touchant, fasciné par ce père de substitution aussi séduisant que pervers. Mon film préféré. Un drame psychologique qui ne fait pas forcément dans la finesse mais qui frappe fort et juste. Il est assez étonnant de découvrir ce film, avec un G. Lanvin assez rare en jeune homme fanfaron et finalement complètement effacé, subissant son destin et livrant au final une belle prestation, qui joue à fond sur son côté écorché vif sur le fil du rasoir. Il faut dire qu'en face, il a des cadors entre M. Piccoli qui régale Ours d'argent à Berlin, N. Baye magistrale César du meilleur 2nd rôle féminin, Kalfon magistral et un Balmer qui récite tranquillement sa partition. Chacun évolue dans des rôles pas si figés, proposant quelques belles nuances psychologiques dans ce film qui se suit bien, quand bien même on perçoit un certain malaise au fur et à mesure du film. La mise en scène de P. Granier-Deferre est volontairement effacée, préférant laissé la place aux dialogues et aux acteurs. Un très bon film, au sujet intéressant les liens qu'on entretient avec nos supérieurs et plus généralement le travail, ses impacts sur la vie de couple, l'effacement de soi derrière une personnalité plus forte avec des personnages troublants et complexes. Très bon film, qui évite la pose auteuriste et qui pourtant, reste hyper intéressant. D'autres critiques sur analyse assez juste, et déprimante, des rapports de domination dans notre société. j'ai bien apprécié ce film qui conte l'histoire d'un jeune publicitaire incarné par un très bon Gérard Lanvin qui se fait peu à peu aspirer, dominer puis avilir par un patron dominant, méprisant, davantage intéressé par avoir des collabaorateurs littéralement à sa botte que par le succès de l'entreprise, jusqu'à sa faire vraiment cirer lespompes et repasser les pantalons, s'inviter chez son collaborateur puis faire vivre celui-ci chez lui comme un escalve disponible pour tout et à touet heure excellentisime Piccoli. Par expérience je sais que de tels patrons existent, comme existent des courtisans, qui voulant se fair ebien voir et monter dans la hiérarchioe rentrent par calcul dans leur jeu et s'y trouvent piègés, piétinés, puis jetés ayant eux mêmes finis par accepter le mépris qu'ils inspirent et c'est ce processus que le film de Granier deferre décrit film rappelle un peu "le diable s'habille en Prada", en beaucoup plus noir et bien moins pétillant, à la différence près que dans ce film la Directrice sait détecter les vrais talents et les faire émerger pour lui succéder. film francais "social" typique d'une certaine epoque qui a tres mal vielli, dont tous les personnages sont des caricatures improbables. Le realisateur et le scenariste ne connaissent absolument pas le monde de l'entreprise, mais cela ne les empechent pas de nous assomer de leur cynisme, leur mepris et leur suffisance. Picolli joue un acteur de cinema, pas un chef d'entreprise, dont le role et le succes vient de sa capacite a faire travailler les gens ensemble. Le realisateur confond le CEO et le membre du Conseil d'Administration, ce qui confirme sa meconnaissance du sujet. Mais c'etait une epoque ou il etait de bon ton pour les pseudo intellos genre Liberation, de taper sur les cadres des entreprises, sachant que la majorite de ces "elites" vivaient des subventions et des aides payees par ces cadres qu'ils meprisaient. Lanvin et Baye sont lisses et soporiphiques. Film insupportable par son propos, sa betise, ses dialogues et ses situations tellement cliches. Les personnages sont tellement invraisemblabes, qu'il n'a rien a tirer de ce type de film. Une histoire très originale, trouble et troublante. C'est l'histoire d'une fascination, d'une vampirisation et d'une disparition. Fascination d'un jeune homme, avide de reconnaissance, pour un père putatif, ou fascination homosexuelle latente, on ne sait trop. Vampirisation de l'individu par le monde de l'entreprise. Disparition à soi-même dans l'acceptation d'une soumission totale et disparition aux autres épouse, famille au profit d'une relation exclusive. Au final, c'est l'histoire d'un homme qui, désireux d'être quelqu'un, finit par n'être plus personne…Formidable richesse thématique pour ce film qui est l'adaptation d'un roman de Jean-Marc Roberts, "Affaires étrangères". Gérard Lanvin et Nathalie Baye y sont très bien, tandis que Michel Piccoli atteint un sommet dans sa carrière, en patron-gourou, monstre d'ambiguïté déstabilisante, de subtilité retorse, d'audace désarmante, de perversité soyeuse, de mystère inquiétant... Le scénario est parfaitement construit autour de lui. Seule la réalisation est sans surprise, hélas. Ce qui n'empêche pas l'ensemble de marquer fortement l'esprit. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Une étrange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus récentes Critiques les plus utiles Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Un drame psychologique qui ne fait pas forcément dans la finesse mais qui frappe fort et juste. Il est assez étonnant de découvrir ce film, avec un G. Lanvin assez rare en jeune homme fanfaron et finalement complètement effacé, subissant son destin et livrant au final une belle prestation, qui joue à fond sur son côté écorché vif sur le fil du rasoir. Il faut dire qu'en face, il a des cadors entre M. Piccoli qui régale Ours d'argent à Berlin, N. Baye magistrale César du meilleur 2nd rôle féminin, Kalfon magistral et un Balmer qui récite tranquillement sa partition. Chacun évolue dans des rôles pas si figés, proposant quelques belles nuances psychologiques dans ce film qui se suit bien, quand bien même on perçoit un certain malaise au fur et à mesure du film. La mise en scène de P. Granier-Deferre est volontairement effacée, préférant laissé la place aux dialogues et aux acteurs. Un très bon film, au sujet intéressant les liens qu'on entretient avec nos supérieurs et plus généralement le travail, ses impacts sur la vie de couple, l'effacement de soi derrière une personnalité plus forte avec des personnages troublants et complexes. Très bon film, qui évite la pose auteuriste et qui pourtant, reste hyper intéressant. D'autres critiques sur Un film étrange, où Michel Piccoli, joue les gourous, fascinant et manipulateur. Face à lui, Gérard Lanvin est très convainquant en employé dévoué corps et âme. Mystérieux et dérangeant. Une étrange affaire est un bon film psychologique sur le monde de l'entreprise et du travail en général. C'est l'histoire d'un assistant de chef de service de la publicité qui est au placard. Il ne passe rien pour eux. L'assistant, Louis, en a perdu toute motivation, malgré les idées qu'il a et dont il discute avec sa femme et confidente, Nathalie, le soir en rentrant du boulot. Jusqu'au jour où un nouveau patron arrive. Il est très spécial et affublé de 2 bras droits très spéciaux aussi. Il va alors naître une espèce de relation bizarre entre eux 4, le film et l’atmosphère du film se construit là-dessus. Louis change du tout au tout, il a du boulot, il est occupé, trop des fois et ça déborde sur sa vie privée. Il passe d'une extrême à l'autre. Le film est très bien fait, cela aurait mérité peut être un peu plus de matière et une fin un peu plus construite mais cela reste un bon film d'un revisionnage en hommage à M. Piccoli, je ne mettrais plus que 3 étoiles, l'emprise imposée par Piccoli sur le jeune Louis Coline est le coeur du film, et cet aspect psychologique est très bien relaté, néanmoins le film s'essouffle un tout petit peu vers la fin. Remarquablement porté par Michel Piccoli, dans le rôle d'un patron manipulateur et dominateur, et par Gérard Lanvin, dans celui d'un employé influençable se laissant dévorer de l'intérieur, ce film porte bien son titre tant il nous emmène sur des chemins inattendus. Fable sur un monde du travail qui prive les individus de toute vie personnelle et sentimentale ? Histoire d'une dérive de type sectaire ? Certainement un peu des deux. Pierre Granier-Deferre parvient en tous cas à créer avec talent une atmosphère qui prend aux tripes et dont on ne sort pas totalement indemne. Une réussite. Une oeuvre sur le pouvoir d'un être humain, sur la puissance aussi! Dans "Une ètrange affaire", le rèalisateur Pierre Granier-Deferre met l'accent sur une des nèvroses de notre èpoque l'obsession de la rèussite professionnelle au dètriment de l'èpanouissement personnel! il y a dans ce long-mètrage de 1981 un affrontement remarquable entre Michel Piccoli meneur d'homme manipulateur et Gèrard Lanvin esclave consentant. Leur affrontement dans le film est fort intèressant car très actuel! Ces deux personnages ont des relations entre-eux assez ambiguës servant / maître, de gens qui sont soumis mais qui aiment être soumis à celui qui aime dominer et qui exerce le pouvoir en abusant! Pour faire simple, c'est comme dèsosser un être humain jusqu'à la moelle, le presser comme un vulgaire citron et puis repartir content pour aller presser un autre citron! Manageur, charmeur et dictateur, Piccoli va littèralement bouleverser la vie de Lanvin! Une mètamorphose qui n'ira pas sans drame! Entre les deux, Nathalie Baye, formidable, recevra pour sa composition de femme marièe son premier Cèsar! Celui de la meilleure actrice dans un second rôle! Quant à Ariane Lartèguy, son sex-appeal monstrueux opère beaucoup même si elle ne joue que quelques minutes dans le film! On s'ètonne que le cinèma français n'ait utilisè que trois fois cette attachante et magnifique comèdienne... j'ai bien apprécié ce film qui conte l'histoire d'un jeune publicitaire incarné par un très bon Gérard Lanvin qui se fait peu à peu aspirer, dominer puis avilir par un patron dominant, méprisant, davantage intéressé par avoir des collabaorateurs littéralement à sa botte que par le succès de l'entreprise, jusqu'à sa faire vraiment cirer lespompes et repasser les pantalons, s'inviter chez son collaborateur puis faire vivre celui-ci chez lui comme un escalve disponible pour tout et à touet heure excellentisime Piccoli. Par expérience je sais que de tels patrons existent, comme existent des courtisans, qui voulant se fair ebien voir et monter dans la hiérarchioe rentrent par calcul dans leur jeu et s'y trouvent piègés, piétinés, puis jetés ayant eux mêmes finis par accepter le mépris qu'ils inspirent et c'est ce processus que le film de Granier deferre décrit film rappelle un peu "le diable s'habille en Prada", en beaucoup plus noir et bien moins pétillant, à la différence près que dans ce film la Directrice sait détecter les vrais talents et les faire émerger pour lui succéder. Une petite immersion en France des 80' dans la "bande à Bertrand" et dans la vie de Louis. On se régale quand on est amateur du genre, et même sans on ne peut qu’apprécier le très bon jeu et le charisme de Michel Piccoli, ainsi que l'interprétation de Lanvin ou même des 2nd rôles. Un film habile pour un sujet toujours d'actualité sur l’ascendant psychologique ou encore le monde du travail. Dommage que la fin nous laisse sur notre faim. Excellent film, Michel Piccoli faisant la preuve de sa virtuosite, que dire, de son genie dans ce role de patron cynique et manipulateur, seconds roles egalement remarquables. J'ai adore Viens de voir ce petit chef d'oeuvre méconnu du ciné français début 80 avec un Piccoli dans la quintessence de ses rôles de malsain antipathique comme il en a tant joué mais jamais de manière aussi efficace, autant au service d'un personnage et d'une histoire, ici en l'occurrence une histoire de père de substitution. La séquence où Piccoli appelle Louis alors qu'il est nu dans la salle de bain est glaçante, extrêmement malsaine, tellement elle renvoie à la situation de Louis qui s'est affaibli au point de perdre sa fiancé, abandonner toute intimité pour se retrouver avec celle de son patron cul nu qui, de surcroit dans cette incroyable scène, lui reproche de lui avoir menti sur la mort de son père. Balmer et Kalfon nous mettent d'emblée absolument mal à l'aise avec leur rire en coin et leur complicité dérangeante et ça devient un régal de rôles secondaires de voir ses deux tronches du cinéma français littéralement "Piccoliïsé", déjà - avant Louis - vampirisé par le personage de Bertrand Mahler. J'ajoute un formidable texte dans la bouche de Piccoli dont quasiment chaque phrase nous donne envie de nous gratter le dos tellement elle instille en nous un inconfort. La tronche de Piccoli sortant de la voiture, vu du point de vue de Nathalie Baye qui en frisonne d'horreur rien qu'à la vue de ce Diable est une autre image gravée dans mon cerveau après cette première vision. Seul regret, je trouve légèrement trop hâtif le départ de Nathalie Baye, et la fin est un peu lâche. Le film repose avant tout sur un subtil trio avec un personnage fascinant interprété avec puissance et rigueur par le grand Piccoli enchaînant les films à cette période. Le couple Lanvin/Baye touché par ce personnage charismatique est une réussite César pour Baye et Deferre signe ici une histoire assez moderne et d'ailleurs l'un de ses meilleurs films avec évidemment "Le chat". un scénario original sur le thême de la manipulation et de l'assujetissement d'un petit cadre ambitieux, assez délicat car si on n'entre pas dans le film on peut rapidement décrocher mais la réalisation est bonne et l'interprétation de Piccoli énorme. Le meilleur film d'un excellent artisan du cinéma français. Magistralement écrit et interprêté, cette ETRANGE AFFAIRE nous plonge dans les enfers de la manipulation et de la fascination. Où comment travail et ambition alliènent jusqu'à la destruction un cadre moyen Gérard Lanvin dans l'un de ses meilleurs rôles. Grinçant et sarcastique, le ton décallé introduit le trouble dans un univers sage, et ose dans la dernière partie de vraies scènes profondément malsaines, où, nu, le Gourou se mesure à sa victime consentante à l'intimité détruite. Ames damnées, Jean François Balmer et Jean Pierre Kalfon se surpassent. Quant à Piccoli, magistral, exceptionnel, il trouve là son rôle le plus grand. Une très belle oeuvre, à voir et à revoir Sur un vague air de Claude Sautet, Pierre Granier-Deferre signe Une étrange affaire» France, 1981. Dans le quotidien morne de Louis, jeune publicitaire Gérard Lanvin, l’arrivée d’un président Michel Piccoli vient bousculer ses habitudes. De ce postulat, Granier-Deferre extrait un film plus profond qu’il n’y semble. Entre les plans aux allures de nature morte, le cinéaste développe l’intrigue d’un homme dont le travail devient pour lui plus intime que son couple. S’il en vient à perdre sa fiancée, c’est qu’il devient moins réticent au corps nu de son patron qui se rase qu’au corps dénudé et excitant de sa femme. Ce qui, dans le film, fait sa profondeur, c’est le processus engagé par le milieu du travail qui s’opère comme un mystère. L’interprétation, parfaite faut-il le dire, de Michel Piccoli renferme un délire, une sorte d’hallucination. Son personnage apparaît comme le messie d’un murmure, dont l’apparence ne se fait qu’après en avoir tant parlé. La curiosité de son personnage s’accroit à mesure que Louis se corrompt dans son métier, perd la notion des valeurs et se plonge dans son œuvre davantage que dans sa vie. Il y a dans la relation quasi-paternelle des deux hommes, une sorte de vampirisation. Plus le jeune publicitaire s’assujettit au volonté du vieux patron, plus il s’affaiblit. Et une fois le travail pompé, le patron disparait. De lui ne restera plus qu’un halo furtif dans un appartement vide. La pâle tiédeur avec laquelle Granier-Deferre met en image ce monde où les valeurs s’intervertissent voire s’écroulent ankylose quelque peu le film. La valeur politique de l’étrange affaire du film le soutient suffisamment. Mais c’est cette apparente nonchalence formelle qui obstrue l’œuvre. Toutefois a qui sait percevoir le rapport moribond qui lie Louis à son patron, Une étrange affaire» saura révéler sa vertu politique, peut-être avec plus de poésie qu’un film de Chabrol. analyse assez juste, et déprimante, des rapports de domination dans notre société. Une petite merveille de psychologie ; Piccoli est souverain, flanqué de ses deux collaborateurs Kalfon et Balmer, tous deux excellents ; Lanvin est très touchant, fasciné par ce père de substitution aussi séduisant que pervers. Mon film préféré. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse

une étrange affaire fin du film